Oprah Ito

“Music expresses that which cannot be put into words and that which cannot remain silent”
― Victor hugo

Caractère

Oprah a autant de facettes de sa personnalité qu'il n'y a de genres de musique. Certains plus doux, d'autre plus violent.  Il est donc très compliqué de la cerner ou de la ranger dans une case.

Mettez lui des barrières et elle deviendra aussi houleuse que la mer. Ouvrez lui votre coeur et elle se montrera plus douce que la bise florale du printemp. Un petit petal de rose qui semble si fragile mais qui est plus solide que la glace. Oprah s'est forgée elle même, s'est crée un monde dans lequel elle se sent bien; un monde fait de sensibilité et de poésie. Elle est attentive et attentionnée, généreuse et amicale. Bien que sa timidité la freine parfois.

Une personnalité qui ne colle, diront-on, pas avec ses ambitions de vie. Alors que son parcours dans la musique était tout tracé depuis sa petite enfance, son esprit curieux s'est laissé tenté par la science. La noirceur des crimes ne l'affrait guère et c'est avec plaisir qu'elle donnera de son temps pour faire avancer les enquêtes. La musique est donc son monde parallèle, un échappatoire plus que nécéssaire.

Oprah aime l'eau, aime le sable, aime le vent dans ses cheuveux noirs. Elle protège les plus faibles mais aide les plus forts. Oprah est maître de ses émotions, maître de ses choix et de sa vie.

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Derrière l'écran

Histoire

C’est comme ça qu’Oprah explique le peu de souvenirs qu’elle a de son enfance, de sa famille et de son entourage. Elevée comme l’enfant «plan B», donnée aux mains d’une gouvernante et de son aimante grand-mère paternelle, la jeune femme n’a aucune attache à ses propres parents et n’a pas hésité à tirer un trait sur le Japon.

Les seules choses dont Oprah avait gardé un souvenir inébranlable étaient sa grand-mère paternelle qui avait toujours pris soin d’elle et les longues heures d’études solitaire. La musique était devenue un refuge pour la petite fille qu’elle était. Jamais elle n’avait eu le droit de trainer dans les pattes de ses parents, jamais elle n’avait eu le droit de parler quand elle n’en avait pas l’autorisation. Mais elle s’y était fait…Jusqu’à ce que qu’elle devienne une adolescente en manque de repère et que plus rien à part les études ne compte.

Bien que le pays lui manque, elle ne regrette pas une seule seconde le jour où elle a pris le téléphone et a composé le numéro qui allait changer sa vie; la personne qui allait la sortir de ce nid noir. Elle n’a jamais regretté le jour où elle a posé les pieds dans un pays dont elle ne connaissait ni la langue ni les coutumes ; la Norvège.

A seulement 19 ans Oprah avait derrière elle une valise lourde qui renfermait un environnement nocif. Une mère oppressante et manipulatrice qui ne cherchait qu’à se servir de ses enfants ainsi qu’un père absent et presque inexistant.

Alors quand l’occasion s’est présenté à elle et sa sœur parti de son côté, Oprah a pris sa vie en main. Avec une volonté de fer de prouver sa propre identité, elle s’envole pour Ottawa. Le Canda, une terre neutre, loin de son pays natal, loin des visages austères de son enfance. Pour la première fois, elle a pu le sentir libre. Aussitôt, elle entre au conservatoire et prend des cours d’anglais appliqué pour se fondre dans la masse. Puis grâce au permis d’étude qu’elle obtint, elle entre à l’Université et suit un cursus d’Analytique Chimique spécialité Criminalistique pendant 5 années. Grâce à ça, elle a enfin pu prétendre à la citoyenneté Canadienne, étant résidente permanente après près de 8 ans à Ottawa.

C’est son petit cocon, son havre de paix, un endroit où elle n’aurait besoin de personne.  Elle seule contre le monde, les doigts sur les cordes de son violoncelle.

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