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A l'aise blaise || Aidan Miller

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Swan Torres

Swan Torres

▲ Black Swan ▲


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Arrivée à Ottawa : 31/08/2020
Occupation : Espère faire de sa passion son métier
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Nathan
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Aidan
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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyLun 23 Nov 2020 - 19:16

♛ A l'aise Blaise

▼▲▼



Je redoutais le moment où ne serait-ce que prononcer son prénom suffirait à me bouleverser. Ça ne pouvait pas être autrement, je m'étais éprise trop rapidement de ce parfait inconnu.. il faut dire les choses telles quelles sont : nous n'étions que de brèves connaissances jusqu'alors. Une connaissance sur laquelle reposait tout mes espoirs idiots. Je pensais avoir tiré des leçons de mon expérience chaotique, blindant mon cœur de béton armé pour éviter qu'il ne souffre à nouveau. Mais pouvons nous vraiment nous protéger de la négativité extérieur ? 
J'essayait de garder l'ascendant sur mes émotions, fuyant le regard d'Aidan pour m'intéresser distraitement aux broderies de la table nappée. C'était difficile de faire mention de Nathan, surtout devant son cousin. Je ne voulait pas en parler au risque de ne pas être objective, laisser mes émotions parler pour moi, passer pour une hystérie sans cervelle. J'avais peur que l'homme en face de moi ne me juge ou ne soit pas objectif à cause du lien familial lié à cet homme qui me faisait autant de mal que de bien.
« Et qu'est-ce qu'il n'y a plus d'importance? » la question que je redoutais tombe, et je ne suis pas forcément étonnée. Difficile de ne pas se poser de questions face à mon air accablé. J'aurais voulu que ça ce passe autrement, que je sois enjouée à l'idée de mes sentiments nouveaux que je ne contrôlent pas forcément. Tout pour éviter ces interrogations et devoir formuler à voix haute la douloureuse vérité : " nous ne regarderont jamais dans la même direction ". 
« Oh? Ahem.. » je fait mine de ne pas avoir compris tout de suite pour gagner du temps, trouver les bons mots. « C'est rien c'est.. nos sentiments ne sont pas réciproques. » des sentiments Swan? Ce truc bizarre qui coule dans ma poitrine et qui fait sautiller mon cœur, ce sont des sentiments? Difficile de les décrire autrement, je ne devait pas me leurrer. J'avais mis la charrue avant les bœufs, pensant naïvement que la politesse serait gage de réciprocité, je me suis emballée. J'avais envie de me taper la tête contre la table pour m'enlever ces images de la tête : notre après-midi bourrée de tendres confidences, le bal d'halloween.. cette disparition impromptue. J'avais beau me repasser le scénario en long en large et en travers, rien ne collait avec cette fin d'histoire si désolante. Mais je n'avait aucune réponse, seulement ce dérangeant silence qui me donne des acouphènes. Tant pis..

« Chaud est un faible mot je te dirais. J'avais mis un truc léger en-dessous mais je pense que j'aurais pu aisément simplement me mettre en boxer. »
fort heureusement, j'oriente la conversation sur le bal d'halloween et le costume excentrique de mon interlocuteur. Tout en l'écoutant d'une oreille, je songeais à Nathan et aux possibilités diverses de l'avoir éventuellement déçu ou blessé, d'où sa disparition si soudaine. Je mettais de côté l'idée de l'accident, Aidan ne serait pas dans un tel état si paisible si ça avait été le cas. Je pense. J'espère. En l'écoutant, je peine à ne pas m'imaginer un Aidan nu comme un ver dans son costume de micro géant. Je ris en glissant une mèche de cheveux derrière mon oreille, amusé par le ton léger qu'à pris la conversation. « Je pense que l'année prochaine j'opte pour un tout autre genre de costume. En tout cas un truc plus léger et avec lequel je vais être capable de me mouvoir tiens. » « Pense à éviter les costumes de deux mètres de haut.. » je dit en un sourire en buvant une gorgée de mon café. « Je pense que ce serait une bonne résolution pour l'année prochaine! » je ne pouvait pas penser à la fête de l'année prochaine, ne sachant déjà pas où je serais demain. Puis il y avait tellement de chose que Nathan m'avait promis au courant de l'année, qui tombe à l'eau j'imagine : le marché du mois de mai sur les jeux vidéos, les conventions, le surf pendant l'été.. bref, j'avais du mal à me projeter au prochain bal d'halloween sans me tenir aux bras de Nate. J'étais définitivement perdue..

« Ah mais il faut être original pour se taper un film nul d'auteur je te l'accorde! » je lève les yeux au ciel pour ne pas lui tirer la langue « Crois moi que je ne fait pas ça pour plaisir, j'ai l'impression qu'il y avait un complot! » un complot dans lequel il fallait absolument que je rencontre le cousin de Nathan, qui est par ailleurs mon idole, en n'affichant qu'un seul film en projection : ce film d'auteur très nul. Je ne pouvait pas croire que c'était dû au hasard, mais parfois la vie est bien faite. Ou pas..? Je ne sais pas où cette conversation me mènera. « D'ailleurs quelque chose me dit que tu es loin de l'image gracieuse du cygne toi. Mais tu sais je me trompe peut-être aussi. » je regarde Aidan avec un air faussement choquée avant de rire « Qu'est-ce que ça veux dire ça, monsieur Miller ? Que j'ai l'air d'une cochonne ? » je répond sur le ton de l'humour, déjà un peu trop familière avec un homme qui pourrait probablement me cafter auprès de mon crush. « Crois moi, je ne suis qu'innocence et pureté incarnée ! » si on omet les images qui me sont passées par l'esprit quand j'était dans les bras de Nate, je suis tout ce qu'il y a de plus innocente. Lowl..  aujourd'hui il ne me restais plus que mes pensées lubriques et les souvenirs de son parfum sur mes vêtements. J'me fait honte..

« Je dois être honnête avec toi : ça me fait très plaisir d'entendre ça, vraiment je ne trouve pas de mot assez juste pour le dire. Merci Swan. »
je suis souris avec tendresse, ravis qu'il se sente revigorée par mes paroles. Je fait partie de ceux qui ne sont jamais en rade de paroles gentilles, surtout si elles sont réelles et peuvent faire du bien à celui qui les reçoit, en l'occurrence : Aidan. « Mais tu sais.. rien est encore perdu pour toi.. » je dit doucement avec un petit sourire « J'veux dire.. je ne suis pas la seule à être encore fan d'Aidan Miller.. » et ce n'est pas un euphémisme, on est encore pas mal nombreux à danser sur ses musiques et le défendre contre les haters. Plus qu'il n'imagine.. « Tu n'as jamais songé à .. je sais pas moi.. refouler la piste de danse ? » je dit avec un petit air complice. Rien n'est perdu " show must go one " comme dirait Queen, pourquoi s'accabler ? Ok il était accro à la bibine, aux drogues et au plaisir des femmes, et alors ? Personne n'est parfait, il ne serait pas le premier ni le dernier à tomber dans ce genre de vice. 

« Tu sais je crois que tu es bien plus que "amateur" selon ce que j'entends. Mais je me trompe peut-être » je hausse doucement les épaules à ses mots « J'ai tendance à me dire que ma parole n'est pas objective! » peut-être que je suis divine et super douée en danse mais c'est probable aussi que ça fait quinze ans que je suis une quiche lorraine. On ne se voit pas forcément quand on danse, ou alors très enjoliver! Un avis d'expert permettrait certainement de me faire une idée de mon niveau. « Tu as une idée en quoi te diriger en danse? Parce qu'il y a une mer de possibilité. Ça peut aller de chorégraphe pour des célébrité et vidéoclips, monter des comédies musicales, faire simplement partie d'une troupe de danse. C'est vaste le domaine de la danse. » j'ai du mal à suivre tant il me bourre le crâne de notions et de trucs techniques. Fort heureusement, il y a certains points qui tiltent dans ma tête quand il les prononcent : « Euh.. je voudrais danser dans une troupe et dans des comédies musicales idéalement. C'est mon rêve depuis que je suis gosse.. » je me souviens de mon enthousiasme devant Roméo&Juliette ou "Dirty Dancing" , c'est là que j'ai su que je voulais en faire mon métier.

CODAGE PAR AMATIS



@Aidan Miller
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Invité

Anonymous

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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyMer 25 Nov 2020 - 19:10

Dire que Nate était mon cousin ce n'était pas un secret d'état non plus un moment il allait avoir une copine sérieuse et inévitablement on allait la rencontrer, elle allait faire partie de la famille aussi. Puis je connaissais assez Nate pour savoir qu'il ne jouerait pas avec le coeur d'une fille, jamais. Mais sa phrase en suspend aiguisa ma curiosité. Y avait-il eu un possible quelque chose entre eux? Ok je n'étais pas au courant de TOUTE sa vie mais je savais qu'il était plutôt sérieux quand ça avait de l'importance. D'ailleurs le fait que son regard se pose sur la nappe plutôt que sur moi m'indiqua que c'était un sujet disons… sensible. Cette feinte pas du tout crédible! Ah mais elle pensait pas que j'allais m'apercevoir qu'elle faisait diversion? Cependant sa phrase me fit froncer des sourcils une seconde. Je redressai la tête la dévisageant une seconde.

- Ça m'étonne, enfin de ce que j'ai cru apercevoir au bal il semblait disons… je cherchais les mots adéquats Vraiment intéressé. Il ne me tient pas un journal de bord de sa vie personnelle non plus. Mais je connais Nate, il ne jouerais pas avec le coeur d'une fille. c'est peut-être pour ça que nous étions proches et que nous nous entendions bien aussi allez savoir! Il peut être maladroit mais pas malhonnête. Tu veux que je lui en glisse un mot? Maladroit…. pour ne pas dire En fait on est des gros relous dans la famille.. Bon je m'avançais peut-être sur un terrain glissant aussi, il se peut qu'elle ne l'intéresse pas mais encore là… non j'en doutais. Enfin j'essaierais de parler avec lui.

Pour le moment je voulais le dérider un peu en lui disant que j'avais presque entrer en ébullition dans ce costume à la con! Heureusement je portais un pantalon léger et une camisole mais je crois que l'option boxer simplement aurait été meilleure. Puis il y avait un avantage à faire le clown, ça remontait un peu le moral. La preuve la jeune femme laissa un rire s'échapper. Aidan: 1 Swan 0. Puis ça chassai le nuage de tristesse qui avait pointé dans ses prunelles. Donc à sa proposition je claquai des doigts en pointant un index en sa direction.

- Bonne idée. Alors je pensais opter pour un mètre et demi en fait. Ou un costume de mec de plage… je sais pas trop en fait. dis-je en me tapotant la lèvre inférieure faisant mine de réfléchir.

Encore là est-ce que je serais seul comme les pierres encore? Étrangement la présence d'Eva au bal m'avait plus que ravie, ça avait même embelli ma soirée. Enfin quand elle arrivait quelque part elle embellisait toujours tout. Je la trouvais renversante de beauté, elle me fascinait, aiguisait ma curiosité même. Il faudrait vraiment que je l'appelle… ah non… j'ai même pas son numéro. Quel con de ne pas lui avoir demandé aussi! Je pourrais passer à son boulot? Hum… et si elle aimait pas ça? Je poussai un long soupir alors que je devrais réfléchir à la question. allons revenons sur ce film idiot tiens! C'était plutôt cocasse même!

- Un complot! Toute de suite les grands mots tiens! ajoutais-je en riant franchement.

Mais avouez que les chances étaient plutot mince que je tombe.. enfin que je m'endorme sur l'épaule d'une fille et qui avait été au bal avec Nate. Coïncidence? Peut-être. Destin? Probablement. Je ne fermais jamais totalement les portes. Peut-être jouerais-je un rôle dans leur histoire? Peut-être pas non plus mais qui sait? Mais à regarder et à discuter avec la jeune femme, quelque chose me dit qu'elle avait un côté bien espiègle, un je-ne-sais-quoi pas trop sage. D'ailleurs elle m'en fit la réponse avec son air de fausse pudique alors que je haussais lentement un sourcil lui jetant un regard plus que sceptique.

J'ai jamais dis cochonne Mlle. Swan. J'ai dit loin de l'image gracieuse du signe. Je ne pense pas m'être trompé finalement. répliquais-je sourire en coin. Je me penchai sur la table et allai chercher son regard, une lueur moqueuse dansant dans le fond de mes prunelles. Puis si tu n'es qu'innocence et pureté alors je suis plus chaste qu'un moine bouddhiste. terminais-je en me relevant.

Le compliment que Swan me fit c'était un cadeau! Disons que je savais que j'avais bien merdé, que j'avais dégringolé à la vitesse d'un TGV en à peine deux ans j'étais au fond du trou. Donc de superstar j'étais tombé à "superparia". Ok oui ma cure m'avait fait remonté un peu dans l'estime de certaines personnes et je n'avais qu'accorder que très peu d'entrevue ne voulant pas servir de porte étendard pour "ces artistes en rédemption". "Mais tu sais… rien est encore perdu pour toi…." Sur le coup je ne dis rien laissant mon regard fouiller son regard espérant qu'elle n'irait pas là où je le pensais. Puis… oui elle y alla mais en douceur ce qui me fit baisser le regard dans ma tasse et tripoter l'anse sentant la boule de nervosité se former au fond du ventre. Un peu comme un gros noeud électrique qui pouvait m'étouffer. Je pris une inspiration et me pinçai les lèvres une seconde. Je secouais la tête lentement en relevant le regard.

- Non. Je n'ai pas envie de faire encore une fois le tour du monde en mode fusée. Pas envie non plus d'avoir cette tonne de concerts qui ne me donnera plus de vie ensuite. La gloire et le succès c'est vachement cool je ne dirais jamais le contraire. C'est les à côté qui le sont moins. Je pris une gorgée de café que j'avalai lentement avant de me redresser sur ma chaise. Je sais que ce n'était pas clair ce que je disais et je voulais être un peu transparent avec la jeune femme, au pire ça fera la une des journaux demain et je me coltnerais les journalistes tiens! Je sais que j'ai été très évasif sur… sur ma fin de carrière. Tu sais avant je n'ai jamais été quelqu'un qui buvait énormément. Mais avec les soirées, les promotions, les gala et j'en passe… c'est rapidement devenu indispensable. Ensuite gérer la pression d'être parfait, être toujours à la hauteur de ce que la public veut, ton agent, les producteurs, les troupe de danseurs… C'est là que la drogue est devenue indispensable. Je devais être au top, toujours. Je fis un pause prenant une inspiration en croisant les mains sur la table. Je me suis aperçut que… j'étais rendu incapable de gérer toute cette pression soir après soir. Jour après jour. Ok les spectacle de danse avec mes étudiants, un petit concert ici et là. Accompagné un chanteur amateur dans un bar ça va. Mais je ne pense pas recommencer non. Mon travail maintenant est d'aviser mes étudiants de justement faire attention aux pièges du show buisness. C'est moins disons "glorieux" mais c'est ma petite part. Puis on ne sait pas de quoi l'avenir est fait non? Mais pour le moment, je me plait dans ce que je fais.

Ouais…. je venais peut-être de réduire ses espoirs à néant mais autant être honnête. Je repensais au spectacle où Eva était, elle m'a vu tenter de reprendre sur moi une fois notre numéro terminé. Les mains sur le murs alors que je tentais de ne pas flipper, de ne pas tomber dans une crise de panique. C'était difficile de se rendre compte que ce pourquoi on avait bossé une bonne partie de notre vie nous rendait malade en fait. Mais on sait pas où la vie nous porte alors qui sait un jour. Mais pour ce qui est de la jeune demoiselle devant moi elle avait des rêves pleins la tête et je ne voulais aucunement la décourager non plus.

- Si tu avais été si mauvaise tu crois pas que quelqu'un te l'aurais dit avec le temps? dis-je avec un petit sourire Avec les années on se peaufine aussi. Non je doute qu'elle soit aussi amateur qu'elle me laisse croire. Puis je voulais savoir dans quoi elle voulait se diriger aussi. La danse était vaste comme possibilité de carrière. Je hochai la tête lentement. Une troupe de danse et des comédies musicales c'était pas rien comme plan de carrière. - C'est bien. Une troupe de danse tu pourrais joindre différents artistes sur scène, fait des apparitions télé aussi. Les comédies musicales… Si tu es douée en chant en plus ça peut être un atout. Mais dis-moi, tu dis que tu en rêve depuis toute gosse. Qu'est-ce qui a fait le déclic? tu sais ce truc qui t'a fait dire: C'est ça que je veux faire?
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Swan Torres

Swan Torres

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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyJeu 26 Nov 2020 - 13:19

♛ A l'aise Blaise

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Je ne suis pas très douée pour cacher mes émotions. Quand quelque chose me trouble ou me met dans des états de tristesse pas possible, j'ai tendance à me refermer et faire comme si de rien était. Jouer l'indifférence pour ne pas avoir à répondre à des questions qui pourraient potentiellement me faire pleurer. J'ai la larme facile et c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour ne pas me rendre pathétique aux yeux de mes interlocuteurs. Une femme qui pleure pour un oui pour un non, ça ne fait pas très sérieux et on a pas trop envie de l'écouter.
J'ai fait ce constat en portant plainte à l'époque pour violence conjugale. On a pas donné suite à ma déposition par je n'sais quel enchantement. Trop larmoyante, trop baveuse pour que ce soit vrai.. ou juste flemme administrative ? Je ne saurais jamais et de toute façon il est trop tard aujourd'hui.
Mais face au cousin de Nathan, je ne voulais pas montrer ma peine. Je ne voulais pas lui prouver que son comportement m'atteignait au plus profond de mon cœur. Faire mine que je me fiche de sa disparition est plus simple que de parler de cette plaie béante dans mon cœur. Une plaie qui traduit l'espoir d'un renouveau sentimental inachevé.. je me suis encore trop emballé pour une histoire qui n'était même pas commencé. Pensant lire aux travers des lignes, discerner un semblant d'attachement envers moi, m'accrocher aux détails, aux mots qui font chanter mon cœur. Au final j'ai dégringolé du paradis aussi vite que je m'y étais envolé pendant notre brève étreinte, me laissant seule, envahis par le froid et les doutes. 
« Ça m'étonne, enfin de ce que j'ai cru apercevoir au bal il semblait disons… » je lève les yeux vers lui, triturant les bords de la nappe pour masquer mon anxiété. « ... vraiment intéressé. Il ne me tient pas un journal de bord de sa vie personnelle non plus. Mais je connais Nate, il ne jouerais pas avec le coeur d'une fille. » ce constat me faisait aussi mal qu'un coup de poing dans l'estomac. Je suis du même avis que lui, Nathan n'est pas un garçon mauvais. Je regrette presque que ce ne soit pas le cas, de ne pas pouvoir m'accrocher à un détails désobligeant pour y décharger toute ma douleur. Rien qu'une excuse valable pour décharger la faute sur lui et ne pas me sentir coupable de quoi que ce soit. Mais je ne suis pas dupe.. S'il avait l'air intéressé, c'est que j'ai du faire une erreur par après qui l'a profondément dégoûté. Ceci expliquerait son comportement étrange au moment de me quitter et sa disparition soudaine.. « Je pense que parfois il ne faut pas allez chercher.. » je répond d'une petite voix sanglotante. HA NON HEIN! Pas de larmes. Rappelle toi la musique : " plus de larmes dans le corps, plus de larmes dans la machine " bah là c'est pareil. Economise tes larmes, surtout pour un garçon que tu connais si peu !! Mais c'était bien ça le soucis enfaite.. on se connaissait mal mais on s'était tellement livré, j'avais l'impression de le connaître depuis toujours. « Je pense que le soucis viens de moi. Je doit être trop.. trop bizarre ou j'sais pas.. » je me racle un peu la gorge en baissant à nouveau les yeux, lui évitant le spectacle macabre du voile de larmes dans mes yeux. « Il peut être maladroit mais pas malhonnête. Tu veux que je lui en glisse un mot? » je lève vivement la tête en faisant voler une larmes sur la table « Non ! » spontanément, j'ai fait un petit geste vers lui pour l'arrêter dans sa lancée. Ce que je peux être dramatique quand je m'y met.. « J'veux dire.. » je me ravise, soudainement honteuse d'avoir réagis aussi brusquement. « Je.. je ne suis pas sûre que ça aide énormément que son cousin vienne lui " faire la morale " » je fait des guillemets avec mes doigts. Quelle image ça renverrait de moi? Une fille un peu lourde qui s'accroche à lui comme une moule à son rocher. Faire appelle à un membre de sa famille pour allez lui dire " hey, pourquoi tu parles plus à cette fille ? Elle te plaît pas ? " alors qu'il doit sûrement avoir ses raisons finalement.. il fait ce qu'il veux, il est grand. Agir comme ça le dégoûterais encore plus de moi, si ce n'est pire que le dégoût.. 
L'idée que Nathan puisse avoir une sale image de moi me fait encore plus mal que son absence. « Puis.. après cinq jours sans donner de nouvelles, je pense qu'il n'y a plus de questions à se poser.. » si il avait voulu quoi que ce soit venant de moi, il aurait réagit bien avant je pense.

Finalement, pour détendre l'atmosphère, Aidan commence à me parler de son costume au bal d'halloween. J'essais de me concentrer en évitant de trop penser à Nathan et à ces moments qui me paraissaient merveilleux. L'avantage avec Aidan, c'est qu'il avait le même humour que son cousin. Je pense que ça doit être de famille! En l'écoutant, je ne peux m'empêcher de rire en me couvrant la bouche avec ma main. « Bonne idée. Alors je pensais opter pour un mètre et demi en fait. Ou un costume de mec de plage… je sais pas trop en fait. » ouh faut savoir l'assumer le costume de mec de plage en pleins mois d'octobre. Même si les températures sont plus douces pour la saison, je ne faisait pas forcément la maligne avec ma robe et mes épaules dénudées. « Je pense que cette idée devrait ravir ton partenaire.. » je dit avec un regard entendu en buvant une gorgée de mon café. Je n'étais pas née de la dernière pluie non plus! Je me rappelle avoir vue un monsieur déguisé en micro aux bras d'une magnifique jeune femme déguisé en.. zombie? Je ne me rappelle plus bien. Ce que je sais, c'est qu'elle était très belle malgré le costume un peu dégueu. Je m'étais même fait la réflexion au cours de la soirée " comment diable peut-elle être aussi renversante en se déguisant pour faire peur ? " de la jalousie ? Peut-être un peu. Je ne pouvait pas me venter d'être aussi belle qu'elle dans n'importe quelle situation du quotidien, bien au contraire. Ma vie serait tellement plus facile pourtant.. 
D'ailleurs, je pense que plus d'une fille sera ravis de voir le grand Aidan Miller se pavaner en maillot de bain! Je pense qu'il y aura beaucoup plus de monde l'année prochaine que cette année suite à un déguisement aussi osé. « Ne fait pas l'innocent.. » je dit pour essayer de désamorcer une potentielle excuse vaseuse « Votre attirance l'un pour l'autre était palpable d'un bout à l'autre de la pièce.. » même si à ce moment là je n'était pas rassuré et que je voulait prendre mes jambes à mon cou, je sent ces choses là. Quand ça me concerne, je suis une véritable quiche ! Mais quand ça concerne les autres, vous pouvez m'appelez docteur love.
« Un complot! Toute de suite les grands mots tiens! » j'ai tendance à penser que rien est du au hasard, surtout pas en ce moment. Je suis en " froid " avec Nathan et bizarrement je tombe sur son cousin dans une salle de cinéma ? Ottawa n'est pas non plus immense mais sur 1 million d'habitants, quelle pourcentage de chance j'avais de tomber sur Aidan Miller en personne ? C'était proche de zéros et pourtant.. je devrais jouer au loto ce soir, on sais jamais! 
« N'essayez pas de changer de sujet, monsieur Miller! » je dit d'un air taquin en le voyant esquiver le sujet de la belle brune du bal d'halloween. 
Pour apaiser mon coeur de ses maux, je voulait me concentrer sur la potentielle idylle (naissante?) de ce monsieur. Et il n'avait pas intérêt à me sortir des excuses comme quoi sois disant c'était son amie ou quoi. Bon, quand j'y pense, Nathan ne m'a même pas présentée comme une amie au bal et le voilà disparu. Peut-être qu'il faut quand même y voir comme un présage de quelque chose finalement..?

« J'ai jamais dis cochonne Mlle. Swan. J'ai dit loin de l'image gracieuse du cygne. Je ne pense pas m'être trompé finalement. » je le regarde avec un choquée avant de me mettre à rire. Il est bien le premier à remettre en doute mon côté grâcieuse ! « Loin de l'image grâcieuse du cygne ? Je suis très vexée, monsieur Miller. Sachez-le! » je sais que je doit prendre ça sur le ton de la rigolade, même si je connaît encore très peu Aidan, je me doute qu'il n'est pas du genre à dire des trucs pour faire du mal. Un autre point commun avec Nathan, il n'est pas médisant pour un sous, bien au contraire, c'est ce que je ressens. Mais si je ne suis pas grâcieuse, qu'est-ce que je suis ? Une bourrine ? Un éléphant dans un magasin de porcelaine ? Ouais bon ça c'est vrai, je suis extrêmement maladroite. C'est pas nouveau ! Mais manquer de grâce quand on veux faire de la danse son métier..? Hmh, mauvaise idée. Ou alors il parle de grâce psychologique ? Ouah, je suis perdue. Ok, j'ai eu des pensées lubriques dans les bras de Nate, mais je ne suis qu'une femme en manque de contacts physique.. « Puis si tu n'es qu'innocence et pureté alors je suis plus chaste qu'un moine bouddhiste » ah, il veux la jouer comme ça ? Très bien. « Justement, je me disais bien avoir aperçu les débuts d'une lourde calvitie! » je dit faussement inquiète en analysant de plus prêt son crâne. Bien évidemment, je mentais, il avait encore la chance d'être épargné par la malédiction de la perte de cheveux! Pour combien de temps, je ne sais pas, mais ça me plaît de l'embêter à ce sujet. J'imagine que les hommes proche de la quarantaine sont plus inquiets à ce sujet que pour n'importe quoi.

La plaisanterie mise de côté, nous abordons le sujet de sa carrière et je sent dès mes premiers mots que c'est encore très fragile pour lui. Je viendrais presque à regretter d'en parler, mais je sais que l'espoir pourrait lui redonner du poil de la bête. « Non. Je n'ai pas envie de faire encore une fois le tour du monde en mode fusée. Pas envie non plus d'avoir cette tonne de concerts qui ne me donnera plus de vie ensuite. La gloire et le succès c'est vachement cool je ne dirais jamais le contraire. C'est les à côté qui le sont moins. » je lui laisse le temps de boire son café, écoutant religieusement ses paroles sans piper mot. J'aimerais pouvoir rebondir et assumer mes convictions, mais je me force à écouter la suite de son récit pour mettre en place mon argumentaire. Je sais que le monde du spectacle, ce n'est pas que les strass et les paillettes! J'en suis beaucoup plus consciente que la plupart des jeunes artistes en devenir qui veulent la gloire et l'argent comme seul carburant à leur bonheur. Je pense que c'est ce qui me différencie des autres : j'ai les pieds sur terre et je n'ai pas envie de faire ça pour la fame ou l'argent, juste pour le plaisir de fouler les planches d'un théâtre. 
« Je sais que j'ai été très évasif sur… sur ma fin de carrière. Tu sais avant je n'ai jamais été quelqu'un qui buvait énormément. Mais avec les soirées, les promotions, les gala et j'en passe… c'est rapidement devenu indispensable. Ensuite gérer la pression d'être parfait, être toujours à la hauteur de ce que la public veut, ton agent, les producteurs, les troupe de danseurs… C'est là que la drogue est devenue indispensable. Je devais être au top, toujours » je le regarde, laissant la compassion se lire sur mes traits. Je connaît plus ou moins les travers de sa chute monumentale de part les journaux à scandales. Mais comme indiquer, ce ne sont que des morceaux de papiers faits pour déblatérer des horreurs au sujet des artistiques. Parfois ce ne sont que des tissus de mensonges, d'autre fois ils font juste ça pour enfoncer encore plus le clous. C'est la rançon de la gloire, il faut avoir les reins solides pour supporter. C'est ce qui me fait le plus peur dans ce monde sans fois ni lois : j'ai peur d'apporter trop d'importance à l'image que je renvois, peur que ça me touche plus que je n'aurait imaginé..
C'est pour ça, j'écoutais religieusement ses paroles pour avoir une vraie version de ce moment si douloureux qui ont fait de sa carrière un enfer.
« Je me suis aperçut que… j'étais rendu incapable de gérer toute cette pression soir après soir. Jour après jour. Ok les spectacle de danse avec mes étudiants, un petit concert ici et là. Accompagné un chanteur amateur dans un bar ça va. Mais je ne pense pas recommencer non. Mon travail maintenant est d'aviser mes étudiants de justement faire attention aux pièges du show business. C'est moins disons "glorieux" mais c'est ma petite part. Puis on ne sait pas de quoi l'avenir est fait non? Mais pour le moment, je me plait dans ce que je fais. » je hoche la tête en laissant un petit temps de latence avant de répondre, un bref instant de silence qui n'était pas gênant. Ce moment silencieux me permis de réfléchir à ce que j'allait pouvoir répondre à tout ça, retournée par les aveux d'un homme fatigué par la pression de la gloire et par cette vie de bohème qu'il ne voulait pas vraiment subir. « Je sais que ce que je vais dire ne sont que des paroles d'une fille .. » je me mordille la lèvre «  .. d'une fille qui n'a pas conscience de tout ça et qui rêve un peu trop parfois. Je le sais! Mais parfois un autre point de vue et la force d'une fan, ça change la donne. » je lui souris , parlant avec douceur, prise à la gorge par des mots si forts et si profonds que je suis toute bouleversée. « Je n'ai jamais été dans confrontée à un stress pareil. Je ne sais pas si ce que je vais dire est nébuleux ou que ça ai vraiment sa place auprès d'un artiste qui a tout vécu et qui connaît les travers d'un monde plus sombre qu'il n'en a l'air.. » je me sentais même mes mots un peu trop chimériques par rapport à la dure réalité de la vie. « Mais je ne pense que.. je pense que tu devrais les envoyer chier. » je lâche ça de bute en blanc avec un sourire « Tu es Aidan Miller, un chanteur de talent et un danseur extra. Qu'importe ce que pourrait dire la presse à scandale ! Ok, tu as picolé, ok tu t'es drogué. Mais qu'est-ce que tu en as à foutre de tout ça? » je lui fait un grand sourire « Derrière toi, tu as un public. Des femmes qui font des fan-fictions sur toi, qui jouent ton avatar dans des forums RPG love to love, qui ne rêvent que d'une chose, c'est de revoir sur le devant de la scène. Et crois moi, elles se fichent pas mal de ce que tu étais avant de nous quitter ! » je connait la communauté d'Aidan Miller pour en avoir fait partis, et encore aujourd'hui d'ailleurs. Bon, ok, les fan-fictions sont gênantes de malade mais ça reste une preuve d'amour d'une fan, et ça ça n'a pas de prix n'est-ce pas ? « Et tu veux que je te dise une chose ? La pression, c'est vrai, elle est insane. Mais tu sais quoi? C'est partout pareil. Que tu sois boulanger, commercial ou même carreleur.. » je pose ma main sur la sienne amicalement pour lui prouver à quel point je suis sincère dans mes propos. « On est tous confronté un jour ou l'autre à la pression douloureuse qui nous font faire des choix faciles pour éviter de la subir. La drogue et l'alcool a été ton chemin de vie, je ne vais pas te juger car je pense qu'on aurait tous choisis ce moyen de facilité. Tu n'es pas pire qu'un autre, Aidan, tu n'as pas été faible même, bien au contraire.. » je lui souris avec douceur « Tu veux que je te dise une chose ? Rien ne t'oblige à monter sur scène à nouveau si tu ne le souhaites pas, bien au contraire. Mais si ça devait arriver, il y aurait une grande différence entre aujourd'hui et  à l'époque de cette période sombre.. » je laisse un instant de suspens avant de répondre : « La jeune femme au bal d'halloween, Nathan, moi et ton public. Quoi qu'il arrive, on sera là pour t'épauler et faire en sorte que tu ne replonges pas dans tes vices! Parce que l'amour de nos proches est le seul remède pour combler les doutes et la pression, crois moi j'en sais quelque chose.. » je me recule légèrement en m'adossant à ma chaise, fière de mon laïus. « Encore une fois, rien ne t'oblige à affronter tes démons. Mais que tu saches que si l'envie te reprenait , tu ne seras pas seule.. » je bois une gorgée de mon café à moitié vide pour terminer mon récit ampli d'émotions et de sincérité. 

« Si tu avais été si mauvaise tu crois pas que quelqu'un te l'aurais dit avec le temps? Avec les années on se peaufine aussi. » je ne pouvait pas lui donner tord, mais mon esprit contradictoire est plus fort que tout « Parfois, les gens peuvent juste être gentils et ne pas vouloir nous vexer.. » bon très clairement je me cherche des excuses mais je ne voulait pas admettre qu'Aidan pouvait avoir potentiellement raison. « C'est bien. Une troupe de danse tu pourrais joindre différents artistes sur scène, fait des apparitions télé aussi. Les comédies musicales… Si tu es douée en chant en plus ça peut être un atout. Mais dis-moi, tu dis que tu en rêve depuis toute gosse. Qu'est-ce qui a fait le déclic? tu sais ce truc qui t'a fait dire: C'est ça que je veux faire? » je me replonge alors dans mes souvenirs rêveurs, songeant à cette époque où je n'était qu'une petite fille avec des ambitions pleins la tête. Malgré notre situation de précarité et nos faibles revenues, nous n'étions pas malheureux, et je pouvait rêver d'un avenir meilleure en étant certaine de l'accomplir un jour. « Je crois que c'est en voyant la prestation de " Liza Minnelli " dans Cabaret quand j'avais 6 ans .. » sa prestance, son charisme sur scène.. elle avait tout, elle était remarquable autant en chant qu'en danse. Je ne pouvait que l'envier. « Par la suite j'ai regardé pas mal de comédies musicales et ça m'a tout de suite donné envie de rejoindre cet univers. Vivre des émotions fortes et jouer tout les soirs sur scène des tableaux magnifiques.. » je ne voulait pas entrer dans les clichés, l'univers des comédies musicales est exponentiels.. un peu en France mais surtout aux Etats-Unis. Même si je ne sais pas si j'aurait un jour le courage de partir aussi loin.

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@Aidan Miller
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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyVen 27 Nov 2020 - 15:01

La jeune femme semblait plutôt chamboulée, émue même. Ok je la connaissais pas vraiment j'aurais pu laisser passer même, mais traitez-moi de fouine si vous voulez mais disons que c'est mon côté sensible qui était aiguisé. Elle semblait se ratatiner sur sa chaise et son regard fuyait le mien. Mais ça m'étonnait que Nate soit un joueur et foute Swan dans un état pareil, d'ailleurs je lui fit savoir qu'il semblait intéressé mais je n'avais pas tout les bouts et le tenant de sa vie personnelle aussi.

- Peut-être qu'il ne faut pas chercher oui mais… ça doit être un truc bien con. Tu sais une pécadille de rien. Oui parce que dans la famille… on était doués pour les trucs bien relous même ça devait être un truc génétique tiens! Quand elle affirma que le souci venait d'elle probablement ou même limite qu'elle était bizarre je haussai un sourcil dressant un sourire en coin. Alors là si toi tu es bizarre on est des débiles dans la famille. Je t'assure que niveau gros relous on doit avoir un diplôme. Ses yeux humides me serrait le coeur, putin mais elle était dans un état pas possible la pauvre. Pourquoi ça devait être si compliqué aussitôt que ça jouait sur le coeur? Pourquoi ça ne pouvait pas être simple? Trop compliqué de faire simple visiblement. Je lui proposai de parler à Nate, qui sait il avait peut-être ce gène de gros débile lui aussi. Donc quand elle s'élança dans son refus je haussai les sourcils surpris pour finalement faire un petit rire. Lui faire la morale? Non je pensais à un coup de pied au train en fait. J'avais pas vraiment l'intention de lui faire la morale tu sais. Mais si tu aimes mieux pas… Mais clairement j'allais lui demander ce qui se passait tiens! Je suis peut-être nul avec mes propres trucs de coeur mais pour les autres… alors là j'étais plutôt pas mal en fait. Surtout si Nate pouvait être bien et heureux avec une fille. Je pris une gorgée quand elle finit par me dire que ça faisait 5 jours qu'elle était sans nouvelle de lui, gorgée qui passa de travers et que je m'étouffai avec. Cinq jours? Alors je pense que je lui met une claque en plus

Mais bon parler du bal était plus léger, pas moins troublant mais plus léger, surtout comme mon costume était disons assez voyant. Donc avec une vanne bien pourrie, qui je pensais aller passer comme une lettre à la poste et que… Ma partenaire? Ah mais… c'était pas ma partenaire! C'était… c'était…. c'était quoi en fait? Étrangement elle me scotcha sur ma chaise et les mots s'envola de mon esprit alors que je la regardais avec des yeux de poisson frit. Je dois avouer qu'Eva était atrocement sexy, diablement attirante même! J'ouvris la bouche pour m'objecter pour lui dire que ce n'était pas ma partenaire et rebelotte elle me scotcha de nouveau. Non mais… de où on croit que… Bon ok ouais je l'avais quand même embrassé. Je poussai un soupir long comme ma vie quand elle me dit que l'attirance était palpable… Hé putin…. Allez!! changeons de sujet! C'était mieux! Ouais, la diriger ailleurs pour mieux parler d'autre chose que d'Eva. - Je change pas de sujet! Je… euh… disons que je vole en haut du sujet pas pareil mademoiselle.

Ah quel esquive de merde tiens! J'éclatais de rire en entendant sa réplique sur son prénom en secouant la tête. Rah la la… j'avais le chic pour trouver des explications vaseuses ma foi! Non mais si on regarde un cygne ça glisse paisiblement sur l'eau, c'est tranquille limite baba cool. Alors si je me fie à ce que je vois… je sens qu'il y a une petite part de douce folie. Mais une folie drôle je t'assure. Donc loin de moi l'idée de vous blesser gente dame, et je m'en excuse bien humblement dis-je en mettant une main sur mon coeur lui servant un sourire gentil. Mais ça se voyait dans ses gestes qu'elle avait une grâce acquise ou même naturelle. Donc je ne doutais pas qu'elle était très certainement talentueuse. Oui puis innocente… mouais à d'autres! Je pris un air faussement offusqué quand elle me parla de "calvitie". Mais comment oses-tu parler de ma calvitie! Alors là je me met en quête d'une perruque tout de suite!

Clairement j'avais pas besoin de perruque et j'avais même de la chance! Si on regarde certains hommes… il y en a qui ont moins de chance. Non pour vrai j'avais un belle tignasse alors j'espérais que ça reste ainsi pendant des années. Mais quand elle aborda le sujet de ma carrière je perdis mon sourire. Combien de fois j'avais eu cette question en deux ans? Des milliers de fois et à chaque fois je restais évasif sur la réponse. J'allais de Non j'ai pas envie. ou encore Non c'est terminé. J'aurais pu me contenter de ça, juste lui donner cette raison à la belle Swan mais… je ne sais pas quelque chose me poussait à être plus explicatif, de donner une vraie bonne réponse. Est-ce que ça allait finir dans les journaux? Aucune idée, j'avais la prétention de croire que non. Enfin on verra bien. Je me lance donc dans un premier temps de manière assez vague, assez…. assez évasif, assez moi quoi. J'étais pas fier de moi, de la direction que j'avais donné à ma vie pour aboutir au fond du trou. Deux ans de sobriété c'était fragile, très fragile même. Je luttais encore devant une bouteille de bière, ou un verre de spiritueux alors me remettre dans le bain du stress, de la pression? Non merci ça va. J'aimais ma vie comme elle était. un pseudo anonymat, une vie tranquille, paisible et avertir mes étudiants des dangers possible de cette vie si effrénée.

Ce silence qui s'installa, tranquillement. Pas un de ses silences lourd et malaisant non juste… une petite pause alors que je m'étais ouvert à une jeune femme qui voulait simplement savoir pour un retour. Un silence qui fut brisé doucement par la voix douce de Swan qui me fit relever le regard vers elle. La force d'une fan… si seulement ça pouvait effacer mes crises d'angoisses que je pouvais avoir devant l'objet de ma tentation ou en sortant de scène. J'écoutais attentivement la jeune femme répondant à son sourire gentil. Son ton était compatissant, ce qui était bien même rassurant. Je l'écoutais attentivement, parfois en fronçant légèrement les sourcils cherchant où elle en venait. Je lâchai un rire quand elle dit que je devrais les envoyer chier, si seulement elle savait comment j'en avais envie! Mais j'étais en général un bon garçon avec les journalistes et interviewers. Puis en même temps ça allait me revenir à la gueule c'est clair.

- Pardon? dis-je pour la forme ayant parfaitement compris. Moi? Moi je faisais l'objet de fanfic? Je haussais même les sourcils de surprise. Bon j'étais pas stupide je me doutais qu'il y avait des trucs avec mon visage, ma personnalité voir même des petits délires innocents de quelques fans. Non mais croire le contraire ça serait totalement stupide de ma part quand même! Je restais attentif à la jeune femme mais je doute que le boulanger ou même un plombier ai le même stress que moi. Je ne suis pas entrain de dire qu'ils sont tous baba cool c'est juste pas le même stress et il ont pas des millions de paires de yeux sur eux, mais je comprenais l'idée de la brunette. Je sais que ce qu'elle disait était juste, même véridique mais non j'aimais ma place en ce moment. J'étais en paix sur mon "X" comme on dit. La chaleur de la main de Swan quitta la mienne alors qu'une nouvelle fois la silence tomba. Un autre silence absent de lourdeur. Juste une pause pour que j'assimile tout ce que la brunette venait de me dire.

Je m'appuyais son ma chaise les bras croisé sur mon torse tournant la tête vers l'extérieur. Est-ce qu'Eva me soutiendrait? Est-ce qu'elle resterait la même que présentement en admettant - bien hypothétiquement - que je reprenne ma carrière ou elle changerait parce qu'elle serait… non, je chassais cette pensée. Cette femme est tellement parfaite et comme il faut, beaucoup trop pour un homme comme moi. Bon Nate, mes parents, ma soeur, mon frère je ne doute pas qu'ils seraient là aussi. Inquiets mais présent. Je lâchai lentement un lent soupir mon regard bleu examinant l'extérieur plutôt tranquille à cette heure.

- Tu sais Swan, je sais que tu as raison. C'est facile comme ça sur papier… Je tournai mon regard vers elle lentement pour m'appuyer sur la table. Mais j'ai toujours été gentil et bon avec les journalistes je me verrais mal les envoyer chier comme tu dis, ça serait disons, pas très bon pour un come back. Puis deux ans dans le showbizz c'est une éternité. Mais je te remercie de m'avoir dit tout ça vraiment, ça fait du bien tu sais de savoir que ce n'est pas tout le monde qui me voit comme…. je fronçais les sourcils une seconde. Un paria? Un minable? Un junkie? Un connard? comme de la mauvaise graine. Mais le calme de ma vie me va bien mais comme j'ai dis on sait jamais. Il faudrait que je garde cette petite dans mon entourage tiens! Si jamais je refoulais les planche elle sera pire qu'une hyène sur mes détracteurs tiens. Cependant je préférais changer de sujet juste arrêter de parler de ça focussont sur son parcours de jeune danseuse, valait mieux tiens.

- Alors si t'es profs n'ont pas été honnêtes avec toi c'est pas de bon prof. Mais je maintiens ce que je dis, je suis persuadé que tu es douée, appellons ça l'instinct artistique Après lui avoir demandé vers quoi elle se dirigeai en danse je hochais la tête lentement approuvant le choix des comédies musicales. Pas que je sois vraiment attiré par ce genre de spectacle mais j'en respectais énormément l'art. Alors en toute curiosité je lui demandais ce qui lui avait donné le déclic de ce rêve. Je fis un petit sourire car Liza Minelli… c'était loin de son âge mais je devais avouer qu'elle était vachement talentueuse et une voix tellement puissante!

Alors là je ne peux qu'approuver que Liza est une femme talentueuse et inspirante même. Puis si tu travaille fort je suis persuadé qu'on verra en grosse lettres ton nom sur Brodway. dis-je avec un sourire. Tu sais que moi c'est Elton John qui m'a donné envie de faire ce que je fais?
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Swan Torres

Swan Torres

▲ Black Swan ▲


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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptySam 28 Nov 2020 - 17:58

♛ A l'aise Blaise

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Ce n'est pas mon genre de craquer comme ça, surtout devant un inconnu. Enfin, un inconnu qui n'en est pas vraiment un compte tenu de la carrière d'Aidan Miller. Mais là était justement le problème : j'étais entrain de perdre le contrôle devant lui qui n'avait rien demandé. Si ce n'est de comprendre où j'en suis exactement avec Nathan Carter. Je ne pouvait apporter de réponses à ses interrogations, moi même je me demande où j'en suis exactement dans cette histoire qui n'a eu ni début ni fin. Enfin si, il y avait eu un début et une fin mais aucune idée de ce qui a pu ce passer entre les deux. Une ellipse comme dans les films? La disparition soudaine de ma mémoire? Il y a forcément eu un couac quelque part pour que j'en sois ici aujourd'hui, à pleurer sur mon triste sort..
Ma maman m'avait toujours apprise à ne pas me montrer faible, cacher mes larmes et en faire une force pour continuer à avancer. D'ordinaire, je maîtrise le poker face à la perfection et sais user d'une fausse indifférence pour qu'on ne détecte pas mes failles. Mais là c'était différent.. il s'agissait de Nathan Carter, un espoir nouveau dans ma vie si morne et vide de sens. Tout semblait si lumineux quand il était là, qu'ai-je bien pu faire de mal pour qu'il me rejette à ce point? Tu t'es emballée trop vite, voilà ce que tu as fait de mal..
« Peut-être qu'il ne faut pas chercher oui mais… ça doit être un truc bien con. Tu sais une peccadille de rien. » je pense comme lui, si j'ai merdé quelque part ça devait être pour un truc débile.. un truc qui a du le toucher plus que nécessaire, c'est certains. La pression sur mon coeur ne se tarit pas, j'ai un peu du mal à respirer. Je me met vraiment dans des états pas possible pour un garçon. Mais c'est justement parce que ce n'est pas " un garçon " que ça m'empêche de respirer. J'avais fondé des espoirs sur peu de chose, me suis livrée plus que nécessaire à quelqu'un pour qui je n'était qu'une passade d'un soir? C'est difficile à croire et pourtant, prêt d'une semaine après, voilà où j'en suis.. « Il a ses raisons, certainement. Je peux parfois être maladroite et dire des choses qui peuvent être blessantes sans m'en rendre compte.. » c'est de là que naissent les quiproquos. J'ai tendance à foncer et parler sans réfléchir, m'attirant parfois des problèmes malgré moi. C'est pour ça notamment que je m'excuse assez souvent , par peur de blessé ou de mettre quelqu'un mal à l'aise. Peut-être que je ne me suis pas assez excusée auprès de Nate? Peut-être que je suis passé à côté de quelque chose d'important à ses yeux et que je n'ai pas été suffisamment maline pour rebondir dessus? Trop de questions qui resteront sans réponses .. 
« Alors là si toi tu es bizarre on est des débiles dans la famille. Je t'assure que niveau gros relous on doit avoir un diplôme. » je lui souris, touchée qu'il me rassure un peu. Parler de ce genre de chose à un élément extérieur, ça peux amener à des prises de positions. Surtout si la personne x ne connaît b et qui se réfère aux sons de cloche de a . Dans le cas d'Aidan, c'est différent : c'est son cousin, il le connaît mieux que personne sans forcément passer sa vie avec. Il sais de quoi il parle. Mais quand même.. « Merci Aidan.. mais tu ne me connais pas. Si ça se trouve j'ai vraiment quelque chose qui ne va pas chez moi.. peut-être parce qu'on ne vient tout simplement pas du même monde.. » j'ai grandis dans la précarité avec des parents essentiellement absents. Devenir adulte à six ans, s'occuper de la maison et de ses frères.. en comparaison à Nathan qui gagne bien sa vie et qui n'a pas l'air d'avoir spécialement de problèmes familiaux, je suis causette. Enfin il a sûrement déjà dû avoir des soucis, comme nous tous.. mais je ne suis au courant de rien. Il en sais plus sur moi que je n'en sais sur lui, c'est injuste.. j'ai ouvert mon cœur en lui parlant brièvement de mon passer sans rien recevoir en retour. Juste son fantôme qui plane au-dessus de nos têtes, l'empreinte contre mon cœur dû à notre étreinte et son odeur encore perceptible dans l'air. Bref, c'était comme si je m'était imaginé ce garçon si parfait, mon ange gardien ayant mis les pieds exceptionnellement sur terre avant de s'envoler pour de bon. La chance ne m'a jamais souris et ce n'est pas maintenant que ça va changer..
« Lui faire la morale? Non je pensais à un coup de pied au train en fait. J'avais pas vraiment l'intention de lui faire la morale tu sais. Mais si tu aimes mieux pas… » je souris en imaginant Aidan débouler dans l'appartement à Nathan pour lui donner un gros coup de pieds aux fesses. Le pauvre.. « Je sais pas Aidan.. il doit avoir ses raisons. On ne peux pas obliger les gens à nous aimer.. » ce serait bien triste d'ailleurs! Un véritable film de science-fiction où le gouvernement choisis notre partenaire idéal pour que la société puisse prospérer en paix.. Ok, dès ce soir je me met à mon ordinateur, c'est un blockbuster que je suis entrain de préparer. Mais pour revenir au sujet de Nathan : évidemment que je ne pouvait pas forcer Aidan à ne rien dire comme je ne pouvait pas forcer Nathan à me donner de nouvelles. Je ne lui ai pas plu, il ne savais pas comment le dire sans me vexer et a donc préféré s'enfuir sans rien dire. Même si ça n'explique pas bien le coup de bisous.. « Cinq jours? Alors je pense que je lui met une claque en plus ! » s'exclame Aidan en s'étouffant à moitié avec son café. Oui, on ne parle pas d'un ghost de deux heures mais bien de cinq jours. « Cinq jour mais avec un bisous en finalité avant de disparaître. Mais ça je pense que ça ne voulait rien dire.. » je hausse doucement les épaules, le nez piquant par les yeux mouillés que je peine à retenir. Allez bon sens, un peu de retenu Swan! Qu'est-ce qui va penser après ? Que tu n'es qu'une enfant aux rêves bien trop inaccessibles. Mais j'étais en colère contre moi : j'avais eu l'espoir au travers de regards, de ressentis, je m'était imaginé des scénarios tous plus beaux les uns que les autres, je pensait pouvoir tourner la page d'une douleur devenue trop habituelle. Pouvoir oublier mes blessures d'antan et me focaliser sur le présent, épaulée par un garçon aux qualités multiples et qui saurait faire palpiter mon cœur d'un battement nouveau. Je pensais tant de choses mais ce n'était que de la poudre aux yeux.. même ce bisous n'en était pas vraiment un. Bien qu'il fut magique tout bonnement incroyable, il était aussi éphémère et n'avait pas le même but à ses yeux comme mien : juste une obligation. Ni plus ni moins, la meilleure façon de dire au revoir à une fille pour pas lui faire de la peine, être juste gentil en lui faisant vivre la scène d'un film pour adolescents. Juste un peu de réconfort avant de continuer à vivre.. une bonne action, rien que ça. Ce constat me brisait le cœur, j'essuis distraitement la larme qui coule sur ma joue en espérant qu'Aidan ne l'ai pas vue. L'humiliation est à son comble..

Heureusement pour moi, j'arrive à changer assez rapidement de sujet en me focalisant sur Aidan et sa cavalière au bal. Même si j'ai eu la peur de ma vie ce soir là, ce n'était pas difficile de se rendre compte que Micro Man était en très bonne compagnie ce soir-là. Même si je n'arrive pas bien à me rappeler du costume de la demoiselle, je me rappelle qu'elle était très jolie et très grâcieuse dans ses mouvements. Une danseuse peut-être? Si elle était accompagnée d'Aidan, ça me surprendrait qu'à moitié! Peut-être une élève danseuse ou une collègue compagne tout simplement. Que c'est romantique..
« Je change pas de sujet! Je… euh… disons que je vole en haut du sujet pas pareil mademoiselle. »
Sa réaction me fait tout de suite rire : un mélange d'un poisson et d'une tortue en pleine étonnement. Visiblement, je venais de toucher la corde sensible et je comptais bien tirer un peu dessus. Bah quoi? Il n'y a pas que moi qui devrait parler de mes déboires amoureux. Est-ce qu'on peux vraiment parler de déboires quand il n'y a rien de concret..? Pas vraiment hein, on est d'accord. Mais je suis quand même contente que la terre continue de tourner pour certaines personnes. 
Aidan doit sûrement penser que le sujet est clos, mais pas de chance pour lui : je suis d'une curiosité maladivie ! « Elle s'appelle comment? Elle fait quoi dans la vie ? Elle travaille avec toi c'est ça ? Qu'est-ce qu'elle est belle.. » l'atmosphère plus détendue qu'avant, je le harcèle de questions avec la tête dans la main, accueillant ses confidentes comme une copine en manque de potins. « Tu l'as embrassée à la fin de la soirée ? Pitié dit moi que tu l'as rappelée après! » je fait une petite moue. Si les cousins se ressemblent un petit peu, la demoiselle n'allait pas être au bout de ses peines! Le petit bisous que j'ai partagé avec Nate était doux et timide, comme celui que Peter Parker partage avec MJ dans le célèbre film Spider Man " Home-coming " . En sois, ce n'était pas bien dérangeant, même si j'avais voulu le prolonger avant qu'il ne se sauve. J'avais été pétrifiée, le coeur emballé d'un sentiment de bonheur intense mélangé à de la peur. Autant dire que la peur s'est intensifié en le voyant disparaître presque au triple galop pour ne plus jamais avoir de ses nouvelles. J'ai l'espoir que pour Aidan et la mystérieuse inconnue, tout ce soit passé dans les règles de l'art. Et si ce n'était pas le cas, comptez sur moi pour botter le derrière d'Aidan Miller sans regrets. Le cousin payera pour l'autre!

« Non mais si on regarde un cygne ça glisse paisiblement sur l'eau, c'est tranquille limite baba cool. Alors si je me fie à ce que je vois… je sens qu'il y a une petite part de douce folie. Mais une folie drôle je t'assure. Donc loin de moi l'idée de vous blesser gente dame, et je m'en excuse bien humblement. » ok je me suis peut-être un peu emballée au sujet du manque de grâce. Je n'ai juste pas bien compris où il voulait en venir ! « Excuses acceptées! » je dit avec un sourire sincère avant de reprendre : « Mais c'est vrai que je suis un peu une boule d'énergie au quotidien. Le parfait opposé d'un cygne ! » quand on est contraint de grandir trop vite et de s'occuper de la maison très jeune, ça aide à devenir une petite speedy gonzales qui n'a pas le temps pour s'asseoir. C'est aussi un peu pour ça que j'ai commencé à danser : il fallait que je contienne cette énergie dévastatrice pour la laisser s'exprimer au travers de diverses chorégraphies. Puis je pense qu'il est inutile de parler de ma folie et mon sourire communicateur : je m'efforce de passer aux travers des éléments négatifs de la vie pour pouvoir avancer sans embûches. Malheureusement, l'épisode Nathan Carter a remis en question pas mal de choses dans ma vie.. 
« Mais comment oses-tu parler de ma calvitie! Alors là je me met en quête d'une perruque tout de suite! » j'éclate de rire, heureuse qu'il me suive dans ce délire sans queues ni têtes. Il n'est pas rare de tomber sur des gens qui n'ont pas d'humour et qui se vexent d'un rien. C'est même de plus en plus récurrent dans le monde dans lequel on vie.. je lui ébouriffe les tifs qu'il a encore sur le crâne en riant. « Don't worry, dude! Tu as encore assez de cheveux pour faire le joli cœur auprès d'une certaine brunette ! » ce que j'aimait le taquiner à propos de ça, voir sa timidité transparaître comme ses sentiments pour cette magnifique jeune femme. Malgré les doutes qui subsistent, est-ce que Nathan réagis comme ça aussi quand on parle de moi? J'en doute fortement.. ou alors je ne m'en suis pas rendu compte avant..

Le moment où je parle de la carrière d'Aidan est déterminant : je veux lui faire comprendre que sa vie artistique n'est pas terminée. Des deux côtés de l'océan il y a un public qui n'attend qu'une chose : revoir un jour Aidan Miller donner des concerts. Je le sais car je me suis souvent retrouvé dans des forums à partager avec des fans de la première heure qui mangent et boivent Aidan Miller. Bon j'avoue, elles sont parfois très flippantes! Pour la plupart ce sont des femmes qui vouent une admiration sans faille pour le jeune .. blondinet? Blond cendré ? Bon il a des cheveux et il est pas vieux donc ce n'est pas très important pour la couleur.
« Pardon? » son étonnement fait suite à mes paroles au sujet des fan-fictions j'imagine? Mon dieu qu'elle invitation bénis par le ciel. Plateforme où les femmes peuvent raconter leurs fantasmes les plus inavouables à propos du chanteur sous forme de fictions. C'est à la fois affligeant et plutôt mignon si on arrive à passer outre les scènes de sexe parfaitement bien détaillés. « Si tu es un peu en curieux, je peux te donner des adresses! » je dit avec un clin d'œil complice. Les gens ne savent pas forcément comment canaliser l'amour qu'ils portent aux stars de la musique ou même du petit écran. Si un jour j'arrive à monter sur l'échelle de la gloire, je me demande si des gens seront capable de la même chose avec mon image? Je n'ai pas la même influence en tant que danseuse que pourrait avoir les chanteurs ou les comédiens. Je pense que je serais plutôt tranquille de ce côté là..

Finalement, je cesse mon grand discours garnis d'espoir et de bonheur avec un sourire fière. Ce même sourire au moment de passer l'orale du Bac, trop contente d'avoir accomplis mon projet jusqu'au bout sans flancher. Un long silence se glisse entre nous deux, aussi doux et apaisant que le premier. Il lui faut du temps pour assimiler mes mots qui sont dignes d'une fan-girl un peu trop portée sur la niaiserie et qui n'a pas forcément les pieds sur terre. Je le regarde avec un sourire avant de boire une gorgée de café, lui laissant le temps qu'il faut pour qu'il s'exprime. Je suis consciente que ce n'est pas facile pour lui, je n'ai pas envie de le brusquer.
« Tu sais Swan, je sais que tu as raison. C'est facile comme ça sur papier… » je m'attendait à ces paroles, je ne suis pas étonnée. C'est aussi pour ça que je me suis dédouanée avant de parler, pour qu'il comprenne bien que je ne suis pas forcément la mieux placée pour parler de ça. Je suis juste une personnalité extérieure à tout ça qui donne un avis de fan à son idole. Rien de plus. « Mais j'ai toujours été gentil et bon avec les journalistes je me verrais mal les envoyer chier comme tu dis, ça serait disons, pas très bon pour un come back. Puis deux ans dans le showbizz c'est une éternité. Mais je te remercie de m'avoir dit tout ça vraiment, ça fait du bien tu sais de savoir que ce n'est pas tout le monde qui me voit comme… » je lui souris avec douceur, heureuse d'avoir pu lui redonner du baume au coeur. Mais je crois que je me suis un peu mal exprimée au sujet " d'envoyer bouler les gens " « ... comme de la mauvaise graine. Mais le calme de ma vie me va bien mais comme j'ai dis on sait jamais. » je hoche doucement la tête. La sécurité et ne pas avoir à sortir de sa zone de confort pour retomber éventuellement dans les méandres du passer? Je connaissait bien cet état d'esprit. « Ce que je voulais dire c'est.. accepte toi comme tu es. Avec tes défauts, tes faiblesses, tes moments de doutes. » je serre sa main sur la table avant de la reposer sur mes genoux « Quand je parle d'envoyer chier les gens, c'est dans le sens où : tu as le droit de te sentir mal et tu n'as pas à te forcer à être quelqu'un d'autre sous prétexte qu'on te le demande. Ne pas travestir ses sentiments, savoir dire stop la situation semble t'échapper! » je lève ma tasse de café vers lui comme pour porter un toast « Personne ne sera toi-même à ta place. » je sais bien donner des conseils aux gens, je suis un peu moins douer pour les appliquer sur moi. Comme on dit souvent, c'est le cordonnier qui est le plus mal chaussé. Mais, même si je n'ai pas forcément pu relancer la carrière d'Aidan Miller en une longue tirade, j'ai au moins pu lui redonner de l'espoir et ouvert les yeux sur la vision qu'on a tous de lui aujourd'hui. Peut-être qu'il y a encore des détracteurs qui cracheront sur lui, mais il y en aura toujours, même si tu t'efforces de tout faire à la perfection. Personne n'est parfait et on ne peux pas plaire à tout le monde encore une fois..

« Alors si t'es profs n'ont pas été honnêtes avec toi c'est pas de bon prof. Mais je maintiens ce que je dis, je suis persuadé que tu es douée, appelons ça l'instinct artistique! » Houlà, alors là c'est gênant. Même si je suis vraiment touchée par la croyance qu'Aidan met en moi, je ne sais pas vraiment où me mettre. Comment lui expliquer ça sans qu'il me juge et me prenne pour une novice? Ouh ça se corse. « Ahem.. enfaite.. » je rougis en détournant un peu les yeux sur le côté, fuir son regard le plus possible avant qu'il ne me juge totalement. « Je.. je n'ai jamais pris de cours de danse de ma vie.. » je ferme fort les yeux et me crispe un peu, lâchant ça comme une bombe. J'avais des notions de danse en regardant sans cesse des spectacles à la télévision, essayant de reproduire à l'identique les mouvements de la danseuse jusqu'à avoir les pieds en sang. Malheureusement, le manque de moyens financiers ne pouvait pas permettre à moi ou à mes frères d'exercer une activité sportive. J'ai donc appris toute seule, m'assouplissant toute seule comme une grande en imitant les ballerines du " Lac des cygnes " pendant de longues nuits blanches sans m'arrêter. Même si je n'ai jamais eu l'appréciation de professeurs expérimentés, je suis toutefois presque au même niveau que certaines en m'acharnant à m'entraîner sans relâche, tout les jours et presque toutes les nuits. Mais je sais qu'Aidan ne va pas apprécier et va vite me catégoriser en ballerine de pacotille qui n'a même pas notion de sa faiblesse artistique. C'est presque sûr.. 
Les seules fois où je me suis mise à danser en public, c'était pendant les spectacles de fin d'année à l'école. D'où le fait que je n'ai pas d'avis objectifs sur ma façon de danser..
« Alors là je ne peux qu'approuver que Liza est une femme talentueuse et inspirante même. Puis si tu travaille fort je suis persuadé qu'on verra en grosse lettres ton nom sur Brodway. » je ris, troublée par son emballement. « Peut-être pas à ce point là, mais au moins décrocher une place dans une troupe ou participer à une comédie musicale, ça serait déjà tellement fun! » avoir comme modèle Liza Minelli du haut de mes vingt-cinq ans, c'était assez étonnant! Elle était loin d'être de mon époque, et pourtant elle était si talentueuse. Elle faisait tout ce que moi je voulais faire : danser, chanter, jouer la comédie..
Je ne suis pas une mauvaise chanteuse, bien au contraire! Même si la voix est un organe qui s'exerce plus difficilement que pour la danse, à mon humble avis. 
« Tu sais que moi c'est Elton John qui m'a donné envie de faire ce que je fais? » je ris en l'entendant. Etonnement, je ne suis pas étonnée. La personnalité excentrique d'Elton John colle plutôt bien avec la danse et le répertoire musicale de mon interlocuteur. « C'est à cause des lunettes c'est ça ? » je dit tout de même pour le taquiner. Elton John a lui-aussi bercé mon enfance, notamment avec cette musique que je préfère au monde " don't go breaking my heart " qui est absolument géniale rythmiquement parlant. 
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@Aidan Miller
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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyLun 30 Nov 2020 - 18:09

Je sais que nous ne sommes pas les prix Nobels du grands génie dans la famille. On avait tous un truc bien débile qui faisait soit foirer nos trucs ou rendait perplexes notre entourage. Tenez prenez par exemple ma soeur, elle a AU-CUN filtre! Tout ce qu'elle pense finit inévitablement par sortir donc elle nous a tapé la honte plus d'une fois. Mon frère fait des blagues des fois tellement pourries que même les criquets se face palm. Mon père our déclarer sa flamme à ma mère il a été lui chanter leur chanson préférée à sa fenêtre, mais il fausse comme une casserole… bossé en plus! Alors que Nate fait ce genre de… connerie appellons ça comme ça c'était même pas surprenant en fait. Il devait avoir une faille dans notre ADN ou Dieu avait travaillé sur nos ancêtres en état complètement bourré je voyais pas autre chose sinon. Cependant de la voir aussi démolie me crevait le coeur… même si je ne la connaissais pas. au fond j'aurais pu juste m'en foutre, me dire que c'était ses trucs sa vie privée. Mais après avoir écouter un film aussi malaisant que drôle… je pense que je pouvais me montrer un minimum empathique non? Je lui fis un sourire compatissant néanmoins ne trouvant pas autre chose à rajouter, ou même une quelconque phrase réfléchie et pleine de sens. Enfin si: Les mecs ont es des gros cons mais ça elle devait déjà le savoir alors inutile de le dire. Je finis par pousser un petit soupir et me penchai sur la table en croisant les bras.

- C'est vrai on ne se connais pas, du moins pas intimement parlant. Tu crois qu'on vient de quel monde? On est pas riche, on est pas pauvre non plus mais il n'y a pas de "monde" quand on est attiré par quelqu'un. On aime la personne pour ce qu'elle est. Pas pour ce qu'on voudrait qu'elle soit. mes iris bleus fouillant les siennes prenant une petit pause pour ne pas qu'elle se décourage si vite. Ma soeur a aucun filtre, tout se qu'elle pense elle le dit. Elle nous as foutu la honte je ne sais pas combien de fois. Mon frère à un humour de merde mais tellement de merde que même les criquets se taisent tellement c'est nul. Mon père se pense un grand chanteur alors qu'il fausse à nous faire saigner les tympans alors ne pense pas que tu as fait une bêtise, enfin pas au point de l'avoir tout viré à l'envers. Nathan est plus endurant que ça. Il a peut-être eu trop de boulot aussi.

Oui bon à moins que la moitié de la ville ai décidé de faire son testament ou acheté une maison tiens! Mais quand je tentais de faire une petite blague sa phrase fataliste tomba comme une pierre. Clairement j'allais lui lancer un coup de fil, ou un texto c'est pas possible laisser une fille comme ça en pleine détresse quand même! Mais quand je sus que ça faisait cinq jours alors là j'ajoutais la claque en prime tiens!

- Hé… regarde-moi. dis-je pour qu'elle relève ses yeux humides vers moi Tu n'as pas à avoir honte de ce que tu ressens, pas avec moi. Pas avec mon passé, j'en ai fait pleurer moi aussi des filles et pas parce que je le voulais il ne faut pas être si négative d'accord? Ça va s'arranger. dis-je en lui faisant un sourire. Je vais veiller à ce que ça s'arrange même.

Cependant le sujet d'Evalyn était aussi sensible que me râper la peau sur un mur de brique. Je voulais plus mais je ne voulais pas trop m'approcher ayant peur de qui elle aimerait. La star ou l'homme. Voulait-elle vraiment vivre cette vie avec moi qui avait été une telle épave et qui se relevait à grand peine de son échec cuisant? En vrai je ne le savais pas et je n'osais pas aborder la question de peur de la réponse. D'ailleurs j'espérais qu'elle esquive le sujet et… bien je dois conclure que non finalement. Avec l'avalanche de questions qui me tombait dessus je ne pus que sourire en fait.

- Elle s'appelle Evalyn et elle est professeur de danse pour des petites ballerines dans une école de danse un peu plus bas dans la ville. Elle ne travaille pas avec moi disons que nous sommes…. des collègues. C'est con comme le mot "collègue" me laissait un goût amer dans la bouche, comme de la bile car c'était plus qu'une collègue non? Une collègue on ne l'embrasse pas dans un bal, on ne cherche pas à la coller aussitôt qu'on peut. Mais si c'était pas une collègue c'était quoi alors? Une amie avec intérêt? Encore plus dégoûtant comme descriptif non? Je fis un sourire tendre quand elle me dit qu'elle était belle. Belle était si faible en fait. Elle était merveilleuse, magnifique, rayonnante même. Je semblais si fade à côté, si morne, presque noir et blanc. Un gris sale, elle méritait un homme coloré, digne de sa beauté de son intelligence. Je hochai lentement de la tête encore un peu rêveur de l,avoir tenu dans mes bras et avoir senti la douceur si satiné de sa peau sous mes paumes. Oui elle est très belle… Mon sourire s'élargit, un peu plus rayonnant, le regard un peu plus brillant, les frissons dans mon dos était un témoin de ce souvenir si agréablement partagé. On c'est embrassé oui après que j'ai été la conduire chez-elle et euh… ok… c'est là le moment de malaise… le moment où le terme "LOSER" clignoterait en gros sur mon front. Presque une semaine…. c'est assez non pour être un gros débile n'est-ce pas? Je ne l'ai pas rappelé encore. Pas que je ne veux pas je… j'ai un… disons un détail à régler avant. un détail… Betty me taperait si elle était ici! Elle était plus qu'un "détail" en fait. C'était un bonne amie qui des fois avait un peu moins de linge. Je pris un grande inspiration ne me massant la nuque. Je… j'ai ce qu'on pourrait dire une "amie moderne" et je dois lui dire que… bien qu'on doit arrêter le "moderne" pour être simplement amis quoi. Je ne me vois pas tu sais être malhonnête envers Eva donc… héééééé merde de merde de merde de merde! C'est là qu'elle me prendrais pour un gros pervers tiens! Le baiser était magnifique! Tendre, romantique et comme à chaque fois prisonnier de notre petite bulle à nous. Le coeur voulait me sortir de la poitrine, je voulais la garder captive de mes bras pour… pour toujours en fait. J'adorais voir son regard pétiller, la manière qu'elle avait de mordre sa joue quand elle pensait avoir dit une bêtise. son ton enjôleur pour me faire captif de son monde, ses mains graciles qui me frôlait à m'électrifier tout entier. Je me sentais prêt à avoir un possible quelque chose avec elle, me perdre dans ce ciel d'amour si prometteur mais en même temps j'avais une peur terrible que tout ça ne soit que du vent. À chaque fois que je faisais un pas en avant l'inquiétude me prenait et j'en faisais deux de reculons… il fallait que ça arrête, sinon elle trouverais quelqu'un d'autre et se sera bien fait pour ma gueule tiens!

Donc je rebondis sur son prénom, qui était très beau ceci dit, mais je décelais en la jeune femme une douce folie. Une agréable, rigolote une énergie qui ne semblait pas vraiment s'éteindre en fait. AH! Je savais que j'avais vu juste! à force j'ai l'oeil tu sais. Et en passant une boule d'énergie n'est pas toujours négatif tu sais. J'en était une et parfois je le suis encore. comme quoi parfois c'est ce qui nous tiens debout et nous fais foncer dans la vie.Mais quand elle se moque de ma pseudo calvtie j'embarque simplement dans son délire finissant par replacer mes mèche ébourrifé par la demoiselle alors que je roule des yeux en secouant la tête. N'importe quoi! pourtant.. ses doigts avaient glisser au bas de ma nuque, j'avais senti ses doigts frôler mes cheveux…. Oooooooook Aidan!!! On se calme le frisson agréable tout de suite! Donc quand elle me parle de ma carrière, de ce qui était arrivé, de ceux qui espérais tellement fort que je refasse un album, une tournée, que je remonte sur les planches et en prime qu'il y avait des fanfics sur moi… Ouais ça j'avoue que ça me surprenait un peu encore après 2 ans.

- Non ça va! J'ai lu des trucs bien relous dans le courrier des fans, ça va. ça allait de la jeune fille qui voulait que "je sois son premier", à la femme seule à la maison qui me décrivait sa nuit de rêve avec moi et là je ne parle pas des mecs qui nourrisait un fantasme eux aussi. Ils seraient déçus les pauvres comme ils manquaient de courbes féminines! Enfin toujours est-il qu'après son long discours je pris un temps pour assimiler tout ça les bras croisé sur mon torse, le regard vers l'extérieur avant de lui parler.Je lui fis un sourire gentil et baissai mon regard sur sa main dans la mienne content de savoir que ce n'est pas tout le monde qui me voyait comme l'artiste déchu. ça faisait quand même plaisir.

- Tu sais que… on ré-apprends tout ça en cure? dis-je avec un sourire en coin. En fait la cure était justement là pour nous apprendre que nous n'étions pas infaillible, que des moments de doutes, de faiblesse ça arrivait et qu'on devait choisir un autre moyen que nos addictions pour les surmonter. Je comprends ce que tu veux dire, je te remercie de ces beaux mots mais je suis bien comme je suis. C'était mieux comme ça aussi, pas de pression, moins de chance de replonger. Deux ans c'est beaucoup dans le showbizz mais c'est un souffle dans une nouvelle vie de sobriété. Tout était encore fragile, précaire ok oui l'odeur maintenant me levait le coeur mais je luttais encore contre l'envie de m'enfiler une bière, un petit shoot de fort… Non valait mieux se tenir loin, très loin de la tentation. Puis si Eva me trouve ennuyeux bah… je resterais seul tiens!

Mais encore là c'était un sujet sensible dont je préférais m'éloigner pour lui dire que un bon prof lui aurait dit si elle avait eu des choses à améliorer, sinon… ben il était nul ce prof si vous voulez mon avis. Même moi je pouvais dire qui aurait besoin de bosser plus que les autres. Je vis la jeune femme se tortiller un peu sur sa chaise à ma phrase et je fronçai les sourcils.Je haussai les sourcil quand elle me dit qu'elle n'avait jamais eu de prof de danse de sa vie. Oh… ouais… bah c'était pas plus mal en fait. Apprendre en autoditacte c'était une manière aussi. Puis il y avait tellement de vidéos en ligne maintenant chose que je n'avais pas plus jeune.

- Bah c'est pas plus mal non plus. J'ai appris des chorégraphies grâce au New Kids on the Block que ma soeur aimait. Elle les écoutait en boucle et moi j'apprenais ça avant de suivre des cours. Ça donnait une pause à mes parents. je fis un petit sourire en coin Et ne te moque pas des choré boboches des années 80, c'était très à la mode. En plus elle me faisait faire de petits spectacles devant ses copines alors… Puis tu as un avantage sur moi. Il y a des milliers de vidéos en ligne, moi j'avais que la télé et Much Music. Puis c'est en pratiquant qu'on s'améliore. Je pris une gorgée de mon café mon regard sur elle. On apprenait comme on pouvait avec les moyens qu'on avait. Après tout Bieber avait été découvert grâce à Youtube non? Combien d'artistes avait été découvert dans le fond d'un bar? En étant choriste et j'en passe! Plusieurs en fait. De petits acteurs de theâtre devenus de grande star de cinéma, des choriste devenu des chanteur de ce monde, des danseurs débusqué grâce à des vidéos d'auditions. Le monde du spectacle était surtout des coups de chance du destin et je ne doutais pas que la jeune femme en ferait partie un jour. Comme cette Liza Minelli qui la faisait tant rêver.

- Han! Han! Pourquoi se contenter de rêver à juste joindre une troupe quand tu pourrais être celle qui en est la vedette? Il ne faut jamais avoir peur de rêver à plus, à mieux même. Sky is the limit comme on dit. Si j'avais arrêté mes rêves je n'aurais pas eu la carrière que j'ai eu. Ne laisse jamais personne te dire le contraire Swan, toi aussi tu peux avoir ce que tu désires si tu travailles fort.

Je relevais un sourcil comme pour appuyer mes dires. À 4 ans j'avais voulu être un showman comme Elton John, à 8 ans devenir aussi bon pianiste que lui. À 12 ans être aussi bon danseur que les NKOTB et j'y étais arrivé à force de travail, d'acharnement, d'ambition. Je ne pouvais pas regretter ma célébrité, ma notoriété parce que j'en avais eu tout les avantages et incovénients mais c'est ce qui maintenant faisait ma crédibilité quand j'enseignais, quand je donnais un conseil où qu'un de mes étudiant doutaient de lui.

- C'est costumes en fait dis-je en riant de bon coeur. Ce fut là qu'une bande d'adolescente entraient en s'esclaffant comme des gamines. Probablement une soirée entre copines à réinventer le monde et parler garçons mignon de l'école. Un petit salut de la tête quand l'une d'elle rencontra mon regard avant de porter mon attention sur Swan. Sérieusement, j'admirais son talent de pianiste et son sens du spectacle. J'avais 4 ans quand j'ai vu un spectacle à la télé et je n'ai jamais décroché. À 8 ans mes parents m'ont offert des cours de piano. J'ai trouvé ça vachement nul quand on m'a appris que des pièces classiques. Crocodile Rock, Rocketman et j'en passe ont cassé les oreilles de mes parents. Mais j'ai quand même réussi à percer. Tu sais que je l'ai croisé dans les coulisses et que j'ai jamais réussi à sortir un mot? Je fis un petit sourire contrit et si j'avais un regret c'était celui-là, n'avoir pas pu lui dire comment j'étais heureux de le rencontrer, comment il avait été une idole et que c'est un peu à cause de lui que je faisais ce métier. Mais bon… au moins je l'avais vu en vrai, je pouvais au moins me dire ça.

- Le film Rocketman je l'ai vu….

- Excusez-moi… M. Miller?


Je relevai le regard sur un des jeunes filles qui étaient entré avec ses copines. Monsieur... comme ça sonnait vieux! La pauvre jeune fille triturait ses doigts entre eux alors que je lui fis un sourire rassurant.

- On se demandait mes copines et moi si… bien… vous vouliez prendre une photo… Mais c'est ok si vous ne voulez pas aussi…

- Bien… dis-je sérieusement en fronçant les sourcils tournant un regard vers Swan l'air grave et que le visage de la jeune fille sembla se décomposer. Si tu m'appelle Aidan et tu ne me vouvoie pas je peux faire ça oui. Tu m'excuse deux secondes?

Je me levai et allai voir les jeunes filles et il me semblait que leur respiration s'arrêtaient là sur le champ. Heureusement qu'elles n'étaient que 6 sinon je serais encore là. Une photo de groupe, ensuite une avec chacune, autographe et un bref papotage leur disant que je devais rejoindre la personne avec qui j'étais. Je revins avec un petit sourire et m'assied en levant un index.

- Pas de pitch de vente sur un éventuel come back mademoiselle Swan. Ça c'est un autre avantage de la célébrité, celui de rendre les gens heureux juste parce qu'on leur a accordé deux minutes de notre temps.
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Swan Torres

Swan Torres

▲ Black Swan ▲


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Nathan
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Intervention de Nanabozo : Pas de problème viens quand tu veux


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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyJeu 3 Déc 2020 - 21:17

♛ A l'aise Blaise

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 Il est rare que je pleure. Je crois même que j’ai rarement été aussi sensible que depuis que Nathan est entré dans ma vie. En général, j’essaie de dissimuler mes larmes à travers un sourire ou une plaisanterie. C’est tellement plus simple d’être cataloguée comme étant un peu folle que complètement larmoyante, un statut que je n’assumerais pas au quotidien. Ça m’a déjà fait défaut à une certaine époque de ma vie où je rentrais avec des bleus, je ne voulais pas réitérer l’expérience. Mais, du jour au lendemain, Nathan avait fait s’envoler en éclat mes principes les plus encrés. J’étais devenue une boule de larmes se lamentant sur son sort et laissant couler à flot à la moindre occasion. J’étais un peu gênée de laisser libre à ma détresse en compagnie d’Aidan, grande star de la pop et cousin proche de la raison de mes troubles. Quand on dit que la vie est mal fichue, ce n’est pas un euphémisme ! J’aurais tant aimé jouer l’indifférence face à lui, montrer que je suis une femme forte au tempérament de guerrière, garder ne serait-ce qu’un peu de dignité. Même si je pense avoir perdu cette dernière sur mon siège dans la salle de cinéma. Bon, j’avoue que reluquer des fesses qui font de la gym ça aide à ne plus se sentir mal à l’aise, c’est même un remède miracle ! A présent, c’est comme si nous pouvions tout conquérir lui et moi. La sphère de la gêne c’est dissipé, laissant à la place une atmosphère mystérieuse, oscillante entre la confiance et la pudeur. Mais je n’allais pas me voiler la face, je n’ai rien d’une guerrière ou d’une femme forte. Ça c’était le rôle de Ruby pour nous deux, moi je n’étais qu'une suiveuse un peu trop émotive.  

« C'est vrai on ne se connais pas, du moins pas intimement parlant. Tu crois qu'on vient de quel monde ? On n'est pas riche, on n'est pas pauvre non plus mais il n'y a pas de "monde" quand on est attiré par quelqu'un. On aime la personne pour ce qu'elle est. Pas pour ce qu'on voudrait qu'elle soit. » les yeux rivés sur la table, je fuis son regard insistant. Je me sens comme une petite fille qui se fait sermonner. Je me cherchais peut-être des excuses pour expliquer son comportement, une raison suffisamment bête pour ça explique au moins un quart du bazard. Moi qui suis issue d’une famille à faible revenus, je n’ai rien à envier à ses ex-copines qui doivent être bien plus intéressantes que moi. Je ne suis pas du même monde qu’eux, malgré les efforts d’Aidan pour me faire penser l’inverse.  « Ma sœur a aucun filtre, tout ce qu'elle pense elle le dit. Elle nous a foutu la honte je ne sais pas combien de fois. Mon frère à un humour de merde mais tellement de merde que même les criquets se taisent tellement c'est nul. Mon père se pense un grand chanteur alors qu'il fausse à nous faire saigner les tympans alors ne pense pas que tu as fait une bêtise, enfin pas au point de l'avoir tout viré à l'envers. Nathan est plus endurant que ça. Il a peut-être eu trop de boulot aussi. » j’esquisse un petit sourire à sa tirade, amusée par la description de sa famille qui semble être haute en couleurs. « Au moins vous ne vous ennuyiez pas... » je dis tristement. Je n’allais pas moi aussi me mettre à romancer ma famille formidable car elle n’était pas aussi joyeuse qu’elle : un père absent, une mère alcoolique et qui perd la tête, trois frères qui font je n’sais quoi de leurs journées, et moi pauvre petit cygne en quête de réaliser son rêve. On pourrait croire à un scénario de film dramatique décrit comme ça, mais non c’est bien de ma vie dont il s’agit.  En ce qui concerne Nathan, c’est sûrement possible que le boulot lui prenne tout son temps... mais un SMS ça n’a jamais tué personne. « Visiblement, vous êtes tous un peu pareils dans cette famille, je me trompe ? » je demande en me frottant les yeux. Heureusement que je ne porte pas de maquillage au quotidien, ça aurait été un peu gênant ! Et ce que je dis à propos de la famille n’est pas du tout péjoratif ou à prendre mal, c’est juste un constat : ils ont l’air d’être tous un peu maladroits mais si heureux de vivre. C’est rare une famille aussi humaine et peu concernée par la misère de notre monde actuel. Ils font de cette force une faiblesse. Ça commence à être relatif à pas mal de monde que je connaît ces derniers temps...  
« Hé… regarde-moi. » je déglutis et, après un temps d’hésitation, lève les yeux vers lui. Ces derniers sont légèrement rougis par les larmes. Je m’essuie distraitement la joue pour en effacer une, rebelle, qui s’écoule encore. « Tu n'as pas à avoir honte de ce que tu ressens, pas avec moi. Pas avec mon passé, j'en ai fait pleurer moi aussi des filles et pas parce que je le voulais il ne faut pas être si négative d'accord ? Ça va s'arranger. » je hausse doucement les épaules. J’ai malheureusement l’habitude que rien ne se passe comme je l’avais prévu, c’est comme une malédiction qui s’abat sur moi à chaque fois que j’ouvre mon cœur. C’était tellement difficile de croire aux paroles d’Aidan, d’espérer un peu d’espoir dans ma vie déjà si sombre. « C’est juste... » je renifle et me frotte rapidement le nez du dos de ma main. « J’ai... je n’ai jamais ressenti ça avant. Ça fait super peur et... je n’ai pas envie que ça s’arrête... » j’avoue en rougissant un petit peu. Je n’ai pas l’habitude de me livrer ainsi à cœur ouvert sur mes sentiments, surtout pas en compagnie d’Aidan qui est plus ou moins concerné par cette histoire. Dans le sens où il partage le même sens que Nate... 
« Tu sais... tout était si froid et flippant avant. Depuis que j’ai rencontré Nathan, j’ai l’impression que plus rien ne peut m‘arriver... » machinalement, je porte la main à mon ventre où je dissimule, sous mon t-shirt, les marques d’une ancienne vie. Accident de moto, coups, désastres d’un autre temps. Plus je passais du temps avec Nathan, plus j’avais l’impression que mes cicatrices se refermaient. Pourtant elles étaient toujours là, roses, boursoufflées et pas belles à voir. Mais c’était comme s'il avait un effet mystérieux sur mon être, me délivrant de mes maux et apaisant mon âme. Autant dire que sa disparition a laissé un froid glacial dans mon cœur dont je n'en suis pas sûre de revenir intacte.  
 
Pour alléger un petit peu l’atmosphère, je lui parle de la jeune femme à son bras d’un air rêveur. « Elle s'appelle Evalyn et elle est professeur de danse pour des petites ballerines dans une école de danse un peu plus bas dans la ville. Elle ne travaille pas avec moi disons que nous sommes…. des collègues. » inutile de préciser que je voudrais être Evalyn quand je serais grande : belle, grande, grâcieuse et danseuse surtout ! Mais le ton qu’employa Aidan pour parler d’elle comme une simple collègue me fit lever un sourcil interrogateur. Je n’étais pas dupe, il y a quelque chose de louche là-dessous. « Ce n’est pas très commun d’inviter sa collègue à un bal... » je dis dans un sourire lourd de sens. En vérité c’était essentiellement pour l’embêter que je dise ça, bien sûr qu’il y a des collègues qui se rendent au bal ensemble pour ne pas se retrouver seuls. La preuve étant, j’ai été invité par quelqu’un qui ne comptais même pas me rappeler par la suite donc bon, suite à ça tout est possible j’imagine. « Oui elle est très belle… » mon sourire s’adoucit en l’écoutant parler aussi tendrement de la belle brune. Aucun doute, notre star de la pop est et sous le charme de cette femme qui représente forcément plus qu’une collègue aux yeux de mon nouvel ami. Ce que j’aimerais que Nathan parle de moi avec autant de légèreté, un petit sourire en coin rêveur sur le visage. Mais ça n’arrivera jamais, autant m’impliquer dans cette histoire alors ! Vivre par procuration cette love story en devenir. Du moins si le monsieur ici présent ne fait pas la même erreur que son cousin : « On s'est embrassé oui après que j'ai été la conduire chez-elle et euh… » je me penche par-dessus la table, très à l’écoute de ce qu’il va me dire. Je ne sais pas pourquoi, ça ne me dit rien qui vaille ! Mais au moins, ils se sont embrassés, c‘est déjà un bon début. Mais je ne le félicite pas tout de suite, attendant le cœur battant qu’il finisse son récit.  « Je ne l'ai pas rappelé encore. Pas que je ne veux pas je… j'ai un… disons un détail à régler avant. »  Je pousse un profond soupire de déception en mettant la tête dans les mains.  Il n’y a aucuns doutes : les cousins sont de la même trempe en ce qui concerne l’amour et les nanas. « Conseil de femme : dépêche-toi de régler ce petit détail. Si ça se trouve, elle doit être dans le même état que moi à l’heure qu’il est ! » s'il ne l’a pas rappelé depuis le bal, ça fait aussi cinq jours que ça traîne et qu’elle doit se poser des questions. La pauvre ! Les Miller et les Carter ne sont vraiment pas très doués, c’est une évidence.  
 
« Je… j'ai ce qu'on pourrait dire une "amie moderne" et je dois lui dire que… bien qu'on doive arrêter le "moderne" pour être simplement amis quoi. Je ne me vois pas tu sais être malhonnête envers Eva donc… » je me laisse retomber sur le dossier de mon fauteuil, lui lançant un regard interrogateur en buvant une gorgée de mon café qui commence doucement à se vider. 
« Ne joue pas avec les mots, Aidan. Tu as un plan cul... » je dis, pas crédule. Il n’y avait rien de mal à appeler un chat, un chat.  J’avoue avoir du mal à comprendre ce concept de faire l’amour sans sentiments, de n’est pas vraiment dans ma religion. Mais je ne juge pas, il y a aucun mal à se faire du bien dans la vie ! Mais effectivement, s'il veut conquérir le cœur de la belle il devrait résoudre ses petits soucis en amont avant qu’elle ne le découvre. Sinon ça risquerait de faire des dégâts.

En ce qui concerne mon prénom et mon caractère, je ne pouvais que lui donner raison : il m’arrive souvent de courir partout et ne pas savoir me tenir assise sur une chaise très longtemps. C’est aussi la raison du pourquoi je réalise ce spectacle : le challenge et le besoin de me dépasser. M’ouais... autant me tirer une balle dans le pied ! Je n’ai jamais été aussi débordée de ma vie. Ok je me dépense en faisant plusieurs choses en même temps, mais je préfère largement mettre mon énergie dans la danse. Ça fait si longtemps que je n’ai pas dansé, c’est à peine si je sais encore comment on fait. 
« AH ! Je savais que j'avais vu juste ! à force j'ai l'œil tu sais. Et en passant une boule d'énergie n'est pas toujours négatif tu sais. J'en était une et parfois je le suis encore. » je ris en terminant ma tasse. « Je ne suis pas étonnée, ça se voyais sur scène. Tu mettais le feu à la piste ! » En même temps ça doit être tellement grisant de pouvoir se déchaîner sous les applaudissements du public. Je pense que ça doit être tellement intense, une véritable drogue douce de bonheur ! Je n’ai jamais eu la chance de le voir en concert, mais de ce que j’ai entendu il retournait la salle à chacune de ses représentations. Ce n’est pas parce que c’est une star mondialement connue que je vais me retenir de le taquiner ! Surtout que maintenant je suis au courant de son attirance pour Evalyn qui transparaît à chacun de ses sourires. Il est aussi piètre menteur que moi, impossible de ne pas lire sur son visage à quel point il est amoureux. Amoureux ou dans les prémices d’un amour naissant, mais je ne pouvais pas croire qu’il la considère comme une simple collègue ! 
« N'importe quoi ! » il répond alors que je le taquine sur ses chances de conclure. Il me fait un peu penser à Nathan dans sa façon de réagir. Il doit avoir conscience de l’effet qu’il fait aux femmes mais pense ne pas être suffisamment bien aux yeux de la bonne personne. C’est un cercle vicieux, se rabaisser pour au final faire attendre la demoiselle et probablement perdre ses chances. Je ne dis pas que ça arrivera, bien au contraire. Mais si Evalyn est moins patiente que je ne le suis, Aidan ferait mieux de se bouger le train et régler ses petites affaires. 
 
En parlant de petites affaires, Aidan serait certainement très surpris de découvrir les histoires dont il fait l’objet sur l’application Whatpadd. Je suis souvent sur cette application pour assouvir ma soif de lecture ou encourager les petits écrivains en manque de visibilité. Il y a des fois où il ne vaut mieux pas trop en lire, ça brûle parfois les yeux, surtout quand on est l’objet de fantasmes tordus comme l’est Aidan dans ces écrits. 
« Non ça va ! J'ai lu des trucs bien relous dans le courrier des fans, ça va. » je le regarde d’un air compatissant. Ce n’est vraiment pas facile la célébrité, être l’obsession d’un fan un peu trop intrusif... « Fait gaffe que ça ne t’apporte pas des problèmes ! » je dis sur le ton de l’humour, quoi que quand même un peu sérieuse. Autant les gens sont parfois humbles et respectueux, d’autre fois ils sont tellement obsédés par la star qu’ils en deviennent flippants. Ce fut le cas de John Lennon, la chanteuse Serena ou plus récemment XXXTentation. Personne n'est à l’abris d’un dérapage mortel, même pas Aidan. Ou même moi quand on y pense, imaginons quelqu’un qui ne m’aime vraiment pas et voudrais se venger de mon éventuelle future réussite dans le domaine artistique. En ce moment, ça relève de la science-fiction mais imaginons quand même ! 
 
« Tu sais que… on réapprends tout ça en cure ? » je lui souris, pas du tout étonnée « Je n’ai rien inventé, je recopie seulement ce que ma psychologue me dit ! » quand on me reprochait de ne pas savoir allez bien après mon accident, de ne plus savoir sourire ou pleurer la nuit après mes cauchemars. Tout le monde ne comprend pas cette sensation morose de n’être plus qu’une enveloppe dénuée de sentiments. Privée de la joie et de l’espoir que tout s’arrange un jour...  
Mais c’est toujours la même rengaine : tout a changé depuis qu’il s’est insinué, presque fourbe, dans ma vie. Arrête de penser à lui Swan... je sais que c’est difficile mais si tu continues tu vas y laisser ton âme.  
 
« Je comprends ce que tu veux dire, je te remercie de ces beaux mots mais je suis bien comme je suis. » je hoche doucement la tête « Dans le cas contraire, tu sais où me trouver ! » enfin je doute qu’il m’appelle en première pour relancer sa carrière, mais s'il a de nouveau besoin d’un petit coup de boost, je serais là. Qu’importe s’il est de la famille à Nathan et que je risque de le croiser tôt ou tard en squattant avec son cousin. Peut-être n’était-ce pas plus mal en fin de compte, ça donnerait l’occasion de m’expliquer avec lui en tête-à-tête sur ses agissements. Même si au fond je ne suis pas certaine de vouloir me confronter à lui. Tu recommences à y penser, Swan ! Tu es incorrigible. Mais c’était difficile de ne pas penser à Nathan en compagnie d’Aidan , surtout après en avoir autant parler. 
 
Pour éviter de ne trop partir dans des rêveries, je parle d’un sujet pas mal gênant en présence d’Aidan. Offrir des cours de danse n’était pas la priorité numéro une quand j’étais petite. Sinon ça aurait voulu dire payer des activités aux quatre enfants et possiblement se ruiner en un rien de temps, déjà que nous ne vivions pas sur l’or. Mais je n’étais vraiment pas fière de l’avouer à Aidan, devenant presque illégitime comme danseuse à présent. Comme si je n’avais pas la moindre chance d’accomplir quoi que ce soit sans l’appréciation d’un autre danseur confirmé. 
« Bah ce n'est pas plus mal non plus. J'ai appris des chorégraphies grâce au New Kids on the Block que ma soeur aimait. Elle les écoutait en boucle et moi j'apprenais ça avant de suivre des cours. Ça donnait une pause à mes parents. » je m’apprête à faire un petit commentaire, le sourire taquin aux lèvres, mais il me devance rapidement : « Et ne te moque pas des chorée boboches des années 80, c'était très à la mode. » Je lève les mains en méa-culpa, faisant mine de me zipper la bouche avant de jeter la clé « En plus elle me faisait faire de petits spectacles devant ses copines alors… Puis tu as un avantage sur moi. Il y a des milliers de vidéos en ligne, moi j'avais que la télé et Much Music. Puis c'est en pratiquant qu'on s'améliore. » je hoche la tête, comprenant où il voulait en venir. Aidan n'est pas un dinosaure, mais il a évolué dans une toute autre époque, avec des moyens beaucoup plus compliqués. Mais je ne suis pas tout à fait sûre que ce soit un avantage de pratiquer essentiellement chez soi. « C’est quand même mieux d’avoir l’avis d’un expert. Tout le monde est suffisamment bête pour reproduire des tutos YouTube, mais qui dit que c’est bien recopier ? » même si j’ai acquis la souplesse d’une ballerine et que je connaît les bases du Lac des cygnes, je ne pourrais jamais savoir si je suis digne d’enfiler le corset d’une professionnelle ou si je dois me contenter du jeu vidéo Just Dance. Aidan pouvais se sentir fière d’avoir accomplis toutes ces prouesses artistiques sans l’aide de tutos ou d’un je n’sais quoi accessible à tous. C'Est-ce qui nous différencie lui et moi. 
 
« Han! Han! Pourquoi se contenter de rêver à juste joindre une troupe quand tu pourrais être celle qui en est la vedette? Il ne faut jamais avoir peur de rêver à plus, à mieux même. Sky is the limit comme on dit. Si j'avais arrêté mes rêves je n'aurais pas eu la carrière que j'ai eu. Ne laisse jamais personne te dire le contraire Swan, toi aussi tu peux avoir ce que tu désires si tu travailles fort. » c’était typiquement le genre de mots que Nathan pourrait me dire tiens : ne pas hésiter à voir plus haut, allez plus loin, ne pas laisser passer les opportunités quand elles se présentent. Je sais que c’est un domaine où il faut de l’optimisme et de l’endurance pour toujours rester In. Mais était-ce réellement ce que je voulais ? J’ai toujours été dans l’ombre des autres, progressant silencieusement sans trop me faire remarquer. Me sentirais-je à l’aise d’être en haut de l’affiche avec toutes ces paires d’yeux braquées sur moi ? Là était la question, surtout pour une petite Indienne comme moi qui n’a jamais eu de cours de danse de sa vie. « On va y allez doucement mais sûrement... » je réponds sans être vraiment trop certaine de ce que j’avançais. Je n’étais qu’aux prémices d’une potentielle carrière, je ne savais vraiment pas par où commencer.  
 
Je m’évite un stress monstre en imaginant Aidan déguisé en Elton John, ce qui ne manque pas de me faire rire. Pour le taquiner, je demande si c’est à cause des lunettes qu’il en a fait un modèle de vie :  
« Ses costumes en fait » c’est vrai que le chanteur “ Don’t go breaking my heart “ est réputé pour avoir un style vestimentaire pour le moins excentrique. Je suis son regard au moment où des adolescentes entrent dans le café en gloussant sans retenue. Je n’y prête pas forcément attention, nous avons tous déjà été adolescents, ce n’étais pas une surprise de grande envergure. Je me concentre plutôt sur la suite des mots de mon interlocuteur :  « Sérieusement, j'admirais son talent de pianiste et son sens du spectacle. J'avais 4 ans quand j'ai vu un spectacle à la télé et je n'ai jamais décroché. À 8 ans mes parents m'ont offert des cours de piano. J'ai trouvé ça vachement nul quand on m'a appris que des pièces classiques. Crocodile Rock, Rocketman et j'en passe ont cassé les oreilles de mes parents. Mais j'ai quand même réussi à percer. Tu sais que je l'ai croisé dans les coulisses et que j'ai jamais réussi à sortir un mot? » je ris à mon tour, subjuguée par son récit. J’ai l’impression d’être une petite fille qui écoute son grand-père lui parler d’une époque lointaine. Mais là ce sont des anecdotes d’une star de la pop qui doit avoir seulement dix ans de plus que moi, ce n’était presque rien. « Je sais ce que c’est, un jour j’ai croisé Léonardo Dicaprio à l’aéroport. Pas moyens d’ouvrir la bouche, et j’étais trop timide pour oser allez lui demander une photo ! » surtout qu’il n’avait pas l’air de vouloir qu’on le reconnaisse avec ses grosses lunettes noires et sa casquette. Je ne voulais pas être la fan-girl relou qui ne manque pas une occasion pour venir embêter les gens. Mais c’est vrai que c’est une occasion qui se présente qu’une fois dans une vie ! Mais mon récit n’est pas aussi palpitant que celui d’Aidan, pouvoir croiser Elton John et ne pas savoir parler tant on est sous le choc, ça doit être frustrant. Mais qui suis-je pour lui en vouloir ? L’important c’est de l’avoir rencontré en vrai !  
« Le film Rocketman je l'ai vu... » je m’apprête à rétorquer que je regrettais de ne pas l’avoir vue, mais une jeune fille viens nous couper dans notre conversation. C’était la jeune fille du groupe qui venais courageusement quémander une photo à mon ami. Je souris, attendris par son côté un peu gênée et intimidée de ce que pouvait représenter Aidan à ses yeux. Comme quoi, on parlait d’oser aborder les stars et voilà que cette demoiselle a pris son courage à deux mains ! Je suis interloquée par son aisance, à sa place je me liquéfierais sur place. Je hoche la tête pour faire comprendre à Aidan que ça ne me dérangeait pas de l’attendre et consulte mon téléphone portable. Aucun message de Nathan...  
Je consulte sa page Instagram, qui est à présent dans mes favoris à force d’aller sans arrêts dessus, et constate qu’elle est aussi inactive que lui. Je pousse un profond soupire au moment où Aidan viens s’installer en face de moi. 
« Pas de pitch de vente sur un éventuel come back mademoiselle Swan. Ça c'est un autre avantage de la célébrité, celui de rendre les gens heureux juste parce qu'on leur a accordé deux minutes de notre temps. » je range distraitement mon téléphone en lui souriant[/color] « C’était sûrement l’auteur d’une de tes fanfictions, elle a réalisé son rêve ! »je dis sur le ton de l’humour, l’affublant d’un clin d’œil complice. Blague à part, c’était un aspect de la célébrité qui m’attirais tout particulièrement : cette faculté de pouvoir distribuer de la joie à notre échelle. J’espère juste qu’elle ne m’a pas prise pour la petite amie potentielle d’Aidan ?! « J’espère juste que je ne ferais pas la Une des journaux demain ! » je dis en riant jaune, peu désireuse que Nathan s’imagine n’importe quoi en me découvrant aux côtés d’Aidan. 

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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyDim 6 Déc 2020 - 21:58

C’était horrible de voir la jeune femme aussi torturée. Est-ce qu’Eva était dans cet état aussi ou comme moi elle se demandait si elle devait faire un pas en avant? Visiblement on étaient pareil Nate et moi… trop con à se lancer vraiment mais champion pour torturer la gente féminine. Décidement on devrait faire un dîner de con avec Nate et moi en vedette. Donc je décrivis ma propre famille, qui me manquait ceci dit, mais qui n’était pas moins haute en couleur. Je fis un petit rire en hochant la tête. Ça oui on ne s’ennuyait pas surtout quand on s’y mettait tous. Donc quand la jeune femme avança que nous étions un peu tous pareil dans la famille je haussai le sourcils en hochant lentement de la tête.

- Ouais… je pense qu’il y a une déformation dans notre ADN… je ne vois pas d’autre explication sinon. D’ailleurs je la voir presque recroquevillée dans sa chaise me donnait envie de me rapprocher et de la prendre dans mes bras pour la consoler. Mais encore là je me retins. D’abord on ne se connaissaient pas, du moins en-dehors de mon empoté de cousin, donc imaginez le malaise que ça ferait! Donc quand elle releva son regard rougis vers moi je lui fis un petit sourire désolé. Désolé d’être aussi relous, désolé d’être aussi cons, désolé d’être aussi bras cassés. Mais j’étais certain que c’était une poussière de connerie, un petit truc de rien qui s’arrangerait. Mais quand elle s’ouvrit à moi, du moins un peu plus, je fis un petit sourire tendre. Alors là si elle était pas amoureuse de Nathan je crois que j’allais vraiment lui taper la tête moi à ce petit bourreau des coeurs! Je m’appuyai sur la table et fouillai son regard.

- L’amour fait peur Swan. Parce qu’il peut être disons méchant, malsain mais en même temps de l’autre côté il peut être merveilleux, magnifique et tellement étourdissant! Et de ce que j’entends… c’est ce que tu ressens. Il ne faut pas avoir peur de plonger. Appelle-le, texte-le et dis-lui exactement ce que tu viens de me dire. Il ressent peut-être la même chose, en fait je le pense même à 100% de là qu’il soit…. disons silencieux. je pris une inspiration avant de continuer. Les femmes que moi j’ai connu, avec lesquelles j’ai été en couple ça ne c’est jamais vraiment fait dans l’intimité, je vivais ça à la face du monde de même que les ruptures. Mais chacune d’elles, sans exception, je me sentais toujours un peu con en les draguant. Et chacune d’elles, peut importe comment ça c’est terminé, m’ont donné des ailes comme Nate semble le faire.

Elle pouvait tellement tout aller déballer à un journaliste people demain matin! Elle avait tout en main pour se faire un beau pactole, mais étrangement, je ne la sentais pas aussi avide de pouvoir et avoir soif d’argent. Peut-être pour ça que je me livrais un peu plus. Donc quand elle me lança sur Evalyn se fut mon tour d’être déstabilisé, transporté ailleurs. Dieu que je ne la méritais pas! Ouais bien… Collègue est un bien grand mot. Mais je ne l’ai pas invité on c’est croisé là-bas. VOILÀ!!! Un loser de plus à mon tableau! Non mais quel naze je suis putin!! Mais peut importe je n’étais pas avare de compliment sur elle, j’aurais pu la décrire pendant des heures et je me contentai de “très belle” en souriant, les frissons me parcourant le corps. Chaque détail de cette soirée était ancré dans ma tête au fer rouge. La douceur de ses lèvres, la chaleur de son petit corps, ses mains sur ma peau. Et moi je fais quoi? Je ne la rappelle pas en me posant encore milles questions. Oui quel… CONNARD! Ouais je sais… et avec ce que tu me dis… elle doit tellement se poser de questions la pauvre.

Ouais on avait vraiment un truc dans notre ADN dans la famille. Un trouble génétique transmis par nos ancêtres tiens. Je peux les emmerder d’ailleurs? Mais avant je devais dire à Betty que nous devions arrêter nos escapades dans le lit à la moindre occasion et simplement rester des amis avec des vêtements. D’ailleurs ma tentative pour utiliser des mots disons correct se voua à l’échec quand Swan utilisa les mots plus cruement. Euh… je…. ouais. J’ai un plan cul… Tu sais que je tentais de prendre des beaux mots polis? terminais-je en souriant.

Swan, le petit cygne à l’énergie débordante… je pense qu’on se reconnaît comme énergique. Incapable de rester en place, toujours sur une jambe, pris dans milles projets tout pour ne pas rester assis à broyer du noir quoi. Ah ça ce n'est pas tant l'énergie, mais l'adrénaline aussi. Ça aide à tenir la scène et la foule en délire. J'aimais la vague d'amour du public, c'était tellement grisant, étourdissant. C'était tellement petit ce que je leur offrais. Deux heures dans leur vie, une petite pause pour ne penser à rien sauf s'amuser. Mais c'était fini, enfin pour les gros spectacles dans les gros amphithéâtres. J'aimais bien les petites salles, les petites foules c'étaient parfait. Mais que je conclut avec Eva… ça je ne savais pas. Elle me trouverais peut-être ennuyant, nul et pas du tout comme elle pensait. Mais c'était rien à comparer de ce qu'elle me dit sur les filles qui faisait des Fanfic sur moi et non loin de moi l'idée de vouloir lire quoique se soit. J'ai déjà vu des trucs bien louches et même malaisant dans le courrier des fans. T'inquiètes, je réponds pas à des courriers louches. Puis il y a ça de bien à être deux ans loin des projecteurs. ajoutais avec un grand sourire satisfait. Quoique des grandes tragédies il en existait et bien trop fait par des fans un peu trop pété du bulbe. Comme les paroles de son psy qu'elle me rapportaient. J'étais curieux de savoir mais je me retins, je ne voulais pas la voir pleurer encore parce que je me suis immiscé là où il ne fallait pas. Comme ce sourire que je lui offrit quand elle me rappela qu'elle sera là pour un éventuel retour sur scène. Merci mais… n'espère pas Swan. Sinon si Nate et elle se rabibochaient je sens qu'elle allait tenter de faire de petites allusion… ou pas. Disons que ça avait secouer tout le monde ma dépendance.

Puis le sujet des chorégraphies qu'elle regardait sur le net se n'était pas plus mal, c'était bien même. Elle n'avait pas les deux pieds dans la même bottines, elle était débrouillarde. Moi j'avais que Much music… alors à côtés on était à des années lumières. Bon je savais aussi que les chorégraphie des années 80-90 étaient… disons un peu cucul. Donc quand elle me dit qu'elle n'était pas certaine que se soient bien recopié je haussai un sourcil. Si je me rappelle ce que tu m'as dit tu fais ça depuis que tu es petite et ton rêve est de rejoindre une troupe. Puis toi tu vas me faire croire que tu as simplement fait la choré sans que tu en sois satisfaite? Tu essaie de me faire croire ça à moi? Alors là permets-moi d'en douter petite. Pas de la manière dont tu m'en parle, pas comment j'ai vu ton regard s'allumer quand tu en parlais. Pas un passionné au monde ne va se contenter du minimum, non le top, la perfection c'était ÇA le but ultime de tout passionné. Et ce qui avais un peu causer ma chute aussi. Une débandade parfaite. Comme celle de rêver, d'aller plus loin dans ses rêves et accéder à ce que nous voulions. Je ne regrettais pas ma carrière bien au contraire, j'avais touché, gouté et vécu mon rêve de gamin et je crois que ça je peux en être fier. Mais à sa phrase je hochai lentement de la tête, en effet, valait mieux y aller doucement. Tranquillement, l'ascension était moins rapide donc moins de risque de chute brutale.

Puis le leitmotiv de mon rêve avait été Elton John. Son talent, ses chansons et ses costumes! C'était à chaque fois époustouflant! Mais la honte de ne pas avoir été capable de lui dire un petit mot, une toute petite phrase quand je l'avais croisé dans les coulisses! C'était pathétique à souhait! Mais on agis comment devant une idole de jeunesse sans avoir l'air stupide? Si quelqu'un a la recette je suis preneur! Ah bien là tu me rassure! Je me sens moins stupide tout à coup! dis-je trop content de me sentir…. normal? Comme tout le monde? C'est ce moment qu'une jeune fille vint à notre table pour me demander une photo avec ses copines. Ce que je fis avec plaisir. C'était plus rare que ça m'arrive ici mais elle semblait tellement mal à l'aise et elle avait été gentille alors pourquoi pas? Puis c'était des jeunes adolescentes, justement là où tout les rêves commence. en revenant j'arrêtais la jeune femme tout de suite dans son élan de pitch de vente. S'il-te-plaît ne me fais pas repenser à ça! Tu vas gâcher ce moment. Je pris une gorgée de café, la dernière relevant mon regard par-dessus ma tasse. Pourquoi ça serait si honteux d'être en ma compagnie? dis-je avec un sourire en coin. Aidan Miller vue avec une jeune beauté. Qui est-elle? Plus à l'intérieur! dis-je d'une voix d'annonceur télé avant d'éclater de rire et me mordant la lèvre le regard sur ma tasse vide laissant échapper un rire sarcastique. Il y en a eu ça des "New love?" dans ma carrière. Pas moyen de faire une sortie avec une amie ou même ta chorégraphe sans que la presse s'emballe. je relevais un regard vers elle en haussant un sourcil La rançon de la gloire comme on dit.
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Swan Torres

Swan Torres

▲ Black Swan ▲


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Nathan
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Intervention de Nanabozo : Pas de problème viens quand tu veux


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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyMer 9 Déc 2020 - 10:16

♛ A l'aise Blaise


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En écoutant le récit abracadabrantesque d'Aidan sur sa famille, je ne peux m'empêcher de l'envier : la famille Miller semble être soudée et unis malgré les hauts et les bas que nous connaissons tous à un moment de notre vie. Je suis presque jalouse, regrettant de ne pas avoir connu les moments de joie d'une famille complète, les anniversaires et les réveillons qui se veulent être des moments de partage. Chez les Torres, ce sont toujours les meilleurs moments pour songer à ce qu'aurait été notre vie avec des parents " normaux ", du genre de ceux qui n'abandonnent pas leurs quatre enfants sous prétexte que c'est trop difficile. Rien n'est jamais facile dans la vie, surtout d'élever une fratrie dans la précarité. Mais bon ça a l'air d'être un concept abstrait qui me dépasse certainement. Au moins ça a le mérite de me faire penser à autre chose, ne pas me ronger les sangs à propos de Nathan qui monopolise mon esprit depuis cinq longs jours.
« Ouais… je pense qu’il y a une déformation dans notre ADN… je ne vois pas d’autre explication sinon. » j'esquisse un nouveau sourire amusé à travers ma bouille décomposée. Il n'y a pas à dire, Aidan a vraiment toujours le mot pour rire ! Plus ça va, plus je lui trouve des points communs avec son cousin. Pas en ce qui concerne le fait de ghoster les filles du jour au lendemain mais ce petit côté taquin avec la parole qui saura faire sourire les gens les plus tristes. Comme une baguette magique, ils savent invoquer le rire instantanément. Ou alors je ne suis pas objective en ce qui concerne Nathan, mon cœur gonfle si souvent en sa présence que j'ai l'impression d'être une bécasse, un bon public trop gênant. Si souvent j'ai voulu me coller des baffes pour calmer ma nervosité... « Ou alors vous n'êtes pas faits pour l'amour ! » je dis naturellement avec un petit haussement d'épaules. Ce n'est pas forcément médisant que de reconnaître cette éventualité, tout le monde n'est pas touché par la grâce de cupidon. On a beau vouloir aimer, s'y accrocher tellement fort par peur de la solitude, des fois ça ne suffit pas. Et je crois bien que c'est mon cas, Nathan représentant cette stabilité sentimentale et cette confiance que j'avais perdue il y a si longtemps. Je ne sais pas s'il y en va de même pour Aidan, m'en voulant d'être à ce point catégorique le concernant. Qui suis-je pour juger après tout ? Moi qui n'ai pas eu de relation amoureuse depuis bientôt trois ans. Plus empotée que moi, faut le faire.
« L’amour fait peur Swan. Parce qu’il peut être disons méchant, malsain mais en même temps de l’autre côté il peut être merveilleux, magnifique et tellement étourdissant ! Et de ce que j’entends… c’est ce que tu ressens. Il ne faut pas avoir peur de plonger. Appelle-le, texte-le et dis-lui exactement ce que tu viens de me dire. Il ressent peut-être la même chose, en fait je le pense même à 100% de là qu’il soit…. Disons silencieux. » je le regarde, l'air perplexe en levant les yeux vers lui. Prête à m'opposer à ses paroles, j'ouvre la bouche mais il me coupe dans mon élan : « Les femmes que moi j’ai connu, avec lesquelles j’ai été en couple ça ne s'est jamais vraiment fait dans l’intimité, je vivais ça à la face du monde de même que les ruptures. Mais chacune d’elles, sans exception, je me sentais toujours un peu con en les draguant. Et chacune d’elles, peu importe comment ça s'est terminé, m’ont donné des ailes comme Nate semble le faire. » je me mords l'intérieur de la joue en secouant la tête « Je. enfin. Tu... tu te trompes ! Je ne suis pas amoureuse de Nathan ! » je m'exclame vivement, beaucoup trop vite pour que ce soit crédible. Balbutiements et rougeurs au visage, je ne suis pas vraiment faite pour mentir à priori ? « Je suis juste inquiète pour un ami, rien de plus... » je marmonne en fuyant son regard insistant. Vivre dans le déni est une chose, ne pas savoir ce que je ressens réellement en est une autre. Pourquoi avoir réagis aussi durement en l'entendant me parler d'amour ? L'amour et moi ça ne fait pas bon ménage, je ne l'ai jamais approché même avec mon ancien petit ami de l'époque. Peut-être avais-je tout simplement peur de m'attacher aux gens, peur qu'ils ne disparaissent et ne m'abandonnent comme mes parents avant eux ? Une chose est sûre, mes doutes se confirment quand on prend en compte la décision de Nathan de ne plus donner signe de vie. J'ai à peine eu le temps de ressentir un papillon qu'il s'était déjà envolé, emportant avec lui mes doutes et mes espoirs prématurés. Cela me conforte dans l'idée de ne pas lui envoyer de messages ou de textos, respectant sa décision de faire comme si tout ça n'était pas arrivé. Faire comme si et oublier le réconfort procuré par ses étreintes. Juste reboot la machine et mettre à jour mon cœur. Rien de plus simple non ?

Finalement, parler d'Aidan et Evalyn me fait plus de bien au moral que je l'imaginais. Se dire qu'il y a un autre couple en galère, ça a un côté réconfortant ! Et quand je parle de couple, je parle de duo bien évidemment, non mais. N'allez pas croire que je me compare à eux avec Nathan... ou peut-être bien que ... ? Non, Swan ! Pas d'ça chez toi ! Si tu ne veux pas prendre le risque de souffrir à nouveau, évite-toi tout ça et protège-toi des hommes. C'est la meilleure façon de ne pas être malheureuse. Fiou j'ai l'impression d'entendre ma mère quand je dis ça...
« Ouais bien… Collègue est un bien grand mot. Mais je ne l’ai pas invité on s'est croisé là-bas. » après un regard lourd de sens, je pousse un profond soupire en me cachant la tête dans les mains. Je ne sais pas lequel est le plus imbécile : Aidan qui n'invite pas sa belle au bal et penser que les choses se feront toute seule ou le cousin qui me ghost après un baiser. Franchement là j'hésite ! « Tu es conscient que l'inviter directement aurait facilité les choses, n'est-ce pas ? » je demande en le regardant à travers mes doigts. Au moins, Nathan avait eu le mérite de me proposer de l'accompagner. Même si finalement je ne sais pas dans quel but il a fait ça vue la situation dans laquelle nous nous trouvons. Néanmoins, en ce qui concerne Evalyn, ça aurait été un bon moyen pour elle de comprendre Aidan et de cerner ses intentions envers elle. Si intentions il y a toutefois, mais je ne suis pas dupe en voyant son regard brillé de mille feux et son sourire benêt.  
« Ouais je sais… et avec ce que tu me dis… elle doit tellement se poser de questions la pauvre. » je dodeline de la tête avec un sourire figé dans mes joues, ce dernier proche d'une ligne sur mon visage avec mes lèvres serrés. Je ne connaît pas suffisamment Eva et son caractère, mais si toutes les filles sont un peu comme moi, elle doit sûrement s'étonner de son absence si soudaine. « D'où le fait de régler tes petites affaires avant que ce soit trop tard. Ce serait dommage de rater une occasion pareille non ? » je bois une gorgée de mon café en le regardant droit dans les yeux. Je suis réellement la championne des conseils que je n'applique pas moi-même. Mais j'étais bien consciente que tomber amoureux de son crush et que les sentiments soient réciproques, c'est quelque chose qui arrive rarement dans une vie. Je serais triste qu'Aidan fasse la meilleure erreur que moi, préférant laisser partir un bonheur éventuel à des fins égoïstes. C'est toujours tellement plus facile de souffrir. Si la joie était un sentiment accessible, il n'y aurait pas autant d'œuvres qui parlent de la tristesse et du malheur. Le bonheur se trouve dans nos peines, c'est pour ça qu'il est si souvent plus facile d'écrire sur un cœur brisé qu'un baiser enflammé.  

« Euh… je…. Ouais. J’ai un plan cul… Tu sais que je tentais de prendre des beaux mots polis ? » je ris à mon tour. Ce pourrait-il que j'ai rendu Aidan Miller mal à l'aise ? Il semblerait en effet. « Quand il s'agit de ça, pas besoin d'essayer de passer pour un seigneur ! » je réponds avec un sourire en faisant tournoyer la petite cuillère dans mon café. Je n'ai jamais vraiment compris le concept de compagnon sexuel, ayant beaucoup de mal à concevoir un acte aussi important sans les sentiments qui vont avec. Mais, encore une fois, je ne suis pas bien placée pour juger : j'ai passé six ans avec un garçon pour qui je ne ressentais aucun amour, réduite à être un objet sexuel au même titre que plan cul. Mais avec la dignité en moins. « Mais si tu veux Eva, tu devrais mettre fin à ta relation avec l’autre demoiselle. Après ce n’est que mon avis ! »
Malgré mon avis très tranché, cela faisait pas mal sens avec ce qu'Aidan me racontais plus haut au sujet d'Eva. C'est vrai qu'inviter une femme au bal avec qu'il fait des cochonneries avec une autre, ce n'est pas forcément politiquement correct. Mais encore une fois je suis mal placée pour commenter alors que je n'ai même pas balayé devant ma porte.

« Ah ça ce n'est pas tant l'énergie, mais l'adrénaline aussi. Ça aide à tenir la scène et la foule en délire. » je me permets de commander une part de tarte aux pommes en écoutant Aidan, tentant de comprendre ce sentiment euphorisant qu’est de se produire sur scène devant un public. C’est vrai que ce doit être fabuleux et enivrant de pouvoir se lâcher et être réellement soi-même, sans se soucier de ce que pourrait penser les autres. Bien sûr, ce n’est pas aussi simple et le chanteur déchu n’a pas manqué de me le rappeler, me contant sa descente aux enfers causé par ce besoin constant de rendre des comptes. C’est ça être une personnalité publique ? Absorber toute la négativité sans pouvoir s’y opposer ? Arrêter d’être considéré comme un humain sous prétexte qu’on chante devant une foule pour gagner sa vie ? Et dire que je voulais carrière dans cet univers, prête à m’offrir comme appâts aux requins du monde du spectacle.   « T'inquiètes, je ne réponds pas à des courriers louches. Puis il y a ça de bien à être deux ans loin des projecteurs. » Là n’est pas le problème de répondre ou non, juste peut-être de ne pas trop proche de ceux qui semblent ne pas être louches. Les personnes les plus bizarres et aux idées les plus farfelues se fondent parfaitement bien dans la foule, j’en sais quelque chose ! Mais je n’en rajoute pas, me contentant de sourire tandis qu’on m’apporte ma part de tarte. Après tout, Aidan sais ce qu’il fait !  

Il y a tant d’éléments qui pourraient me pousser à renoncer à mon rêve : cette pression constante et les fans un peu trop indiscrets. Il n’y a pas que des bons côtés, le monde du spectacle est vil et destructeur pour une jeune artiste en devenir comme moi. Surtout si cette dernière n’a jamais eu l’appréciation d’un professeur expérimenté et qui pense pouvoir faire de sa passion son métier. Il faut vraiment que je pense à mettre un peu d’argent de côté pour espérer en apprendre un peu plus, j’ai déjà suffisamment honte d’avouer à Aidan que je ne suis qu’une novice aux espoirs plus brillants que les étoiles dans le ciel.
« Si je me rappelle ce que tu m'as dit tu fais ça depuis que tu es petite et ton rêve est de rejoindre une troupe. Puis toi tu vas me faire croire que tu as simplement fait la chorée sans que tu en sois satisfaite ? Tu essaie de me faire croire ça à moi ? Alors là permets-moi d'en douter petite. Pas de la manière dont tu m'en parle, pas comment j'ai vu ton regard s'allumer quand tu en parlais » je baisse les yeux comme s’ils pouvaient réellement me trahir, trop gênée qu’il puisse lire en moi comme dans un livre ouvert. Ai-je vraiment l’air aussi perfectionniste que ça ? C’est cette image que je renvoie aux gens quand ils m’observent ? C’est peut-être ça qui a fait que Nathan a décidé de ne pas donner suite à notre rendez-vous, il a eu peur de ce que je pouvais représenter. Peur de ce besoin de tout contrôler et la peur de jamais faire assez bien. Eternelle insatisfaite que je suis ! « Tu es trop bon observateur, Aidan. Je vais arrêter de parler avec toi ou tu risques de découvrir tous mes secrets ! » je dis sur un ton en demi-teinte, mi-sérieuse mi-taquine. Rien qu’imaginer mes secrets mis en lumière à la face du monde, j’en ai des sueurs froides. « Tu as sans doute raison. Quand j’accomplis quelque chose j‘aime bien le faire jusqu’à en être complètement satisfaite. » je reconnaît non sans mal en mangeant une bouchée de la part de pomme légèrement saupoudrée de cannelles.  « Mais j’aimerais bien qu’un jour un professionnel puisse me donner un avis objectif sur mes performances. Histoire d’avoir la certitude que je suis faite pour ce métier ! » On a tendance à être subjectif avec soi-même. Même en faisant de mon mieux pour reproduire les chorégraphies à la perfection, m’infligeant les mêmes maux qu’une danseuse classique, je ne suis pas certaine d’être aussi talentueuse qu’Aidan pourrait le prétendre. Encouragée certes, motivée à atteindre mes objectifs peut-être, mais qui sais ? Si ça se trouve je ne suis vraiment qu’une grosse quiche ! Ce n’est pas impossible, comme une enfant qui rêve un peu trop fort à des choses inaccessibles.

« Ah bien là tu me rassure ! Je me sens moins stupide tout à coup. » je lève les yeux au ciel, la bouche pleine de gâteau « Il n’y a rien de stupide à être impressionnée, même si on a tendance à oublier qu’ils sont aussi humains que toi et moi. » Humains avec un truc en plus non ? En tout cas, c’est sûrement à ça que doit penser la jeune fille en venant quémander une photo. Ces stars paraissant si inaccessibles, une source de bonheur et d’inspirations pour des petites têtes blondes à l’imagination débordante. La célébrité doit être dur à supporter, mais voir des sourires s’illuminer pour une simple photo vaut son pesant d’or. Je pense que c’est l’une des choses qui m’attire le plus dans ce métier : pouvoir apporter de la joie et du réconfort à des gens dans le besoin. Autrement que par des dons et œuvres caritatives, tendre une main indirecte vers eux. Souriante, je le regarde s’éloigner vers son public du jour avant de jeter un œil à mon téléphone. Ridiculement vide, pas le moindre éclat de vie de ce cher Carter. Je pousse un profond soupire en reposant l’appareil, écran vers la table. Je ne devrais pas être autant dans l’attente mais c’est plus fort que moi, incapable de faire le premier pas comme me l’avait conseillé Aidan un peu plus tôt. Qui étais-je pour aller à l’encontre de sa décision ? Rien ni personne à ses yeux, et c’était bien là le problème.  
Finalement, après quelques minutes où je contemplais vaguement mon téléphone face contre terre, Aidan revint à la table avec un grand sourire. Je m’empresse de le charrier un petit peu au sujet de la jeune fille bien trop émoustillée par sa présence :  

« S'il-te-plaît ne me fais pas repenser à ça ! Tu vas gâcher ce moment. » je fais semblant de zipper ma bouche avec une fermeture éclair invisible et de jeter la clé. C’est vrai quoi, on n'est jamais sûr de rien ! Tout le monde sait cacher son jeu quand ça devient un peu gênant. Je suis bien placée pour le savoir. « Pourquoi ça serait si honteux d'être en ma compagnie ? » je le regarde en haussant un sourcil « Aidan Miller vue avec une jeune beauté. Qui est-elle ? Plus à l'intérieur ! » je fais semblant de déchirer en deux le magazine qu’il décrit si bien avec une voix de présentateur télévisé. « Rien à voir ! » je réponds en riant, terminant pratiquement ma part de tarte tout en l’écoutant « C’est juste que moi et les rumeurs, ça fait deux. Je ne suis pas trop fan de ça ! » Même si je risque d’y être confrontée à un moment ou un autre. Mais c’est surtout que je ne veux pas passer pour la fille qui fricote avec les deux cousins à la fois alors qu’il n’y en a qu’un qui hante mes pensées depuis des semaines. « Il y en a eu ça des "New love ?" dans ma carrière. Pas moyen de faire une sortie avec une amie ou même ta chorégraphe sans que la presse s'emballe. La rançon de la gloire comme on dit » je hausse les épaules en baissant les yeux vers mon assiette vide.  « Il n’y a que le racoleur qui marche de nos jours ! Moi je m’en moque tant que ça ne m’atteint pas. » je tends les dents de ma fourchette vers lui, accusatrice  « Mais pas sûre qu’il n’y ai que du faux dans la presse à scandale. Par exemple, vue ta proximité avec Eva au bal, s'il y avait un journaliste dans les parages je suis sûre qu’il a tapé dans le mille en vous voyant. » j’ai un sourire en coin en imaginant déjà la couverture. Mais je pense qu’un événement pareil a forcément dû attirer des journalistes assoiffés de nouveauté. Surtout en apprenant la présence d’Aidan Miller dans la soirée ! Je devrais peut-être surveiller les marchands de journaux, ne serait-ce que pour vérifier que je ne figure pas dans les torchons de la presse people.  

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MessageSujet: Re: A l'aise blaise || Aidan Miller A l'aise blaise || Aidan Miller - Page 2 EmptyMer 16 Déc 2020 - 18:18

Clairement il y avait une faille dans notre sang. C'était pas possible être aussi stupide devant une fille. Bien en fait je savais ce qui me bloquait un peu de mon côté c'était peut-être irrationnel mais c'était toujours là en fond. Est-ce qu'elle m'appréciait pour moi l'homme ou pour l'ancienne star que j'ai été espérant un tremplin pour une éventuelle carrière? Non je ne pense pas, elle n'avait pas formulé ce vœu quand on parlait. Eva était si simple, radieuse et une beauté renversante qui me déstabilisait. Je sais que j'étais méfiant depuis ma sortie de cure mais je sais qu'elle avait… ce petit quelque chose, cette petite étincelle que j'avais rarement vu. À sa remarque je fis un sourire compatissant.

- Disons un peu gauche…

Un peu… quel euphémisme! Rendu là c'est carrément de l'imbécilité tiens! Mais quoiqu'il en soit l'amour était un sentiment si puissant, si étourdissant que je ne me voyais pas finir ma vie seul. C'était à la fois enivrant qu'effrayant un souffle et tout pouvait s'écrouler, disparaître comme ça en un claquement de doigt. Donc quand elle m'affirma que je me trompais je haussai un sourcil suspicieux, très très suspicieux même. Mouais un ami clairement…. Comme Eva était une "simple collègue" hum hum… Je n'y croyais pas et elle non plus probablement. Je pris une inspiration.

- Un ami hein? J'ai rarement vu des amis s'embrasser à la fin d'une soirée et avoir autant de termes élogieux mais si tu le dis… dis-je en levant les mains avec un sourire moqueur. Enfin je devrais faire attention sinon elle me le ramènerais sur la gueule tiens! Et si c'était ça qui poussait Nate au silence? Celui d'être ami avec elle et sans plus? Bon j'avoue se serait idiot de fairet out ça au lieu de lui dire clairement. D'ailleurs elle se plaisait à me mettre mal à l'aise la peste! Sa question me fit ouvrir la bouche alors qu'aucun son ne sortit et que je la refermais lentement. Ah bah voilà! Elle venait de me le remettre à la gueule mon commentaire de tout à l'heure.

- Ouais sûrement… mais je l'ai pas fait donc… Donc je suis un gros con voilà! De plus elle devait se poser milles questions, se retourner le cerveau alors que ce n'est pas ce que je voulais, que je ne voulais pas la faire souffrir inutilement. Je devais avouer à moi-même que là j'avais merdé solide! Mais devais parler à Betty avant, m'assurer qu'elle n'avait pas développer de sentiments envers moi. Que notre relation s'en tiendrait à l'amitié platonique et ça je devais le faire rapidement. En effet, ça serait bête de laisser passer ma chance pour une connerie. T'inquiète se sera fait. Et le plus rapide sera le mieux. Il le fallait sinon elle allait clairement m'échapper et je serais condamner à la regarder heureuse au bras d'un autre me maudissant d'avoir été le con de service qui a trop attendu et qui a laisser s'en aller une femme aussi merveilleuse. Oui je sais ça fait très mélodramatique, très… Shakespearien tiens. Ouais je pense uq'on pourrait facilement être une de ses oeuvre ou l'homme se déchire d'amour pour une femme mais qui la laisse filer comme un gros débile avec une fin tout aussi dramatique. Oui bon pas à ce point dans mon cas mais on comprend l'idée non?

- Ouais je sais mais… ça fait plus joli que "plan cul"... enfin ça sonne moins pervers disons. Ouais… ma peur de paraître pour un pervers… comme si je m'étais enfilé une armade de filles tiens! Non moi si on pouvais juste m'oublier - ou belle utopie je sais - ça m'allait. Pas que je n'avais pas du rentre dedans plus ou moins clair de certaines mamans de mes étudiantes, et dieu que j'aurais pu en profiter si j'avais voulu! Peut-être pour ça que je oyais Betty sur une base plus ou moins régulière avec l'intimité plus ou moins régulière aussi. Une seule ça évitait les rumeurs de fond du ruelles. - J'attends son appel justement, on devrait régler ça cette semaine justement. J'ai vraiment pas envie de débuter quelque chose avec Evalyn et que… bien tu sais se soit pas fini de l'autre côté. Je sais ce que c'est se faire trahir alors non je ne veux pas lui faire vivre ça. C'était une horrible douleur quand on se rendait compte que la personne sensée vous dire qu'elle vous aime va en voir un autre.

Enfin chassons ce sujet en lui parlant de ma vie d'avant. Celle ou je brillait sous les projecteurs, cette vie où la pression ne me dérangeait pas, celle ou elle était même un leitmotiv pour que j'offre le meilleur de moi-même. Je na'vais pas eu que du mauvais, j'avais eu de belles années, de glorieuses années même. J'avais rempli des amphithéatres, fait des numéros spéciaux pour des galas, superbowl, des show télévisés mais un moment la pression devient tellement lourde que… j'ai tombé dans une spirale infernale qui m'avait attiré vers le fond au lieu de me tirer vers le haut.

- Ah même après deux ans… tu serais surprise de ce que le président de mon fan club m'a dit. Mais j'avoue que c'est moins abondant et heureusement pour ma santé mentale dis-je avec un sourire en coin. J'en avais eu des demande bizarre, des objets, des photos tout aussi bizarre. Un point positif de plus pour ma vie tranquille. Mais quoiq'il en soit, j'avais apprécié chaque seconde, chaque rencontres et les foules qui envoient des doses massives d'amour. Pour le moment par contre je redirigeia mon attention sur la jeune femme alors que je remettais en doute le fait qu'elle était juste une "amateur" non e ne le croyais pas, pas comme elle m'en parlais.

- Je suis observateur parce que je suis aussi passionné que toi. Ça se voit tout de suite. Donc tes secrets devraient être saufs encore. Je l'écoutai attentivement la tête légèrement penché sur le côté finissant par me redresser légèrement mon regard allant chercher le sien. J'aimerais bien te donner mon avis mais mes classes sont pleines en ce moment. Mais si tu as envie, quand j'aurais des auditions, tu viendras. Mais ne laisses pas tes doutes entraver ton rêve Swan, si tu crois assez fort en ce que tu fais. Si tu crois fort en toi, ça convaincra n'importe quel professionnel je t'assure. Je fronçai les sourcils une seconde me rendant compte que je ne lui avait pas demander qu'elle genre de danse elle faisait. Ok j'étais bon mais il y a des danse que je ne pouvais enseigner non plus. Quel style de danse tu fait? J'ai oublié de te demander

Après ma petite photo et autographe aux jeune filles, je revins à la table heureux d'avoir pu illuminer leur soirée un peu. C'était bien peu pour moi mais beaucoup pour elles alors ça me faisait plaisir. Puis il ne fallait pas que je mente non plus: Ça me faisait un petit velours de me faire reconnaître parfois. Donc quand je pris la voir d'un annonceur télé je fis un petit rire en la voyant faire mine de déchirer un magazine. Ah tu sais les rumeurs c'est ce qui fais vivre les journaux à potins. Une photo un peu compromettante, un titre accrocheurs et HOP! C'est parti et tu en as pour des mois à répondre aux mêmes questions incessantes. Oui c'était bien quand la presse à scandale ne vous pourrissait pas la vie, j'avoue que ça donne une putin de pause. Mais l'observation de Swan me fit lever le regard rapidement dans le sien. soudain mon coeur s'emballa à mille à l'heure. Ah non… je vous en prie… pas une bordel de photo! Eva n'était pas de ce monde et si je pouvais l'en préserver ça serait plutôt pas mal.

- Pitié ne me dis pas qu'un journaliste traînais dans la salle… Ok j'avais fait de petites entrevues à la télé, à la radio locale mais rien de majeur, le truc habituel quand je prenait part à un spectacle. Quoique 5 jours sans une… ça devrait passer sous silence, enfin je l'espérais fortement.
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