Yana Ninel Droski

I'm sweet and sour. Sweet like a piece a sugar on your tongue. Sour as madness if your bad at me or my friends

Caractère

Séductrice: Je sais user de mes charmes, de mes courbes quand il le faut. Que se soit pour séduire pour une nuit chaude et moins ennuyante. Mais aussi pour obtenir des informations que Seth aurait besoin, qu'il lui manque. LEs hommes sont si faible quand on flatte leur égo...

Observatrice: Il le faut pour notre métier. Observer les nouveaux clients, les nouveaux employés pour qu'ils soient réglos et qu'ils ne nous foutent pas dans la merde. Également observatrice pour la "cible convoitée" pour des informations importantes que les plus offrants voudront.

Discrète: Ai-je vraiment besoin de dire pourquoi? Déjà pour protéger les employés du Lovecraft car vous ne pouvez vous doutez qui bosse pour nous. Mais aussi éviter de faire sauter ma couverture quand il le faut.

Franche et honnête: Attention! Ici c'est avec ceux de mon cercle assez fermé. Dans ce cercle restreint, je me fais un point d'honneur d'être la plus claire possible. Aussi transparente que le cristal même.

Manipulatrice: Ça aussi j'en ai besoin pour mon travail moins légal. En moins de temps qu'il n'en faut je vous aurai embobiner autour de mon petit doigt et j'obtiendrais ce que je veux

Compréhensive: Encore là c'est dans une cercle très restreint. Ce coté disons qu'il n'y a qu'une personne qui l'a vraiment vu, et c'est que nous sommes très proche l'un de l'autre.

Sensible: Je ne le montre pas souvent, après tout c'est un monde difficile, il ne faut jamais faiblir, toujours être alerte mais certain moments, seule il m'arrive de m'écrouler. Mais quand on me connaît bien on sait que j'ai un coeur de guimauve bien caché.

Têtue: Quand j'ai une idée en tête, rarement j'en déroge. Appelez ça le côté "russe" de ma personne je vous dirais que c'est la dure vie qui m'a endurcie.

Rancunière Si vous me trahissez, me dites un énorme mensonge vous serez rayé de ma vie. Je ne chercherais pas à vous voir et si la vie vous met devant mon chemin, alors je serais courtoise tout au plus ne vous accordant qu'un bref instant de ma personne.

Protectrice Les liens fidèles et solide sont chose peu courante mais si vous êtes proche de moi sachez que je vous protégerait telle une lionne avec ses petits. Prenant les coups s'il le faut pour vous en épargner la douleur.

Maternelle Je peux être aux petits soins avec le personnel, les employés du Lovecraft. Je serais l'épaule sur laquelle vous pourrez venir pleurer, l'oreille qui vous écoutera, les bras qui se refermeront sur vous pour vous rassurer.

Peut se montrer fronde et hautaine Ah! Se préjugé surfait des femmes et hommes russes hors d'atteinte, aussi froid que la Sibérie. Certains jours je dois vous dire que c'est vrai. Instinct de survie, de protection sûrement mais ce n'est qu'un air qu'il vous faudra percer  

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Derrière l'écran

Once upon a time.... my life

Je pourrais avoir une histoire bien tragique, bien déchirante mais le début de ma vie n'est ni tragique, ni déchirant. Non c'est même tout le contraire, je suis apparut entre deux parents qui s'aimaient et s'adoraient. Un mariage heureux et pleins de promesses, mais un seul enfant. Oui parce que les enfants c'est bien mais vu la situation précaire du pays un c'est assez. Longtemps j'ai demandée un frère ou une soeur parce que c'est ennuyant toute seule entre deux parents qui travaillaient à s'arracher le coeur. Trop petite pour comprendre ce qui se passait vraiment, mais assez vieille pour se rendre compte que plus rien n'était pareil. Mon père était de moins en moins à la maison, ma mère me faisait croire que tout allait bien en me poussant un plat de pomme de terre bouillies dans un bouillon en me faisant un sourire rassurant. Adieu mes demandes de poupées, de nouveaux vêtements. On ne me disait rien, probablement pour me préserver de toute l'horreur de l'effondrement de notre Russie adorée. Mais je les voyais les traits tirés de papa devant les comptes, les larmes silencieuses sur les joues de maman. Combien de fois j'ai espionné leur conversation espérant attraper une bribe pour comprendre pourquoi mon univers avait ainsi basculé. Maman n'allait plus travailler à la boutique de vêtements, elle avait fermée, papa devait avoir deux des fois trois boulots. Les années défilaient et on vivaient toujours entre l'extrême pauvreté et "on réussit à manger deux fois par jour", je comprenais de plus en plus et à chaque anniversaire, je me disais qu'un jour moi aussi je pourrais travailler, aider mes parents. Plus je grandissais plus je voyais les stars de ce monde. Tiens! J'allais être une star moi aussi, avoir tellement d'argent que mes parents n'auront même plus à chercher un boulot, il pourront manger ce qu'ils veulent et autant de fois qu'ils veulent! C'est beau non les rêves d'une petite fille de 10 ans non? C'est innocent, naîf presque magique même. Mon père réussi je ne sais comment à se procurer de la vodka, ma mère est rendue à voler pour manger. C'est difficile de voir ses parents changer autant, je crois que c'est à cette époque que je devint plus silencieuse et plus observatrice de mon environnement.

1994, j'ai 12 ans mes parents n'en finissent plus de se disputer au point que je m'imagine déjà sur les grands écrans. Adulée, admirée, aimée et surtout riche à craquer! C'était mon évasion les mains sur les oreilles pour m'empêcher d'entendre leur disputes les déchirer. C'est à cette époque que mon père parti, comme ça sans un regard en arrière pour nous semblait-il pour trouver un travail mais je ne le revis jamais. Désormais c'était ma mère et moi et nous devions tout faire pour survivre. Les soupes populaires, les pommes de terre, le navet et autre légume qu'on arrivait à payer au prix d'un dur et horrible labeur en s'imaginant des festins de rois pour faire passer le goût fade et insipide du même repas que nous avions jour après jour. Nous étions comme des milliers d'autre Russes ensemble et seuls à la fois tentant de gagner notre maigre pitance.

17 ans, un homme me dit que je pourrais devenir mannequin. Que j'avais la grandeur, la taille, la beauté et la prestance d'une mannequin. Mes yeux pétillent de milles feux, mon coeur s'emballe. Enfin! Voilà ma chance!! Je pourrais défiler dans les plus beaux vêtements, faire la couverture des magazines et être riche ainsi maman et moi serions a l'abri de tout! La carte entre mes mains froides je remerciai l'homme lui promettant de passer le lendemain et me ruai à la maison folle de joie!

- Maman!! Regarde!! Je pourrais devenir mannequin!! Un homme m'a proposé de prendre quelques clichés de moi pour les envoyer dans les agences! C'est ma chance!

- Yana... fais attention. Il y a de beaux parleurs partout en ville, n'importe quel homme peut avoir envie d'embobiner une belle et pauvre fille et il n'y aura rien en retour.

Qu'à cela ne tienne! Les rêves de richesse emplissent ma tête depuis tellement longtemps que je fonce sans réfléchir. Je ne laisserais pas passer une chance pareille! Le lendemain je me lève tôt, je met les plus beaux vêtements que je trouve. Je coiffe et remonte ma tignasse d'or, pince mes joues pour leur donner un peu de couleur et réussi à trouver un peu de rouge que je met sur mes lèvres. J'arrive au studio et je suis ébahi de voir les lumières, le décor, et les gens qui prendront mon physique en clichés espérant être dénichée, remarquée. Je passe la journée à prendre la pose. Je suis fatiguée, éreintée mais je ne dis rien ayant trop peur de gaspiller ma chance. Quelques billets à la fin de la journée et je peux nous acheter un bout de viande que maman et moi mangeons de bon appétit trop heureuse en espérant que ce ne sera pas le dernier repas comme celui-ci. Malheureusement si, ce fut le dernier et le seul. Jamais je n'eus de nouvelles de cet homme, pas plus que l'agence après j'ai appris que c'était que factice. Que ce supposé dénicheur de talent était plutôt un de ses traffiquants de femmes mais qu'il c'était fait attraper la semaine suivante mon photoshoot. Dans l'année qui suivit la santé de maman se détériora, beaucoup même. Elle était faible, malade allant de rhume en grippe, en pneumonie. Mais n'ayant pas d'argent j'eus bien du mal à la soigner. Ne restait qu'une solution et dieu que je ne voulais pas le faire. mais à voir l'état de ma mère je me résignai, pas le choix.

À 18 ans je me retrouvais dans les rues a vendre un peu de bonheur à des hommes aussi désespérés et seuls que moi. Ninel était sous le nom qu'ils me connaissaient refusant de donner mon premier prénom. Leur donner une part de rêve, une illusion d'amour pour une poignée de dollar. Poignée de dollar que je passais en nourriture, en remède mais rien n'arrangeait l'état de ma mère. Ce fut un soir que je revins d'une de ses nombreuses nuits illusoires d'amour que je retrouvai ma mère agonisante. Elle allait rendre l'âme, elle me parlait doucement entre deux souffle avec notre vieille voisine au côté de son lit qui veillait sur elle lors de mon "travail". Elle s'excusa de la vie de misère que nous avions eu. De ce que je devais faire pour elle me faisant promettre d'aller m'exiler loin en Amérique que là j'aurais une vie merveilleuse. Mais entre vous et moi, n'importe quelle autre contrée était merveilleuse comparée à ici. Maman s'éteignit quelques heures plus tard alors que j'étais couché à ses côtés, la tête dans son cou et un bras l'enserrant. Et ce fut le début d'une longue années de débandade.

Repérée par une mafia je regagnai leur rang à 19 ans. Belle, jeune, gracieuse j'étais la jeune femme parfaite pour certains "travaux" qu'on me demandait. "Formée" par une ancienne, elle m'expliqua les rudiments de la séduction pour ramener un maximum d'argent à l'organisation, j'étais bien stupide de refuser comme je mangeais à ma faim maintenant. Par la bande quand on me demandait de ramener des informations sur un ministre, un policier un homme lambda encore là j'eus une formation pour arriver à en avoir le maximum. Mais je dus malheureusement interrompre tout ça quand je me rendis compte que j'étais enceinte. Prise de panique j'en parlai à cette dame qui me retira de la circulation le temps que je prenne une décision. Certes je voulais le garder mais aurait-il une vie décente au sein d'une mafia russe? J'étais seule et bien que j'ai été amoureuse d'un certain membre, notre relation c'était voué en un cuisant échec. Je poursuivis donc ma grossesse en me disant que je donnerait mon bébé en adoption pour qu'il ai une meilleure vie que moi et quand j'aurais une vie décente je le retrouverais.

- C'est une belle fille Ninel!

Je risquai un regard, une belle petite boule rose, une couronne de cheveux dorés et les lèvres couleur bouton de rose. Elle était parfaite et elle aura une merveilleuse famille qui prendrait soin d'elle. Je me promis de la retrouver un jour, de lui faire savoir ma présence. 20 ans et déjà maman... mais je ne pouvais l'élever seule, pas dans cet environnement. Je lui fis donc mes adieux gardant le déchirement de mon âme bien enfoui au fond de mon coeur et de mon âme. Je repris du mieux, je me remis de l'accouchement pour retourner dans la "famille". On m'entraîna encore plus pour la collecte d'informations pour m'empêcher de penser sans doute. Ce que je fis avec minutie, couvrant mes arrières, apprenant à me défendre car on ne sait jamais à qui on a affaire. Je le fis bien, juste et on me faisait confiance. Je jouais sur quelques pseudonymes pour brouiller les pistes revenant quelques fois à Ninel.

Les années passèrent et j'étais toujours au sein de cette mafia tentant de chercher ma fille mais ne la retrouvant pas. Elle était peut-être dans un autre pays mais je l'imaginais heureuse, belle comme le jour ne manquant de rien. Il le fallait si je voulais tenir le coup. Avec le temps je devins une des meilleures pour la collecte d'informations et je n'avais pas besoin de toujours me dénuder, ce qui était déjà un bon point en soi. Mais qui dit Mafia dit aussi bande rivale et terrain en guerre perpétuelle. On mettait tout le monde à profit. Les tueurs, les casseurs de membres, les menaces, les prostituées et moi pour aller grappiller ici et là une information qui serait utile à la chute de cette bande rivale. Oh! Je ne pouvais pas me plaindre! J'allais à des concerts, je m'instruisais dans les livres je regardais des milliers de films, assistaient à des opéras, des ballets qui me laissait, pour quelques heures, penser que j'appartenais à ce monde "honnête". Ce n'était plus de la naïveté, c'était un instinct de survie. À presque 30 ans il y a longtemps que ma naïveté et mes rêves de bonheur étaient éteint. Le parrain m'appela donc dans son bureau pour me parler de la bande rivale, de qui je devais m'approcher pour en obtenir le plus possible.

- C'est trop dangereux, je risque de me faire repérer rapidement.

- Ninel, ma petite Louve... tu n'as pas le pouvoir de discuter. Tu dois le faire c'est tout.

- Je vous dit que c'est dangereux! Si on se fait découvrir vous n'aurez jamais ce que vous demandez! On sera mortes! M'emportais-je pour lui faire entrer ça dans sa grosse tête de graisse de porc. Oui je pouvais me le dire à moi-même j'en avais un peu marre de ces guéguerres de territoires. Des putins de gamins si vous voulez mon avis. Cependant quand il se leva et fit le tour de son bureau lentement - trop lentement - je me redressai affrontant son regard.

- Ninel... tu ne veux pas que je me fâche et que je lève la main sur ton joli visage non? dit-il en prenant mon menton entre deux doigts alors que je lui donnai un coup sur le bras pour qu'il me lâche. Écoute-moi bien ma petite Louve, si ce n'est pas toi, ce sera une autre...

C'est donc par solidarité envers les filles que j'allais me jeter dans la gueule du loup. Je faisais attention approchant un des hauts placé avec doigté, minutie, et ruse. Jamais je n'avais pris autant de temps pour obtenir des informations. À chaque fois, à chaque rencontres j'avais une peur terrible de finir avec une balle dans la tête, fait prisonnière et que sais-je encore! Je donnais ce que j'avais au compte-goutte. J'avais beau faire part de mes craintes, de mes doutes à chaque fois j'essuyais un refus d'écoute, un serrement de bras et la menace constante d'envoyer une fille moins expérimentée. Cependant le jour que je redoutais tant arriva quand je fis face à Ruvik. Lui savait que je n'étais pas la pauvre idiote de service. Lui savait pour qui je travaillais, qui j'alimentais en information et pour être bien honnête avec vous, c'est à ce moment que je crus que ma vie s'arrêtait. Non au lieu de ça il me proposa de m'héberger, et me sortir de ce milieu si impitoyable. Dois-je préciser que j'étais certaine qu'il se foutait de moi? Allons la seconde où je tournerais le dos c'était finie de moi, c'était pas des enfants de coeur la mafia dans laquelle il oeuvrait. Blonde mais pas idiote quand même! Cependant il me jura que je n'aurais pas à bosser pour la mafia dans laquelle il oeuvrait. Il m'offrait un toit, une vie somme toute paisible, de petits boulots plus discret et "si possible veiller sur ma mère quand je ne le pourrais pas". J'avais la chance de sortir de ce milieu, d'avoir une vie à peu près décente donc je pourrais chercher ma fille qui avait maintenant 10 ans.

Anna était une femme adorable! Je me faisais le plus discrète possible car j'étais "mystérieusement disparue" au yeux de mon ancien patron. J'ai adoré tout de suite Anna qui était si merveilleuse et qui m'enseignait les rudiments "d'une dame dans le monde". C'était comme une deuxième mère pour moi. Par la bande j'en vins à m'ouvrir à Seth sur ma vie d'avant, sur mon parcours et cette petite donnée en adoption. Il s'avéra un ami et une écoute comme jamais je n'avais vu et eu dans ma longue vie. J'étais infiniment reconnaissante de son aide donc quand il me demanda de menus boulot je m'assurais si c'était vraiment sûr et lui apportait ce qu'il demandait, comme s'occuper de sa mère et faire "diversion" s'il avait besoin. Bon en fait c'était la tâche la moins difficile être avec Anna, je l'aimais bien.

Avril 2016, je foulais le pied des terres canadiennes sous mon vrai nom Yana. Nouvelle terre, nouvelle identité. Ruvik devenu Seth se porta acquéreur d'une boîte de strip-tease. Si Anna décida d'aller en France, moi je suivis Seth car j'avais promis à ma mère sur son lit de mort que je viendrais en Amérique pour une vie meilleure. J'aidais donc Seth à bâtir son club, chercher les employés les plus discrets et recommandables. Les règles étaient strictes et autant un que l'autre nous tenions à se quelle soient respectées. Maintenant devenu bras droit de Seth, il sait qu'il peut me confier les renne du club si jamais le devoir l'appelle ailleurs. Comme il sait qu'il peut compter sur moi sur un travail disons plus... délicat. Bien sûr nous avons eu quelques moments de "rapprochements" laissant planer le doute sur le fait que nous étions possiblement ensemble. Rumeur que je ne cherchais même pas à rectifier. Si ça les amusaient et les distrayaient de leur petites vies mornes et ennuyantes... alors soit. nous on avaient déjà mis des règles bien claires entre nous. Puis il reste quand même un des seuls à ce jour à qui je peux vraiment tout dire sans peur d'être jugée. Puis ici je suis relativement libre de mes faits et gestes, de faire ce que je veux et même peut-être moi aussi rêver à un possible futur tranquille.

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