Signes distinctifs : Tatouage de croix sur le bras gauche -  des ailes d'ange dans le dos - une flamme sur la cheville droite - ainsi qu'une corde rouge, et "musique" en symbole chinois sur la cheville gauche - Je ne bois pas, jamais, j'ai trop peur de retomber dans mes vices. Je prend des mocktails la plupart du temps - Je mange bio et équilibré mais je ne crache pas sur de la junkfood qui est somme toute réconfortante - Je m'entraîne au moins deux fois semaine - Mon péché mignon depuis que je suis ici: Les queues de castor à l'érable! Si je m'écoutais je ne mangerais que ça au petit-déjeuner - J'aime cuisiner et je me défends pas mal et j'adore essayer de nouveaux plats

Anecdotes
1- Originaire de New York, je suis l'enfant du milieu, celui un peu plus grouillant que les deux autres. Celui qui a de l'énergie à revendre et que ses parents poussent des soupirs peu étonné de ses frasques. Je n'étais pas méchant, simplement que j'avais un besoin de bouger plus flagrant que ma grande soeur et mon petit frère.

2- C'est à l'âge de 4 ans que j'ai découvert les plaisirs de la musique en entendant un concert d'Elton John à la télé et comment il jouait du piano. J'étais fasciné, totalement en admiraiton. Aussitôt ma mère vit là l'opportunité de canaliser ma trop grande énergie. Donc à 4 ans j'étais assis devant un piano à raison d'une fois par semaine ce qui me ravissait pour être honnête. Dans ma  tête de petit garçon j'étais Elton John. Pour ma mère, un enfant prodigue, presque l'équivalent de Mozart.

3- Après 4 ans de piano, je voulais apprendre autre chose et comme j'aimais toujours autant bouger et que l'avènement des "boys band" commençaient à prendre de l'ampleur (merci à ma grande soeur) j'avais envie d'apprendre à danser comme eux. Autre raison pour mes parents de me mettre dans ce genre de cours, au moins comme ça je me tiendrais tranquille. sans compter que ma soeur me fit visionner les clip des "New kids on the bloc" à Much Music en m'encourageant. Sans compter quand elle me disait "Daidan! Viens montrer tes pas à mes copines!" Est-ce que je détestais? Aucunement! J'étais fier!

4- Non content d'avoir des cours de piano et de danse je voulais en prime joindre les cours de chant. Il ne faut pas oublier que mon but gamin était d'être "comme Elton John". Encore une fois on accorda ma demande et je suivi mes cours de chant, de danse, de piano avec assiduité, respect et en bossant comme un malade "pour être le meilleur". C'est fou la pression qu'on se met gamin.

5- Jeune adolescent de 14 ans, belle gueule, parfois grande gueule, charmeur je connu enfin les concerts d'école et je me prêtais à tout ceux que je pouvais espérant un jour décrocher un peu de célébrité, ou à tout le moins me faire repérer par les grands de la musique. Je faisais les concerts scolaires, ceux de la ville ensuite de l'état de New York. Oui dans le genre têtu je suis pas trop mal. Bien sûr je fus fortement encouragé par ma famille.

6- 20 ans. ENFIN!!! Je peux me joindre à une troupe de danse! C'est pas encore tout à fait mon rêve mas je m'y approche! J'ai pu voyager partout dans le monde, connaître les grands de la danse, apprendre encore plus de pas. J'ai pu voir de grandes vedettes et comme je voulais qu'on me prenne au sérieux, je mettais un temps de dingue à être "parfait"

7- 25 ans. J'ai des contrat de disques comme j'ai prouvé que je n'étais pas un petit con sans cervelle. On me connaissait, on commençait à me reconnaître dans la rue, les portes qui étaient fermées, s'ouvraient devant moi. Je pouvais conjuguer mon amour de la danse à celle du chant. Peaufiner mon jeu d'acteur pour les clips en gros c'était un gros putin de terrain de jeu pour moi. On me laissais essayer des choses, expérimenter quitte à ne pas les faire. J'ai fais quelques tournées et je m'éclatais vraiment! Puis pas besoin de draguer, un claquement de doigt et j'avais les filles devant moi. Non ne vous inquiètez pas, je suis pas un gros connard mais disons que j'ai bien profité de mon célibat et de ma célébrité.

8- 28 ans. Célébrité, concert, après concert, repas mondain, gala je mène une vie de dingue et bien sûr l'alcool est toujours là à couler à flot. Bien que je n'ai jamais été porter sur la boisson inévitablement elle devint lentement un compagne pour tout et n'importe quoi. Un bon repas, détente en fin de soirée, s'écraser au soleil, pour mieux dormir, mieux me réveiller. Si dans ma vie privée j'avais pratiquement toujours une bière, ou un verre de vin à la main lors des apparitions télé, concert j'étais parfaitement sobre. Donc j'avais pas à m'inquiéter, je gérais bien. Je pouvais arrêter quand je voulais: La preuve j'étais sobre devant la foule. Quelle connerie oui! En vrai aussitôt le concert fini, les caméras éteintes je sautais dans la première bouteille qui croisait ma route.

9- L'alcool ne me suffit plus. Elle m'empêche de dormir, de bien me réveiller, de manger. Je fume de la weed pour dormir qui fait quelques temps. Je me poudre le nez pour me réveiller. Je prend des speed pour tenir lors des concerts. Je mange pas beaucoup, je perds du poids mais je suis en déni total parce que "je dois assurer et être au top". Mes parents s'inquiètent, ma soeur flippe, mon frère se gêne même pas pour me rentrer dedans. Ils ne comprennent rien. Ils ne savent pas ce que c'est de gérer la pression des journalistes, des paparazzis, des fans, des concerts. Être à la hauteur, parfait, toujours performer, ne jamais faire un faux pas. Je crie après eux, je quitte la maison en claquant la porte, je leur raccroche au nez la seconde où on me fait des reproches. Marre de leur remontrances à la con! J'ai 31 ans je sais ce que je fais non?

10- Je rage, je gueule! 33 ans mon téléphone ne sonne presque plus, on me demande de moins en moins, on ne veut plus vraiment me voir non plus. Je perds de l'argent et ça me fait flipper. Ma consommation d'alcool et de drogue augmente. Je dois fuir ce monde, aller dans des paradis artificiels qui eux sont plus clément. Cependant la chute est toujours plus brutale que la fois d'avant. Je me pratique à moitié, à quoi bon comme je suis un paria maintenant? Mes amis s'en vont un à un comme je suis une merde, mon agent reste pour que je me ressaisisse et je vous assure qu'il a encaissé plus que sa part. Ma famille ne sait plus quoi faire comme je les rembarre la seconde où il tente de me faire changer de vie. Jusqu'à ce jour où je fini par appeler mon père en pleurs, tremblant d'évoluer dans ce monde. "P'pa j'en peux plus ma vie part en couille". Ni une ni deux le lendemain matin il est chez-moi.

11- Mon père a passé la journée à jeter les bouteilles de boisson, fouiller partout pour trouver ma came et la jeter. Je me retenais de me pas me jeter sur lui pour reprendre tout ça. Mais je devais avouer que je ne ressemblais plus à rien. Je le regardai aller et venir serrant les accoudoirs du fauteuil. Ma mère la tête dans l'ordi chercher une maison de désintox. Ma soeur et mon frère qui tentait de me rassurer, me faire ramener dans la réalité. La vérité je me sentais spectateur de ma propre vie. Même mon agent était venu prêter main forte. Comment ils pouvaient m'aider alors que j'avais été une ordure avec eux? Mon cerveau était mort, seul mon regard était le signe que j'étais en vie, mes mains cramponné au tissu du fauteuil. J'hochai ou secouai la tête comme seule réponse. Les questions m'arrivait en bourdonnement alors que je sentais les gouttes de sueurs perler mon front. Ils avaient trouvé une maison de désintox, il m'attendait ce soir, faire mes valises, venir aider. Je me levai comme un automate sans rien dire et jetai quelques trucs dans une valise me sentait sur le point de tourner de l'oeil. Manger fut un calvaire.

12- Une cure de 6 mois. Les plus long six mois de toute ma vie. Je devais affronter le monde extérieur et ses tentations. J'ai été trouvé refuge dans la maison familiale réfléchir à mon avenir. Est-ce que je voulais faire ça encore? Est-ce que je voulais affronter encore une horde de gens et mener la vie de fou que j'avais eu? Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner pour que je donne des entrevues sur "mon parcours". Je ne répondais même pas, un jour ils finiraient par me foutre la paix. Mon agent fini par venir me voir me demandant ce que je voulais faire. "Je le sais pas" était ma réponse. Il c'est penché sur moi et planter son regard dans le mien "Si tu ne le sens plus, arrête Aidan. Si tu le fais parce que tu sens que tu as un dette, tu vas retourner dans tes vices. La preuve que tu en as marre, fais des mois que tu ne répond même pas à ton téléphone".

13- J'ai quitté le monde du strass, des paillettes et des vedettes. La pression constante me fait stresser encore plus que je ne le croyais. Je ne regrette rien si ce n'est de la fin désastreuse. Une dernière tournée d'adieu et ensuite fini. Pendant ce temps je me tourne vers une migration au Canada où la vie est plus tranquille, où je pourrais me fondre dans la masse sans craindre d'avoir un paparrazzi à mes trousses. On peut donner ça aux Canadiens, il savent être courtois. Puis ça quand même été une des premières contrées qui m'a accueilli. Après des mois et des mois de paperasse j'ai pu enfin obtenir mon visa de résident permanent, prêter allégeance au drapeau et à la nation canadienne.

14- Aujourd'hui. Déjà 2 ans que je suis ici. J'ai une maison dans un quartier tranquille. J'offre des cours de chant et de danse pour ceux qui le désire. J'ai un petit studio en ville qui me permet de gagner ma vie tranquille. Bon pas que je sois tant en manque d'argent mais je fais ce que j'aime. Parfois il m'arrive d'accompagner certains chanteurs amateurs dans des bars. Je reste discret, je sais m'effacer pour donner la place. Oh, je n'ai pas totalement renoncer à ma vie d'avant il m'arrive parfois de faire de petits concert pour le plaisir, ou bénéfice, ou pour divers festival de la ville. Mais aujourd'hui je mène une vie saine, équilibrée. Surtout, je suis en paix avec moi-même.