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Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience

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Vidarr Fletcher

Vidarr Fletcher

Alias ∞ Joker la Bombe d'Amour ∞


Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience YZrZ9
Avatar & Copyright : Dacre Montgomery
Arrivée à Ottawa : 19/11/2020
Occupation : Ex-avocat pénaliste, il a décidé de bifurquer vers le métier de barman dans un bar miteux et mal fréquenté, l'option videur s'ajoutant si nécessaire
Habitation : Colline du Parlement

Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Le2Xp
Mes écrits : 68
Intervention de Nanabozo : Seulement une fois de temps en temps


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MessageSujet: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 11:51


Vidarr Fletcher

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness


Nom : Fletcher est le nom de famille collé sans avis à l'adolescence qui s'avère simplement tiré de ses parents adoptifs. Une identité supplémentaire à ajouter au compte de toutes celles qu'il a porté par le passé ; Tyler Ward, Gabriel Sutton, Logan Palmer ou encore Jack Lynch.
Prénom : Vidarr, un prénom singulièrement sélectionné par sa propre personne, tout droit sorti des seules véritablement cohérentes et passionnantes histoires contées par sa génitrice sur la mythologie nordique.
Surnom : Joker, c'est le surnom ironiquement approprié et principalement connu du milieu underground, peut-être parce qu'il a donné un nom différent à chaque fois que son patronyme lui était demandé, ou car il a été prit à rire au beau milieu d'un combat clandestin après avoir été amoché, c'était son premier à vrai dire. Et il ne peut dire qu'il ne trouve aucun attrait au sobriquet.
Âge : 27 ans.
Date et lieu de naissance : Le 31 décembre 1993, la date exacte et véridique de sa naissance étant en réalité purement inconnue. Né quelque part dans le comté de Los Angeles à Compton en Californie.
Nationalité et origines : Bien que Français et Ukrainien du côté de sa mère et Américain pure souche de celui de son père, il est de nationalité Canadienne.
Date d'arrivée à Ottawa : Ayant toujours été au moins de passage sur le sol Canadien, il a fait une arrivée plus définitive à sa dixième année d'existence, pour ne le quitter qu'une année au profit des États-Unis. Il a aujourd'hui réinvesti Ottawa depuis le mois d'octobre.
Situation familiale : Célibataire.
Orientation sexuelle : Hétérosexuel.
Situation professionnelle et financière : Après une licence en droit, il a reconduit ses études jusqu'à obtenir un niveau de Master 2 doté d'une spécificité. Diplôme d'avocat pénaliste en main à vingt-trois ans, il a brillamment pratiqué moins de quatre années avant de tout plaquer en fin septembre 2020. Depuis octobre de la même année, il a décidé de bifurquer vers le métier de barman dans un bar miteux et mal fréquenté, l'option videur s'ajoutant si nécessaire. Aujourd'hui il n'est pas riche mais gagne sa vie correctement et conserve des économies ainsi qu'un appartement confortable.
Signes distinctifs : Présente la plupart du temps une ou deux blessures superficielles visibles ou non ; Une à la pommette ou à la lèvre, des éraflures assez caractéristiques aux phalanges, une ecchymose au bras ou ailleurs. Des résidus de ses combats et autres déboires ○ Porte souvent des gants ou mitaines de cuir y compris au travail ○ Se mord les lèvres dans son ennui ou ses réflexions, souvent au sang par inadvertance.
Groupe : Goose Bumps.
Avatar : Dacre Montgomery.

Anecdotes
A tendance à donner aisément des surnoms comme Dear, Darling, Sweetie, Muffin, HotShot,  Sunshine, Honey, Luv' et autres, que ce soit de manière affectueuse ou taquine Sportif avec une préférence pour le parkour depuis son enfance et les sports de combat, particulièrement le krav-maga où il a obtenu tout ses grades Fervent pratiquant d'Urbex Aime les temps pluvieux à s'en promener dehors sous les trombes d'eau, ayant toujours eut l'habitude de comparer cela à un grand nettoyage du monde A la manie de démonter les objets électroniques -ou d'en fabriquer- passant par les horloges, les moteurs, les armes, les explosifs ou n'importe quels types de mécanismes, afin de comprendre leur fonctionnement avant de les remonter à l'identique Il n'a été hospitalisé que deux fois, dont l'une après avoir été poignardé dans le dos et est sorti contre avis médical à son réveil trente-six heures plus tard Ses langues maternelles sont l'anglais, l'ukrainien ainsi que le français, mais il parle également de part ses voyages Hébreu A clairement un faible pour le miel, le sirop d'érable et les bonbons. Une dent sucrée peut-être ? Participe parfois à des combats de boxe clandestins A des bases de piano tout à fait convenables à savoir reproduire les mélodies sans problème aidé de partitions, principalement pour respecter les standards posés par ses parents adoptifs Splendide gène transmit par sa mère biologique, il est atteint d'Analgésie Congénitale, soit une insensibilité à la douleur A un excellent sens du rythme Ne sort jamais sans son espèce de couteau-suisse fait main qui, outre le canif, possède plusieurs modèles de tournevis et autres outils indispensables pour ses bricolages intempestifs Il est hyperlaxe Grand lecteur de littérature horrifique portant sur des histoires réelles ou fantastiques, son goût pour les jeux vidéos tournent autour de thèmes similaires Porte parfois des lunettes lorsqu'il reste éveillé plus longtemps que la normale afin de reposer ses yeux Occasionnellement consommateur de méthamphétamine Diagnostiqué surdoué quelques mois après son adoption, Einstein peut aller se rhabiller Il a recueilli un chien après l'avoir apprivoisé lorsqu'il vivait au Canada il y a quatre ans C'est un piètre cuisinier, sauf si passer un plat au micro-ondes relève du Cordon-bleu Amateur de musique, principalement le Rock et le Métal Possède une moto.

Caractère

Auto-destructeur, voilà sûrement l'élément incrusté le plus néfaste de sa personnalité. Ce besoin malsain et incontrôlable de mettre sa santé en péril ; Vidarr prend des risques inconsidérés s'il se sait seul concerné par les effets, si son corps et son âme en sont les seuls meurtris. S'arrangeant pour ne pas se montrer comme le premier ayant fait acte de violence, mais friand des dégâts causés sur son intégrité ; Dépendant. Connu principalement pour son penchant indéniable pour la bouteille et le cannabis, d'autres substances ne lui sont pas pour autant méconnues, juste utilisées plus sporadiquement. Presque littéralement tombé dedans à la naissance, il en serait de fait insensé d'essayer de battre sa résistance aux multiples substances comparable à la constitution fantasmagorique de Raspoutine. À moins que ce ne soit qu'un autre cadeau produit par l'assiduité de ses géniteurs. Ingénieux, traîné bon-grès -et surtout- malgré lui par son paternel dès le jour où il fut en mesure d'aligner un pied devant l'autre sans déguster le pavé en trois secondes, son intrépidité dévorante a aiguisée et gangrenée cet aspect de sa personnalité. Ça, et vivre constamment entouré d'armes et de violence, ou plus globalement, passer son enfance en des lieux infréquentables et peuplés de personnes malavisées. Son penchant touche-à-tout, surtout ce à quoi il ne faut pas toucher, lui a valut une bonne réactivité et capacité d'improvisation en toutes circonstances, savoir se montrer débrouillard étant probablement une plus sage idée lorsqu'on fourre son nez partout. Éloquent, il peut se vanter de posséder cette aisance naturelle qui exulte de lui et dans laquelle il se complaît sans retenue, et avec ce sourire tout à fait affable en prime il n'a pas de soucis à amadouer ou convaincre les plus méfiants. Trait qui ne manque pas de dissiper tous les doutes pouvant questionner son degré de confiance en lui, il prend toujours un malin plaisir à être sous-estimé pour mieux prouver tord avec une irrévérence provocante. N'allant pas jusqu'à être considéré prétentieux, le barman sait néanmoins reconnaître les domaines pour lesquels il a certaines prédispositions, tout comme il n'a pas honte de reconnaître son incompétence dans d'autres. Affectueux, démontrer son attachement par différents contacts plus ou moins prononcés et prolongés à souvent l'air de faire partie de ses méthodes de communication. Que ce soit par le biais de termes chaleureux, d'une main sur la hanche, d'un baiser sur la couronne des cheveux, de petites attentions telles qu'un message ou un présent, il n'a jamais pour autant classé cette habitude typique comme une faiblesse. Et quand bien-même la personne lui serait inconnue, l'avocat éclair est loin d'être étranger à cette attitude tactile développée dont il use sans concession. Froid, pointer du doigt en réalité l'idée qu'il a le sang chaud serait relativement plus avérée. À cela près qu'il n'est pas du genre à user de la violence gratuite, ni de ces explosions volcaniques assourdissantes aux retombées collatérales ignorées. Vidarr, lui, il a ces colères glaciales, sans hausser le ton, comme soigneusement contrôlées et contenues qui, pour les âmes intelligentes, sont sûrement bien plus dangereuses. Ses éclats n'ont alors ni le besoin de l'inclure dans les briseurs d'objets invétérés, ou dans les enragés vociférant à tout-va pour évacuer un trop plein de pression faute d'autre moyen. Protecteur, il pourrait assez littéralement creuser votre tombe si vous vous en preniez un peu trop -de son opinion- à quelqu'un qu'il jugerait innocent. Celui qui instinctivement viendrait déloger un importun dans un bar ou une ruelle, bien que ce soit autant pour faire une bonne action et débarrasser un abrutit du plancher que pour avoir une raison valable d'en venir à la force. Cela n'enlève rien à l'aptitude singulière de sacrifice dont il est capable pour la sécurité d'autrui, proche ou inconnu, n'attendant aucune récompense autre que celle d'avoir eut un peu d'action venue fouetter son sang. Hyperactif, toujours là pour avoir la réaction au quart de tour que personne n'avait prédite, sa vivacité et besoin d'activité sous peine d'ennui mortel lui confère une conséquente imprévisibilité. Un tant soit peu en déséquilibre émotionnellement où quand il n'est pas sous les effets des drogues, ne rien faire et flâner la tête en l'air est tout bonnement inenvisageable. Occuper son esprit manuellement permettant de limiter ses mauvaises tendances, rares sont les instants où il n'essaye pas de se distraire. Au détours d'attitudes immanquables comme le fait de fumer, boire ou se piquer une veine pour être parasité par les effets une ou plusieurs heures. De sorties spontanées quelle-que-soit l'heure et le temps sous le coup d'une pulsion. Par des gestes discrets et rythmiques, allant de la jambe qui bat la mesure au tempo frappé des doigts sur sa cuisse. Perdu, plus que toute autre chose encore, tel le chien errant refourgué sans préavis sur le bas côté avant de partir en vacances tranquillement pour l’Été ; Privé de repères, il n'a pas la moindre idée de la direction à prendre pour trouver un foyer. Un gamin à qui il n'a été inculqué le sens de la vie, moins encore la direction saine de l'appréhender. En l'ignorance d'un profond but, son instinct prend ainsi le relais quotidiennement en le faisant perpétuer inlassablement les traitements administrés par ses géniteurs. Car c'est son premier lieu de refuge réflexe où il connaissait sa place, familier havre corrompu et unique constante. Sans jamais tout à fait avoir eut droit de découvrir qui il était, ou savoir véritablement qui il est supposé être aujourd'hui.

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Derrière l'écran
Pseudo : Cha.
Âge : 26 ans.
Pays : France.
Fréquence de connexion : Toujours la même  heart
Inventé ou scénario : Inventé.
Que penses-tu du forum ? : Je suis une multi-récidiviste, vous êtes condamnés à perpétuité avec moi  sifflote
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Vidarr Fletcher

Vidarr Fletcher

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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 11:52


Histoire




Prologue

“ If I don't fall all the way, I can't be saved. ”


Bonnie, c'est la mère junkie au cerveau si grillé par les substances peu sanitaires et essentiellement illégales qu'elle en avait à peine conscience parfois de la violence de son époux. Parfaitement inqualifiable elle-même de brutale, souvent trop amorphe de toute évidence pour en venir à de telles prouesses démonstratives. De celles ayant néanmoins des épisodes hystériques. Les chimères induites par les drogues lui montrant monts et merveilles, la plongeant aussi à l'inverse dans des univers moins élégants et gracieux, troublants et pernicieux. Génitrice qui bien qu’elle ne coche pas la case de la brutalité physique, remplie celle de la négligence avec un talent bluffant. Juste une qui n’avait cure de l’existence de son fils si ce n’était pour lui rendre des services ; aller re-garnir le manque cruel de cigarettes ou autres matières premières, voir serrer le garrot qui glisse entre ses doigts décharnés et malhabiles lorsqu’elle s’injecte toutes sortes de produits illicites dans les veines. Pas tout à fait une mauvaise personne, mais certainement une mère défectueuse. De celles qui vous emmène faire les courses et qu'il faut s'assurer de suivre à la trace car elle peut aisément vous y oublier. Un fait avéré s'étant déjà produit lorsque sa descendance s'est malencontreusement laissée distraire par le rayon livres et bandes-dessinés. Une femme férue de mythologie nordique qu'elle est. Qui aime à divaguer des heures dans des récits sur cette époque antique. Avec une acuité insoupçonnable de surcroît compte tenu de son état. Et dans ses délires elle fabule. Alterne les langues dans ses narrations. Sous l'effet de trop grandes quantités de substances nocives, elle conte et compare son époux à ce loup. Ce Fenrisúlfr. Tripes d'acides d'une dépendante qui semble sardoniquement plus éclairée qu'elle ne l'a jamais été de part ces propos.

Ottis, c'est le père machiste par excellence où dès la physique présence faite, l'haleine et les pores de la peau semblent expirer et insuffler dans l'air ambiant de néfastes influences contradictoires entre figure de force admirée et perpétuelle terreur viscérale du geôlier. L'archétype de l'agressif dominateur, ce duo qui forme si souvent un cocktail pour le moins explosif, sous un reflet plus perverti encore puisque charismatique en plus d'être futé. Qui n'a toutefois levé la main sur son fils qu'exceptionnellement et usuellement en marque d'exemple, car ce dernier préfère s'en prendre à ce et ceux chers pour le punir. Briser les rares jouets devant les yeux, obliger à regarder en s'en prenant à Bonnie ou autre personne liée à lui, tout comme celles ayant fermées les yeux sur sa bêtise. Un mécanicien itinérant officiellement, s'il n'est pas en compagnie de ses collègues malfaiteurs disséminés, ceux qui n'ont pas pour réputation de rester hors des problèmes. Eux qui constituent un large réseau répandu de trafiquants d'armes. Quand il n'est pas critique gastronomique, antiquaire, ou encore agent des pompes funèbres. C'est l'usurpateur d'identité qui force sa famille à en faire de même à chaque fois où sa situation actuelle est compromise. Quelqu'un qui insiste pour être appelé par son prénom changeant autant que les saisons d'une année, comme ceux attribués selon son goût à sa femme et son enfant. Autant d'Alias aujourd'hui éternellement gravés dans la mémoire avec une précision surprenante. Technique d'éducation assez inédite pour contribuer au bon développement de la personnalité d'un enfant il faut le reconnaître. Connu pour sa patience inexistante, il est le genre de personnage qui rentre au beau milieu de la nuit, les vêtements presque imprégnés de l'odeur métallique du sang tant c'est coutumier de les souiller avec celui d'un autre. Souvent en mouvement mais ne manquant jamais de faire connaître sa présence le cas échéant pour compenser grassement. Celui qui fait rentrer un argent loin d'être propre mais qui subvient -selon son estimation- aux besoins de sa famille. Père qui trimbale constamment sa femme et son fils partout, aussi invraisemblable que cela puisse paraître. À son opinion, il est tout bonnement inconcevable de prendre le risque de perdre l'emprise qu'il détient sur eux. Et sa progéniture étant destinée à baigner dans le milieu du procréateur, rien de mieux que d'y veiller au grain personnellement. Puisqu'en son cœur, il n'y a de place à l'hésitation quant il s'agit de mettre son tortionnaire conditionnement à exécution.



Chapitre I
31 décembre 1993

“ Nothing is static, everything is evolving, everything is falling apart. ”


L'enfant naquit d'un démentiel miracle. Ou d'une sacrée malédiction. Assurément des taux indécents d'opiacés dans le sang, le premier héritage de sa mère. Une survie défiant probablement les statistiques s'il en avait fait partie. D'une naissance clandestine hors de tout système, à l'insu de tout centre hospitalier sous une date restée méconnue au cœur de la cave d'un restaurant tenu par l'un des fidèles amis Californien d'Ottis. C'était un bambin qui sut presque mentir avant d'être en mesure de parler, et anesthésié d'une mesurée dose d'alcool si jugé turbulent. Ce qu'il était évidemment, mais légitimement considéré son jeune âge. Projeté dans une famille si dysfonctionnelle qu'il en était exceptionnel qu'elle parvienne à rester éloignée des projecteurs, ou ait seulement la vivacité d'esprit de décamper à temps une fois les flics sur leurs talons. Quand ce n'était pas les services sociaux. Enfance forgée par les changements d'environnements et de repères constants. Ajoutez à cela une absence totalitaire de tout système scolaire, des paysages, langues et cultures différentes une fois quelques mois écoulés tout au plus. Toujours juste la durée strictement requise aux transactions et trafiques de son père. Un cycle de destinations infernales se mordant la queue.

Une myriade d'informations qu'il fut éternellement avide d'absorber telle une éponge desséchée à chaque voyage. Une Tendre enfance de laquelle il ne sut retenir qu’une mixture de malignité et d’abandon. Où il n'y eut d'autres opportunités que celle de s'imprégner du climat nauséabond -parfois de façon trop littérale- et corrosif que propageait ses géniteurs et leur entourage. À la manière d'une plaie suppurante présentant les premiers signes de nécrose. Se développant, en rongeant les cellules saines comme de l'acide, au fil du temps. Alors oui, il était l’un de ces gamins toujours au centre des tensions et bagarres dès son plus jeune âge, et ce qui relevait de la scolarité fut enseigné plus communément par les femmes ou enfants suffisamment compétents, exclusivement des associés d'Ottis. C'est qu'elles étaient fort loin les cours de récréation, les tables soigneusement alignées, les maîtresses et maîtres diplômés, pédagogues. Néanmoins, aussi bancales et atypiques qu'étaient les conditions de vie ' l'éducation ', ou plutôt, l’Entraînement ciblé du paternel, lui, demeura toujours inflexible et impitoyable. À titre d'exemple, il s'était arrangé pour inculqué les premiers cours de ''self-défense'' au plus tôt, et se chargeait lui-même de lui apprendre les bases de l'entretien et l'utilisation d'armes à feu.

Les temps aux États-Unis représentaient les moins synonymes de stabilité et bienheureusement les plus courts. Fait s'appuyant légitimement sur l'alternance quasi-totale entre crécher sporadiquement dans cette caravane spacieuse entassée de marchandises mortelles, et ces chambres de motels miteux où même le papier peint semble être un bain de culture pour expériences sur la création de nouvelles espèces. Mais les alertes aux dangers biologiques précédemment cités n'étaient à constater -fort heureusement- que dans les cas où rester en dehors des radars était devenu l'unique priorité. Pas qu'ils s’avéraient en réalité pauvres, l'opposé serait plutôt d'actualité, cependant leur nécessité de mouvement et de discrétion n'accordaient souvent qu'un confort plus que modéré en territoire américain. En conséquence, ces périodes là à loger dans un taudis étaient le cadet de ses soucis et étaient moins déplaisantes que d'être confiné avec un paternel particulièrement à cran. Sans oublier la crainte nauséeuse de voir la porte voler en éclats et d'être découvert par les autorités. Ainsi s'imposant comme une évidence, les temps à l'étranger tant celui en Ukraine, en Israël ou occasionnellement celui au Canada, étaient les plus fastueux et divertissants. Peut-être tout aussi compliqués sous d'autres aspects il fallait l'accorder. Ce qui ne faisait en réalité qu'amplifier la valeur ajoutée des 'aventures'. Grâce aux localisations des lieux de résidences qui concernaient presque exclusivement des contacts de son géniteur, la petite famille pouvait jouir aisément de structures plus développées. Ce qui était synonyme également de terrain à explorer que l'enfant n'avait pas manqué de vouloir fouiller de fond en comble. Curiosité maladive qui provoqua d'ailleurs un incident chez un homme Israélien à la paranoïa galopante. Tant et si bien qu'il vivait dans une maison truffée de pièges au mieux handicapants, histoire d'y mettre les plus belles formes. Être prit les mains dans le sac en faisant détonner un piège qui avait manqué de lui arracher plus que la peur de sa vie valut une magnifique correction corporelle au sous-fifre de garde, entre autres mesures punitives ; Apparemment, indéniablement, s'amuser à désamorcer les mécanismes de sécurité mit en place n'était pas vu d'un bon œil. Mais n'importe quels coups portés aux natures différentes par Ottis ne l'empêchèrent pas une fois de passer le plus clair de son temps à espionner toutes les discutions possibles dans les positions les plus improbables, un dictionnaire de langues, un crayon et une feuille dans les mains. Ou encore à aller fouiner systématiquement les endroits explicitement interdits. Un parfait petit espion à l'inconscience béante.



Chapitre II
26 mars 2001

“ I found freedom. Losing all hope was freedom. ”


Un apprenti sauveteur de premier ordre. Ou c'est un titre qui lui aurait été attribué sans concessions, s'il y avait eut au minimum un témoin honnête et d’aplomb. Il avait maîtrisé et appliqué à la lettre l'art de la Position Latérale de Sécurité à sa génitrice lorsque celle-ci avait manquée de se noyer en son propre rejet d'estomac. Avait passé des heures à son chevet cette nuit-là, baigné dans le parfum âpre de vomissure, tenant un seau de son mieux tandis que sa main libre épongeait les suées d'alcool et de drogue transpirant et s’exfiltrant par les pores de sa peau blême aussi vite qu'il en était humainement imaginable. L'un des nombreux gestes qui furent oubliés dès le lendemain par Bonnie. Il y avait bien eut ces fois où elle avait daignée porter son attention sur sa personne, afin de demander pourquoi il ne pouvait pas 'simplement être un bon garçon' comme tout les autres ; 'Qu'est-ce qui pouvait bien clocher' chez lui ? Pourquoi il fallait qu'il 'se fasse toujours remarquer de la pire façon' ? Du haut de ses maigres années le sale garnement dût assimiler qu'il n'était qu'un mauvais fils indigne d'un meilleur traitement, d'un avenir divergent.

Ce fut un âge auquel le garçon pouvait se souvenir avoir à plusieurs reprises rêvé d'une vie sans son père, précisément de sa disparition irréversible, sans évidement être assez stupide pour croire qu'une telle chose était capable d'arriver. Il savait qu'espérer une concrétisation n'était visiblement pas près de se faire concevable. Et il avait beau ne pas nourrir de profonds sentiments positifs pour sa mère, sa négligence à elle ne méritait par telle sentence quotidienne et similaire à celle qu'il subissait. Parallèlement, il était 'Finalement' devenu purement accoutumé à entendre le distinct bruit d'un coup de feu. À voir certaines personnes entrer dans une pièce pour parler et en ressortir les deux pieds devant, voir ne refaire d'apparition du tout. Quand il n'était pas tout simplement présent en chair et en os aux premières loges. Visiblement selon Ottis, si l'on savait s'y prendre au plus précoce des âges, les résultats cautérisant les moindres réticences de crainte étaient rapidement impressionnants.



17 août 2003


Alors âgé de dix ans et demi, le trio d'enfer fut de passage non loin d'Ottawa, ou tout du moins, ce qui aurait dût n'être qu'une escale afin de faire profil bas. Lors d'une journée d’Été exemplaire pour illustrer la saison. Une telle vision sardoniquement sinistre que d'être témoin oculaire de son géniteur qui fait voler un attendrisseur à viande sur la pellicule fragile de chair protégeant la boîte crânienne de sa mère, faisant éclater la coquille d'os empêchant la matière grise de s'échapper. Où hideusement elle chercha sans conscience propre des événements à combler cette cervelle qui fuitait comme l'on bouche une vulgaire canalisation. Ceci même jusqu'à ce qu'un second impact finisse le travail du premier, laissant gésir le corps trémulant maigrement avant de se figer. Inerte pour l'éternité. La plupart du temps il prétendra n'avoir aucun souvenir de la suite des événements, bien qu'il ait chaque seconde marquée au fer en sa mémoire. La véhémence avec laquelle il s'est rué sur son paternel armé de ce large couteau pour ses mains d'enfant. L'action qui lui valut une épaule brisée et un trauma crânien par le balayage d'un revers dédaigneux de la main visant à dégager le garçon de l'espace exigu de leur domicile, cette planque se transformant à vue d’œil en cercueil sur roues. À la manière dont on chasse un insecte insignifiant d'un revers du poignet. La façon qu'il eut de mettre le monstre à sa propre hauteur recroquevillée en s'attaquant au muscle épais de sa cuisse jusqu'à l'artère fémorale, geste qui engendra dans un réflexe un deuxième point de perforation hasardeux, situé où les trachéotomies sont communément effectuées. Il n'a pas perdu une once des détails sur comment il pouvait sentir les larmes d'effroi, l'ultime vestige de peur s'envolant par ce geste, et de rage geler ses joues brûlantes d'afflux sanguin. La lame enfoncée jusqu'à la garde dans la gorge d'un père croulant qui continuait de vouloir étouffer tout souffle de vie d'un avant-bras, son autre main calleuse perdant miraculeusement la poigne de maintenir le maillet en métal qui visait à fracasser une autre viande bipède juste à temps. C'est uniquement une fois la carcasse du géniteur avachie sur la sienne qu'il perdit connaissance. Et près de soixante-douze heures plus tard, les premières odeurs encore méconnues jusque-là l'avaient éveillé en fouettant son sens de l'odorat. Un fumet crûment inoubliable une fois que l'on en a attrapé les effluves. Puis, une image trop réaliste et vivifiante pour en douter plus qu'une demie-seconde une fois les paupières ré-ouvertes ; L'assurance que tout ceci n'était absolument pas le fruit de son imagination, uniquement la plus sinistre réalité. Le poids d'une masse atonique compressant son thorax en était la preuve oppressante. Ce fut lui qui s'extirpa de sous le cadavre de son père, enjamba celui de sa mère et tituba pour quitter le tableau d'horreur, tel un revenant renaissant couvert de sang écaillé rampant hors de leur chaleureux mobile-home. Errance écourtée par la comique chance de croiser une voiture de police patrouillant à quelques rues de l'activité la plus proche. Il y a peu de personnes pouvant se vanter de choisir son prénom, néanmoins grâce à ses géniteurs ce gamin qui dit en ce jour s'appeler Vidarr, lui, le pût.


Chapitre III
3 janvier 2004

“ It's only after you've lost everything, that you're free to do anything. ”


Placé en orphelinat, il fut sans mal promptement identifié dans cette catégorie nommée délinquant juvénile. Un rusé récidiviste qui plus est. Qui fugua un nombre incalculable de fois, majoritairement parce qu'il avait simplement voulu -comme à sa quasi-continuelle habitude- passer la nuit dehors et s'était retrouvé au milieu d'embrouilles, ou évanoui dans un coin et à terme rapatrié à l'établissement. Tempérament paradoxalement contrebalancé par sa serviabilité exemplaire au quotidien de l'établissement, toujours le premier à naturellement contribuer aux tâches quotidiennes spontanément comme à introduire en douce dans le périmètre quelques sucreries aux autres enfants. Vidarr avait fraîchement onze ans, et en paraissait largement davantage lorsqu'il se faufilait presque chaque nuit, démontant les serrures jusqu’à l’extérieur. Un talent apprit au cours de cette précédente vie lorsqu’il cherchait ces biscuits soit-disant réservés aux autres que lui. Premiers gâteaux jamais goûtés et unique recette parfois concoctée par sa mère. Ils avaient eut des effets bien trop euphorisants pour être d’inoffensives sucreries. Ou il s'employait avec autant de précision à descendre la façade de l'orphelinat et sautait acrobatiquement la grille entourant la propriété. Dès lors il n'avait qu'à rejoindre en ville ces adolescents, ceux qui ont l'habitude de traîner aux heures tardives.

Au refuge il y avait évidemment ce pourcentage de moralisateurs qui s'accordaient sur un refrain disant 'tu pourrais faire bien mieux'. Bien mieux que qui ? Que quoi ? Sa vie présente n'était pas si terrible que ça à en voir d'où il venait ; Il y avait quatre mur de briques et un toit bien plus solide que l'occasionnelle roulotte sordide, tout une flopée de jeunes à entraîner mesurément dans ses déboires, un lit personnel constant doté d'un matelas actuellement moelleux et des repas quotidiens assurés sans pesticides ou opiacés. Et évidemment, il n'avait ni à se soucier de surveiller l'état léthargique de sa génitrice, ni à observer l'évolution des ecchymoses offertes par son géniteur. Vous savez, celles formant une palette de couleurs pour peintre au fil du temps. Adieu les trafiquants et leur business. Adieu les macchabées et les sentences de peine de mort. Ou les chances de finir en dommage collatéral. Ce qui ne signifiait pas que Vidarr avait perdu le goût du danger et les dégâts trop souvent engendrés à son intégrité physique par le passé, c'était juste que l'expéditeur et la source n'était plus l'homme supposé avoir été son père. Illustré par cette fois -pas si singulière- à l'aube de ses treize ans où il fumait sa fine consommation dans l'un de ces coupes-gorges en comptant en toute impunité le butin qu'il avait chapardé en début de nuit après s'être fait la malle de l'orphelinat. Où deux adolescents probablement à peine plus âgés que lui s'étaient galvanisés mutuellement afin de venir voler le labeur de Vidarr. Duo gonflé par la puissance dérisoire du kilos de ferraille qui avait été braqué sur le visage de l'orphelin. Un événement dont Vidarr se remémore aujourd'hui avec amusement ; Au rappel du pari énoncé à voix haute devant eux et qui consistait à établir que ce môme avait tiré le flingue de son père qui devait traîner dans la zone à toxicos du coin. Un sourire fendant ses lèvres tandis qu'il avait avancé que l'arme n'était peut-être pas-même chargée, qu'il n'avait pas la moindre chance d'avoir le cran nécessaire de toute façon. Un pari gagné s'il détaillait à terme la précipitation avec laquelle le binôme déstabilisé -ou effrayé- avait déserté la ruelle sans demander leur reste.

Dans l'optique de conserver cette nouvelle hygiène de vie, Vidarr était allé jusqu'à réussir à saboter deux adoptions avec de faibles délits, pour ne pas dire d'inopinées disparitions. Juste pour rester à l'orphelinat plus longtemps, inconsciemment incapable d'accepter de réelles figures paternelle ou maternelle. Plutôt rester sans famille que de laisser quelqu'un modeler sa vie à nouveau. Et il était plus commode d'être simplement l'adolescent indiscipliné quitte à devenir le dinosaure de l'établissement et sembler faire partie des meubles. Comme ce vieux plancher qui craque désagréablement mais qui au final fait plutôt bien pour l'excentricité de la pièce. Ou cette poutre porteuse qui agace tout le monde par sa présence mais sans laquelle le plafond s'effondre, toujours stratégiquement placée pour être certaine de faire des victimes en pleine tête et alimenter son palmarès avec espièglerie.



Chapitre IV
8 décembre 2007

“ It's the greatest moment of your life man, and you are off somewhere missing it ”


Sa persévérance à se faire indésirable finit par être déjouée plus rapidement qu’il ne l’aurait voulu. Comme en attestait les documents d'adoptions étant signés par le couple de riches habitant Ottawa qui voulait faire une bonne action. Ou probablement avaient-ils été prit d'une folie de suivre un phénomène d'effet de mode où l'on adopte un rejeté de la société en acte de piété. Y-ont-ils vus une sorte d'utopique mission divine où eux, néanmoins païens, devaient secourir un soit-disant traumatisé ? Aidés de toute évidence par la triste stérilité de la femme l'incapacitant à créer une vie. Quoi qu'il en soit Vidarr n'eut, à sa grande surprise, que peu de choses à faire pour avoir une liberté de mouvements inédites jusqu’à ce jour ; Parvenir à décrocher et entreprendre une scolarité aux résultats brillants, puis des études dignes de ce nom une fois le Baccalauréat en poche. Ça, et bien entendu de s'intégrer au quotidien de la famille, sans rien provoquer de trop répréhensible pour les parents adoptifs tant qu'il n'aurait pas atteint l'âge pour assumer les conséquences de ses actes aux yeux de la Justice. Et après avoir juré qu'il tenterait d'avoir le comportement le plus irréprochable possible jusqu'à sa majorité, il dût embrasser une tonne de concepts qui étaient bien loin de ses centres de distractions avant cette date fatidique. Comme devoir ingurgiter des connaissances scolaires à domicile durant près de deux années intensives afin de permettre une intégration en établissement privé, première insertion officielle en société. Accepter d'avoir de régulières entrevues officieuses avec un psychiatre soigneusement sélectionné qui n'était autre qu'une réputée connaissance. Un homme qui parvint par des moyens peu orthodoxes à créer un lien de confiance avec l'adolescent, non sans une poignée de promesses. Telles que celles de jurer détruire toutes les notes prises lors de leurs séances au jour de leur arrêt définitif, ou de lui accorder le droit de fumer et la consommation d'alcool modérés. Plus qu'un thérapeute, un ami. Nombre de nouvelles habitudes de vie qui dorénavant consistaient à assister faussement mais avec un sourire poliment authentique à ces soirées entre privilégiés organisées par sa nouvelle famille. Sous un certain angle, comparable à son enfance, il lui était encore demandé d'assumer une autre identité, une inédite sorte de marché où au moins présentement il lui était offert de bien plus juteuses carottes à suivre. Avant, il avait eut coutume d'user des habitats ambiants lorsqu'il était livré à lui-même dans les demeures des associés d'Ottis, maintenant on lui payait des cours de Parkour avec un professionnel. Le sport était un domaine où son expérience acquise marginalement au pays natale du Krav-Maga, par exemple, lui avait permit de faire une fulgurante avancé d'apprentissage dans cette discipline. Pléthore de luxes qu'il ne s'était pas gêné d'exploiter à outrance.

Vidarr n’était pas un cancre de l’avis des professeurs, au grand contraire. Seulement totalement un garnement à l’attitude laissant à désirer. Un gâchis. Il avait ce côté frisant l'insubordination subtile. Où il était le plus communément reprit pour manque d'attention portée au cours ; Il n'avait jamais mit les pieds dans une salle de classe auparavant et il se permettait de rétorquer et donner contre toute attente une réponse exacte en plus d'avoir ce rictus au bords des lèvres. À la manière dont un adulte endurci d'années d'expériences fait le funambule sur la corde délimitant la suffisance du correct. Il avait des facilités agaçantes quand bien-même il pouvait être studieux, semblait toujours le détenteur du savoir et des connaissances censées se transmettre en classe. Il s'ennuyait. Et sa première éducation lui avait enseignée de bien corrompues manières de se distraire dans ces situations-là. Naturellement, à avoir eut un large manque affectif durant son plus jeune âge, Vidarr avait depuis largement comblé le déficit de toutes les méthodes réalisables, quitte à ce qu'elles ne soient pas toujours positives pour sa personne aux racines. En étant populaire et en tenant à la fois le titre de séducteur, et celui de fauteur de troubles qu'il était toujours compliqué de fondamentalement confondre pour ses écarts. Dès l'instant où cela portait enfin un peu d'attention sur sa personne, le prix importait peu au fond.



Chapitre V
8 juin 2011

“ Everyone you love will reject you or die ”


Décrocher le bac grâce aux résultats excellents et non au caractère tumultueux qu'il avait cultivé n'avait été qu'une formalité à laquelle il s'était assidûment appliqué, permettant de poursuivre dans la foulée son objectif de carrière d'un intérêt divergeant celui connus par les deux tuteurs. Vidarr avait choisit d'étudier le droit, pour se spécialiser dans le Pénal. Si son souhait était raisonnablement de pouvoir préserver cette puissante liberté à laquelle il accordait tant d'importance, s'il voulait traverser les années avec des hobbies et tempéraments tels que le sien, il lui fallait connaître toutes les variables. Les moyens de les détourner, les fissures méconnues à exploiter. Dans la finalité de ne pas avoir à s'inquiéter de ses actions condamnables ou non, Vidarr se devait d'avoir en mémoire cette pléthore de lois réglementant les sociétés, afin d'être à-même de les contourner le cas échéant. En vérité, la meilleure manière de pouvoir survoler un bon nombre de pépins était d'être à la pointe des renseignements sur les peines encourues, et les vices exploitables afin de toujours s'en sortir indemne et blanc comme neige. Intentions vaillamment illustrées par la faible quantité de temps perdue lorsque la majorité fut atteinte, où l'avocat en devenir infiltra et se construisit une réputation inestimable -si tant est souterraine- dans le milieu des combats de boxes clandestins. Encore, éternellement, guidé par ce sentiment, le besoin irrépressible de démolir sous toutes ses formes sa propre personne, perpétuer le traitement qu'on lui avait toujours qualifié de 'nécessaire' : Subir une totale déstructuration pour reconstruire en une forme changeante, encore et encore.

Une médaille pour Vidarr, qui est typiquement celui qui irait vous réveiller au beau milieu de la nuit en haut de votre tour d'ivoire, même si c'est le dernier appartement d'un immeuble d'une dizaine d'étages. Quitte à causer une crise cardiaque précoce à son arrivée devant son insouciance. Un trophée décerné, pour représenter le parfait cliché du Sex, Drugs & Rock'n Roll  qui a toujours été pleinement assumé, même si cela n'a pas empêché certaines de nourrir quelques faux espoirs quant à une reconversion vers une situation plus stable et durable. Pas entièrement étranger au bruit cinglant d’une gifle aux griffes manucurées sur sa joue, pas la première, certainement loin d’être la dernière de cette époque-là. Toutes avaient certainement été Méritées. Menteur. Propos qui l'avait toujours amené à objecter ; Jamais il n’a prétendu être quelqu’un de fréquentable, a toujours affirmé ne pas valoir mieux que ce qu’il affichait publiquement. Sous cet éclairage comment accepter de nommer cela mensonge lorsqu'il était lui-même convaincu de l'erronée vérité ? À l'âge de vingt-trois ans, il fut fraîchement diplômé et major de sa promotion au grand dam de ceux ayant consacrés toute leur énergie à vouloir cette reconnaissance. Il s'envola pour les États-Unis après deux années de pratiques à la barre au Canada, rendant ses visites à Ottawa mensuelles. Un week-end par mois davantage réservé à son rendez-vous avec son psychiatre qu'à de réelles et profondes courtoisies affectives auprès des Fletcher.



4 juillet 2020


Mois de chaleur estivale parfait pour faire la découverte par inadvertance d'une série d'ecchymoses caractéristiques sur les bras d'une personne de son entourage proche, Eve. Moment suivit d'un rare éclat de colère apeurant l'amie qui suffit pour lui soutirer l'histoire complète. De rapides et sincères excuses déployées par Vidarr pour son emportement car la crainte demeurait la dernière chose qu'il voulait inspirer, il lui fut ainsi rappelé la vilenie de l'Homme. Par les procédés que son tyran exerçait pour ne jamais laisser percevoir la profondeur de son mal. Pourtant Eve en était venue à supplier les mirettes brouillées de larmes. Que le tord ne soit pas ébruité, que Vidarr ne soit que témoin et qu'il tolère la situation infligée à cette chère amie en fermant les yeux. Après n'avoir eut de cesse de soulager ses angoisses, l'avocat a passé le reste de la nuit à la laisser tremper sa chemise de larmes et offrir du chocolat.

Date festive des États-Unis où celui qu'Eve considérait comme son compagnon était en déplacement jusqu'au soir, elle eut la conviction que si aujourd'hui son corps ne montrait plus la moindre traces de meurtrissures, ce n'était que parce qu'elle serait à ses côtés dans un dîner mondain ce soir. Qu’il était impératif qu'elle soit exhibée en trophée épanoui au jour de fête nationale. Et il ne lui était plus envisageable d'être en capacité d'assumer la récompense qu'elle recevrait forcément une fois qu'elle n'avait plus à être accrochée à lui de son bras de porcelaine à la vue de tous. Une simple excuse. Trois mots envoyés sur un cellulaire à Vidarr. C'est lui qui trouva le corps inerte d'Eve dans la salle de bain usuellement rayonnante de blancheur, une lettre méticuleusement posée en évidence. Inanimée et toutefois semblant la plus paisible qu'il n'eut jamais l'occasion de la voir, là, plongée dans cette baignoire dont l'eau cristalline avait prit une nuance d'hémoglobine. Un contraste troublant juxtaposé à la totalité du décors. Sa peau-même autrefois laiteuse ne portait plus la clarté de la vie, juste la transparence d'un réceptacle creux et vide. Telle l'impression d'une vision intégralement privée de saturation, une opalescence pure éclatée d'une marre sanguine. Le plus dur fut de compatir à la douleur du bourreau durant l'enterrement de la prétendue bien-aimée, celle pour laquelle Vidarr avait eut davantage d'affection sentimentale inavouée que l'élu qu'elle avait choisie. Prendre cet air authentiquement empathique en échangeant des condoléances et de touchantes paroles de soutient au cours de la cérémonie et dans les jours de deuil qui succédaient. En dépit de tout Vidarr excella à la tâche avec un sourire parfaitement ému, prenant anonymement la charge en main du jugement. L'accident prémédité d'un tyran odieusement épargné par le karma qui prit effectif à quinzaine suivante rendit ironiquement une macabre justice à la perte d'un être précieux.



Epilogue
19 novembre 2020

“ This is your life and it's ending one minute at a time. ”


Le voilà bientôt âgé du poids de sa vingt-septième année d'existence. Au choc de ses parents adoptifs, c'est au bout de près de quatre années qu'il s’assit presque grossièrement sur son office effervescente, en effectuant un volte-face voltigeur d'avenir. Traduit simplement par le fait de postuler à un emploi de barman suite à un déménagement express et relativement lointain, surtout éloigné de tout souvenirs récents ; Un retour au Canada en octobre 2020 pour une installation plus définitive se profilant non loin à Ottawa. Un poste d'avocat qui avait été maintenu juste suffisamment longtemps pour être l'étoile montante considérée, décevoir et décontenancer un maximum de personnes par sa décision de se reconvertir. L'idée originelle d'exercer n'avait jamais été à proprement parlé prévue à l'obtention de son diplôme, néanmoins il ne pouvait nier avoir prit goût à l'attention qui lui était dédiée lorsqu'il se levait pour interroger l'accusé à la barre de la cour d'assise. Assez paradoxalement, les enseignements fournis d'arrache-pied par son géniteur lui avait donné ce qui semblait être une aisance oratoire captivante. Et tant la violence que la négligence avaient sut prendre racine et fleurir en un don inestimable quand il s'agissait de trouver les plus infimes moyens de pousser quelqu'un à aller dans la direction qu'il souhaitait. À conduire aux aveux en trouvant les boutons à presser pour obtenir une réaction irréfléchie et confondante de culpabilité. Le tout, pour retourner l'erreur au visage de son expéditeur comme une grenade à fragmentation venant faire ses ravages à bout-touchant. Il en avait toujours eut ce sourire qui trahissait le mutin plaisir qu'il prenait à remporter ses procès. L'avocat pénaliste n'avait ainsi pas eut le moindre mal à inclure son grain de sel à l'engrenage de la justice, incarnant une carrière aussi intense qu'elle n'avait été brève mais indispensable dans l'optique de faire des économies. Au jour d'aujourd'hui, le décès de son thérapeute encore frais, le barman se complaît dans un quotidien huilé et peu contraignant, sûrement aguerri d'une attitude plus éthique et posée, si tant est que cela soit possible considérant Vidarr.

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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 11:54

@Vidarr Fletcher Et après c'est nous les rapides ? drama
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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 12:02

@Nathan J. Carter : Je suis innocente je le jure drama
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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 12:05

in love in love in love

Je ne sais pas quoi dire d'autres à part ENFIN ! Je suis trop contente de voir petit Vidarr prendre vie et on va pouvoir faire plein de trucs ensemble. Ajoutons encore plus de drama à ce magnifique forum /paf/ drama

marry me
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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 12:13

Bonsuar speedy gonzales  drama

Quel personnage ! On va trouver des trucs de fou j'espère hihi 

Re-Re Re bon retour à toi Wink
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Vidarr Fletcher

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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 12:17

Oooh you @Ruby S. Mastens

'Petit Vidarr'.. Dit celle haute comme trois pommes sifflote
Je suis si ravie de revenir par ici avec lui, on va faire tant de choses splendides ensemble Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience 1974184936 Comme toujours cela dit, une fois n'est pas coutume drama

Je vais te faire une ribambelle d'enfants et tu vas me tuer pour ta carrière sabordée bed with me

marry me

@Swan Torres : Ce doit être le côté Flash hihi
Merci à toi ma belle hug
Oh que oui on va se trouver un lien qui déchire moquette et papier peint hot
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Ezra J. Alexander

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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 14:26

Rebienvenue à toi hihi
Hâte de voir ce que tu vas nous faire avec ce perso !
(Le seul Fletcher que je connaisse, c'est Mondingus dans Harry Potter drama)
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https://river-and-hill.forumactif.com/t69-ezra-alexander-easyj

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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 14:48

Re bienvenue avec ce perso.
Comme il a de belles lèvres
Bon succès pour la rédaction de ta fiche.
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Vidarr Fletcher

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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience EmptyJeu 19 Nov 2020 - 15:07

@Ezra J. Alexander : Merciii beaucoup luv
Probablement quelques catastrophes avec plein de câlins de miel drama
(Ah oui je le connais également celui-là! Heureusement mon Vidarr a plus de charme tout de même Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience 3900431448 )

@Katherine Perry : Merci la belle ! please
Je ne te le fais pas dire hihi
C'est bien gentil heart
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MessageSujet: Re: Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience Empty

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Vidarr Fletcher ¤ You had a near life experience

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