Katherine a décider d'aller marcher dans les rues près du Marché By. Elle aime bien prendre des marches pour se détendre. Elle se permet d'être dans ses pensés qu'ils soient positifs ou négatifs. Elle ne veut pas être fardeau pour la femme qui partage sa vie. Elle préfère prendre soin d'elle-même. Katherine adore prendre soin des autres mais, elle n'aime pas trop qu'on prend soin d'elle. Katherine doit accepter plus l'aide des autres vu qu'elle a besoin car, sa famille n'a pas été un exemple pour elle. Tous les aides sont toujours les bienvenues. Katherine veut aider un personne pour une fois. Katherine est un peu tanner de se faire aider.

Elle est habillé en jean avec un chandail bleu. Katherine a qu'un peu de maquillage sur son visage. Elle est le genre de femme qui aime bien être au naturel ou bien maquiller légèrement à l'exception d'évènements spéciaux ou simplement pour se sentir belle. C'est le soir qu'elle se promène. Ce n'est pas trop recommandé vu qu'il a beaucoup de gens qui veut de la drogue ou en vend très tard le soir. Katherine n'a pas peur et elle se fiche bien de ce genre de personne. Elle voit une jeune femme qui se fait interpeler par deux hommes qui semblent vouloir. Katherine se mit à courir. Elle a peur que la jeune femme accepte de la drogue. Les deux jeunes hommes prient peur. Katherine regarde la jeune femme.

- Tu ne devrais pas accepter de commencer à consommer de la drogue. Ce n'est pas une plaisanterie. Tu deviens accro.

Katherine devient sérieuse. Elle sourit. Elle espère que la jeune femme comprend son commentaire. Elle fait une pause de cinq secondes. Elle prend une respiration.

J'ai déjà été dans cette situation . J'ai consommer de la drogue et j'en vendais. J'ai fait de la prison, pendant des années.

Katherine explique la situation dans laquelle elle s'est trouvé pour que la jeune femme comprend que la drogue ce n'est pas une blague. Elle la regarde et elle se demande comment la demoiselle va réagir.

Laissez moi vous raconter comment tout ça a commencé… Par une froide soirée de novembre, Georgia marchait tranquillement dans une rue du Marché By, profitant de la douceur du soir pour rentrer à pied vers Wellington Hill, admirant aux détours des rues les beautés de la ville. Elle rentrait d’un cours de danse tardif, et alors qu’elle sortait du studio, la nuit avait déjà étirée ses griffes sur la ville, la plongeant dans un sommeil tranquille. Alors qu’elle marchait d’un pas calme elle remarqua deux individus, des hommes, la vingtaine, le premier était habillé de vêtements kakis et le second était tout en noir, ils se tenaient un petit peu au devant d’elle et elle continua son chemin sans s’en préoccuper plus que de raison. Mais, lorsqu’elle parvint à leur hauteur, les deux s’avancèrent vers elle, et l’interpelèrent.

« Eh mademoiselle, est-ce que tu veux acheter des trucs ? » Dit le premier en s’avançant, entrouvrant légèrement son manteau pour faire apparaître quantité de petits pochons blancs et verts accrochés à ses poches. Elle haussa un sourcil, un petit peu décontenancée, est-ce que ces hommes lui proposaient réellement d’acheter de la drogue ? Qu’on s’entende, elle n’était pas complètement stupide, elle savait que la vente en pleine rue existait, mais elle n’avait jamais été encore prise à partie par des vendeurs, de cette façon, et la chose la surpris. Elle entrouvrit la bouche et allait répondre quelque chose quand soudain les deux hommes se mirent inexplicablement à courir, fuyant vraisemblablement quelque chose. Derrière elle elle pouvait entendre un bruit de course qui se rapprochait. Elle se retourna et vit accourir vers elle une femme. Elle portait un jean et un chandail bleu. Elle s’arrêta devant elle et la mit immédiatement en garde, lui disant qu’elle ne devrait pas consommer de drogues, que ça rendait accro et que ce n’était pas une blague. Georgia leva un deuxième sourcil surpris. Elle rouvrit la bouche, s’apprêtant encore une fois à parler, quand la femme reprit la parole, décidément les gens ce soir avaient tous beaucoup de choses à dire. Elle lui expliqua sans plus de présentation ni sans préambule qu’elle avait elle-même consommé et vendu de la drogue et qu’elle avait fait une peine de prison, pour cela, laissant Georgia définitivement sans voix. Finalement elle déglutit et sourit à la femme, portant une main bienveillante sur l’épaule de cette inconnue.

« Je vous remercie de votre prévenance, mais je vous rassure, je n’avais pour but de prendre quoique ce soit, ce n’est pas exactement mon truc… » Expliqua-t-elle, un peu gênée. Pourquoi donc se sentait-elle gênée de dire à cette femme qu’elle ne prenait pas de drogue ? Et puis, vraiment, elle, consommer des stupéfiants ? Allons elle ne buvait même pas de café…  

Katherine voit une scène de loin lorsqu'elle marche dans la soirée. Elle voit une jeune femme qui parlent à trois hommes qui semblent vouloir lui vendre de la drogue. Katherine ne connait pas cette jeune femme mais, elle sentit une forte pression de la protéger. Elle ne sait pas son âge. Elle sait que dès son jeune âge, Katherine consommait de la drogue en grande quantité pour oublier la vie de marde que ses parents l'ont imposé. Katherine veut protéger les jeunes femmes et les jeunes hommes de cette univers de la drogue. Katherine a un grand traumatise vis-à-vis de la drogue. Depuis sa naissance, elle en voit au quotidien. C'est certain qu'au début de sa vie, elle ne réalise pas ce que c'est. Lorsqu'elle a réalisé c'est. Katherine ne comprend pas pourquoi ses parents n'en prenaient. À force de voir ses parents prendre de la drogue, elle fit pareille. Heureusement, aujourd'hui, elle sorti de cette enfer. Katherine se mit à courir vers la jeune femme. Elle lui explique les raisons du pourquoi elle ne devrait pas commencer de prendre de la drogue. Elle lui explique de bonnes raisons selon elle. La demoiselle lui explique que ce n'est pas intention de prendre de la drogue. Katherine a du mal voir la scène.

- Je suis désolé. J'ai mal vu la scène. Vous semblez comprendre les désavantages d'en prendre et je suis contente de vous entendre.

Katherine est un peu timide par rapport à la situation qu'elle vienne de vivre. Elle est pourtant certaine de la situation qu'elle a vu au loin. Elle a du moins essayer. Katherine réalise qu'elle peut faire du bénévolat pour les sans-abris si l'occasion arrive. Katherine aimerait changer la vie des gens pour qu'il n'aie pas la même vie qu'elle. Katherine doit travailler encore un peu sur elle.

- Je peux vous ouvrir quelque chose pour m'excuse du dérangement.

Elle sourit. Elle espère qu'elle va accepter qu'elle lui offre quelque chose même si tard, le soir, il a peu de restaurant d'ouvert.

Georgia vivait actuellement la scène la plus étrange… Après avoir été interpellée par deux hommes souhaitant lui vendre de la drogue alors qu’elle rentrait à une heure tardive, elle avait été prise à partie par une femme, qui l’avait mise en garde contre la consommation de stupéfiants, la prévenant des dangers de la prise de drogue. Si elle pouvait apprécier le caractère bienveillant d’une telle intervention de la part de cette inconnue elle était un peu perplexe cependant quant aux raisons l’ayant poussé à croire qu’elle pourrait effectivement prendre des drogues. C’était vraiment mal la connaître, mais après tout, les deux femmes ne se connaissaient absolument pas, et ayant vu et assisté à ce qu’elle avait vu, la femme était en droit de penser cela. Lorsqu’elle lui expliqua, la remerciant bien sûre de sa prévenance, qu’elle n’avait jamais compté prendre de drogue, la femme s’excusa immédiatement, disant avoir sans doute mal vu la scène et qu’elle semblait comprendre les dangers d’en prendre et qu’elle était contente de l’entendre.

« Il n’y a vraiment pas de mal, c’est la première fois en tout cas qu’on essaye de m’en vendre en pleine rue, c’est assez bizarre, merci d’être intervenue en tout cas… » Elle fronça les sourcils dans une expression préoccupée, ce n’était pas une expérience tout à fait anodine de se voir proposer ce genre de chose, en tout cas pour elle qui n’avait jamais touché à ce genre de produit… Elle n’avait pas su vraiment comment répondre, et elle était heureuse que cette femme soit intervenue, la sortant un petit peu de là, parce qu’elle ne savait pas vraiment comment s’en tirer toute seule. Quel était son nom d’ailleurs ? Elle le lui demanda.

« Pardon, comment vous appelez-vous ? Moi c’est Georgia. » Se présenta-t-elle en lui tendant une main amicale. La femme avait l’air tout à fait désolée de son erreur et Georgia voulait apaiser ses craintes et sa préoccupation. Venir en aide à son prochain, même quand le prochain en question n’en avait pas réellement besoin, ne devrait pas être quelque chose de si mal. La femme lui proposa de lui offrir quelque chose en dédommagement, pour s’excuser du dérangement. Georgia n’avait vraiment pas besoin qu’elle lui fasse amende honorable, vraiment, il n’y avait aucun mal. Néanmoins, elle comprenait que la femme en éprouve la nécessité, si leur place avaient été inversée elle pensait qu’elle aurait voulu aussi étendre un geste pour s’excuser. C’était après tout une certaine forme de politesse et il était impoli de ne pas accepter des excuses quand elles étaient bien présentées.

« Il n’y a vraiment pas de mal, je vous assure, mais… on peut aller boire un verre sur le chemin si vous voulez. » Accepta-t-elle facilement. Bon, elle ne buvait pas de soda ni d’alcool donc elle ne savait pas vraiment ce qu’elle allait boire… un jus de fruit peut-être ? Il y avait en tout cas de nombreux bars dans les rues avoisinantes et elles devraient facilement trouver un endroit où aller. Il y avait aussi encore quelques enseignes de restaurations encore ouverte si elles désiraient manger quelque chose.  

Katherine a heureuse de l'aide depuis quelques années vu les situations négatives qu'elle a vécu au courant de sa vie. Elle en des traumatises. Elle est si déçu d'elle-même. Elle n'a pas voulu de cette vie merdique. Elle souhaite mieux c'est ca qu'elle doit accomplir. Elle a encore du travail à faire. Elle a fait beaucoup de progrès. Elle continue en faire aussi. Katherine voit parfois les situations rapidement. Elle prend une marche en soirée. Elle voit une jeune demoiselle au loin. Elle semble vouloir acheter de la drogue. Katherine se mit à marcher vite. Elle sentit une force à l'intérieure d'elle. Je dois l'aider, se dit-elle. Katherine n'a pas bien vu la situation devant elle. La jeune demoiselle lui fait part qu'elle n'a pas consommer de la drogue jusqu'à présent et elle ne souhaite pas en prendre non plus. Katherine se sent gêner de la situation. Elle s'excuse et elle souhaite l'inviter à prendre un morceau ou un verre pour se faire pardonner. La jeune demoiselle semble avoir une belle patience. Elle lui dit que c'est une bonne intention. Elle trouve cela étrange que des inconnus l'approchent pour lui vendre de la drogue. Katherine lui sourit. Elle lui demande son prénom et elle se présente au nom Georgia.

- Je suis enchanté de vous connaître Georgia. Mon prénom est Katherine. Si vous plait, ne me dit pas vous. Je n'aime pas ca.

Katherine est assez sociable. Elle n'est pas du tout des préjugés sur différentes nationalités que la tienne. Au contraire, elle adore connaître les différences et les cultures. Elle adore son prénom. Georgia accepte de boire un verre avec Katherine. Katherine est bien heureuse. Elle lui sourit.

- Ou devront-on aller boire un verre ? C'est votre choix. Laissez-moi vous accompagnez, ca me rassurait.

Katherine a un grand cœur. Elle aime aider les autres et être gentil avec elle. Même si elle en a peu de moyen. Elle a toujours cette gentillesse mais, avant elle s'en servait pas comme il le faut.

Les aléas de la nuit avaient poussé Katherine et Georgia sur le chemin l’une de l’autre. Sauvée de justesse des vendeurs de rue par la femme, les deux femmes avaient rapidement commencé à discuter, la femme la mettant en garde avec bienveillance contre la prise de stupéfiant et Georgia la rassurant sur son absence de volonté de consommer de pareils produits, avant de se présenter à elle. L’autre lui répondit qu’elle s’appelait Katherine et lui demanda de ne pas la vouvoyer. Georgia hocha la tête, acceptant facilement de passer au tutoiement. Elle n’était pas très difficile en la matière en fait et elle préférait aussi le tu au vous. Sans doute une marque de sa jeunesse.

« D’accord. » Accepta-t-elle en souriant joyeusement, oubliant bien vite la mésaventure étrange qui les avait fait se rencontrer en cette soirée. La femme lui demanda où elles devraient aller boire un verre, lui laissant le choix et lui priant encore une fois de la laisser l’accompagner, arguant que cela la rassurerait de rester un peu plus longtemps avec elle. Georgia connaissait assez peu la ville et ce quartier, qui était assez éloigné de chez elle. Mais, les enseignes et les devantures des bars qui peuplaient la rue étaient faciles à voir et elle pu les diriger au hasard vers l’un d’entre eux. Les poussant jusqu’à un bar à la devanture verte et dorée qui s’appelait Le Lierre. Les deux femmes pénétrèrent à l’intérieur et furent accueillies par la rumeur croissante des voix de ses occupants qui étaient occupés à bavarder tranquillement au bar ou assis aux différentes tables. Georgia balaya la salle des yeux, elle était à moitié pleine et il restait de nombreuses places vacantes, elle les guida vers une table reculée et isolée des autres par un petit paravent de bois. Au vu de la nature délicate de leur conversation précédente elle voulait privilégier un lieu où elles pourraient bavarder tranquillement, à l’abri des oreilles indiscrètes. Elle s’installa sur le banc, déposant son sac à main à côté d’elle puis tourna son regard vers Katherine, lui assurant un sourire.

« Alors, tu voles souvent au secours d’inconnus avant de leur proposer d’aller boire un verre ? » Demanda-t-elle avec amusement. Un barman s’approcha d’eux et leur donna à chacune d’elle un menu.

« Merci. » Lui adressa-t-elle alors qu’il s’éloignait. Elle tourna son regard vers le menu, cherchant directement la catégorie des softs, elle ne buvait pas d’alcool.

« Je pense que je vais prendre un jus… Tu vas prendre quoi ? » Demanda-t-elle à l’adresse de Katherine.  

Katherine croit au hasard et la chance. Elle croit qu'avoir rencontrer cette jeune femme au nom de Georgia est bon. Elle croit que cette jeune femme lui apporte un regard de la vie qu'elle n'a pas connu auparavant. Lorsqu'elle était adolescente, Katherine ne connaissait pas beaucoup de personnes de son âge qui ne consommaient pas de drogue ou de l'alcool. Katherine découvre que des jeunes femmes peuvent être passionnés par d'autres passions que faire la fête le soir ou les fin de semaine.  Cela donne espoir si Katherine veut des enfants avec sa femme, Bonnie. Elle peut leur créer un univers sans un monde sans alcool ni drogue. Katherine doit encore en découvrir un peu sur le sujet. Elle en a encore à apprendre pour devenir un peu plus le modèle de citoyenne parfaite du Canada. Elles aperçoivent un affiche qui indique un bar. Elles décident donc d'y aller. Elles prennent une place. Katherine travaille dans un bar, elle-même. Elle ne consomme pas d'alcool depuis quelques années maintenant. Elle a toujours un peu d'anxiété lorsqu'elle rentre dans ce genre d'endroits. Cela va mieux en mieux. Auva lui a donné des trucs pour qu'elle se sent plus à l'aise. Heureusement, Auva est sa patronne mais aussi son amie. Elle a su être une grande aide pour Katherine. Georgia lui demande si elle a l'habitude de voler au secours des inconnus. Katherine a le rire facile. Katherine n'a pas toujours eu le rire facile. Elle est plus heureuse maintenant que avant. Elle a une meilleure confiance. La serveuse leur donne le menu. Katherine regarde et bien sûr il a beaucoup de cocktails avec de l'alcool. À sa grande surprise, sa nouvelle connaissance décide de prendre un jus. Katherine sourit. Elle est heureuse que la demoiselle ne prend pas d'alcool comme Katherine.

- Le jus est un bon choix, je vais prendre la même chose que toi.

Elle sourit. Elle est bien heureuse d'avoir les mêmes gouts que Georgia. Le service est rapide car, c'est quelques secondes plus tard que les demoiselles ont eu le droit à leur jus.

- Alors dit moi que faisais-tu marcher tard en journée, Georgia ? J'avoue aussi que j'ai l'habitude de marcher peu importe l'heure.

Katherine adore la marche. Elle marche à chaque jour. Elle se permet de faire des détours pour se rendre au boulot ou elle marche après le repas avec sa blonde ou elle marche seule. Katherine a toujours une bonne raison pour marcher dehors. Elle adore l'air frais.


- Es-tu née à Ottawa ? Moi je viens de Montréal et je suis à Ottawa depuis des années maintenant.

Elle sourit. Elle boit une gorgée de son verre de jus. Elle se permet de lui poser des questions afin de la connaître d'avantage.

La nuit froide, et quelques petits imprévus, des incidents sommes toute mineurs, avaient poussés les deux jeunes femmes sous la devanture et puis à l’intérieur d’un bar, nommé le lierre. C’était un lieu tout à fait charmant dont jusque là Georgia avait totalement ignoré l’existence, l’endroit était chaleureux et accueillant. Une serveuse, venue à leur rencontre, leur donna deux menus et elles choisirent rapidement, portant leur dévolu sur un verre de jus de fruit, comme apparemment ni Katherine ni Georgia ne buvaient d’alcool. La serveuse prit leur commande et revint bien vite avec les deux verres qu’elle posa devant elles.

« Merci beaucoup. » Remercia Georgia en prenant son verre entre ses mains et en commençant à siroter le jus de fruit. La boisson était douce et sucrée et tapissait sa bouche d’arômes et de parfum d’orange. Georgia jeta un œil à l’autre femme, elle supposait qu’elle ne devait pas boire non plus, elle ne voulait pas poser de question à ce sujet ne voulant pas mettre les deux pieds directement dans le plat en parlant de ses addictions passées. Georgia elle n’avait jamais eu de problèmes avec ce genre de chose, elle n’avait jamais bu ni jamais rien consommé et elle ne comptait pas commencer, ni aujourd’hui, ni demain. Son corps était un temple qu’elle gardait parfaitement sain. Katherine, ignorant vraisemblablement son enquête, l’interrogea sur sa présence à un moment si avancé de la soirée. Georgia n’était pas du genre à fuir les questions, et elle avait une explication tout à fait valable à sa présence ici à cette heure ci, même si au fond elle n’avait pas à se justifier.

« Je rentrais d’une répétition de danse, je n’habite pas vraiment dans le coin, mais je voulais marcher un peu… » Expliqua-t-elle. Elle aimait marcher, surtout après une séance intense, ça l’aidait à se vider la tête et à récupérer un peu dans son corps. Katherine semblait partager cette affection pour les promenades solitaires comme elle lui dit qu’elle avait aussi l’habitude de marcher, peu importe l’heure. Elle haussa un sourcil cependant à sa question suivante quand Katherine lui demanda si elle était née à Ottawa, l’informant qu’elle venait elle de Montréal et qu’elle vivait ici depuis quelques années maintenant. Georgia se retint de soupirer lourdement et plaqua un sourire sur son visage.

« Non, je ne suis pas née ici… j’ai grandit à Edmonton. Pourquoi cette question ? » Demanda-t-elle, espérant que ce n’était pas ce qu’elle craignait… Elle avait l’habitude qu’on lui demande d’où elle venait à cause de sa couleur de peau…

Katherine ne boit pas d'alcool. Elle ne se vante pas de cela. Dans la norme, il est rare d'entendre une femme de cet âge qui ne boit pas d'alcool. On peut penser que c'est mal vu dans certaines fêtes ou bien famille. Katherine n'est pas proche de sa famille donc, elle n'a pas de soucis de ce côté-là. C'est seulement dans les fêtes que Katherine a encore du mal à résister. Elle a été dans peu de fêtes depuis sa sortie de prison. Elle n'a pas vraiment l'énergie ni le courage d'aller dans les fêtes pour le moment. Katherine a du prendre un emploi dans un bar. Ce n'est pas l'idéal pour alcoolique. Katherine sent l'alcool et elle a envie d'en boire une gorgée. Katherine ne compte plus les nombres de fois qu'elle a failli boire un verre d'alcool. Katherine respecte beaucoup sa patronne, Auva. Elle ne peut pas lui faire cela. Elle ne peut pas boire ni prendre de la drogue vu ce qu'elle a vécu. Cela est une épreuve chaque jour de sa vie jusqu'à sa dernière. C'est ca qui arrive quand on a un problème de drogues et ou d'alcool. Katherine se sent anxieuse tous les jours. Katherine se sent bien qu'une demoiselle boit un jus. Elle se sent un peu moins seul. Elle ne sent pas seul à boire autre chose que de l'alcool. Georgia la remercie de lui payer un jus. Katherine lui sourit en retour en guise de bienvenue. Ensuite, Katherine lui demande c'est quoi elle fait à marcher à cette heure-là. Georgia lui explique qu'elle revient d'un cours de danse. Elle a eu envie de marcher. Katherine adore marcher peu importe l'heure. Katherine a vécu dans les rues donc, elle sait très bien se défendre. Elle n'a pas peur de marcher aussi tard que ca.


- Quel sorte de danse pratiques-tu ? Je te comprends de marcher, j'adore marcher mais, reste prudente. Si jamais, si tu as besoin d'aide, n'hésite pas à appeler.

Katherine lui note son numéro sur un papier et elle lui donne dans sa main. Katherine n'a pas eu la chance de s'inscrire à un sport dans sa vie. Elle en a pratiqué à l'école. Elle a pratiqué lors de ses cours de sports. Elle jouait dans les parcs. C'est la seule façon qu'elle a eu de pratiquer un sport. Katherine aime le sport. Elle adore courir et danser mais, elle est loin d'être une experte. Katherine demande quel genre de danse, Georgia pratique. Katherine veut en savoir plus. Peut-être qu'elle va pratiquer un sport prochainement. Katherine a que deux choses en tête, trouver l'emploi de ses rêves et organiser sa demande en mariage. Elle pense à autre chose mais, cela est bien rare. Katherine marche beaucoup et elle semble partager ce passe-temps avec Katherine. Katherine demande ensuite à Georgia d'où elle vient. Katherine n'a pas de mauvaise intention en poser cette question. Elle espère qu'elle ne sera pas offenser. Katherine a remarquer qu'elle a un accent. Katherine parle d'où elle vient. Georgia semble un peu offenser par la question. Katherine a peut-être mal percu.

- Je n'ai pas visiter cette ville. C'est comment là-bas ? J'ai remarquer que tu as un accent qu'il ne vient pas d'ici à Ottawa.

Katherine lui pose des questions sur la ville d'où elle vient. Katherine n'a pas eu la chance de voyager. Elle n'a pas prit l'avion ni le train. Le seule moyen de transport qu'elle a prit, est la voiture et l'autobus. Katherine rêve de voyager. Elle espère pouvoir le faire prochainement avec sa femme. En plus, elle veut découvrir de nouvelles saveurs. Katherine est passionnée par la nourriture. Elle entend souvent dire que quand on voyage, on découvre beaucoup avec la nourriture de d'autres pays ou province ou même ville.

- As-tu faim ?

Katherine a un petit faim. Elle n'a pas énormément. Elle a un souper très tard. Elle adore manger de bons repas ou collations. Elle aime découvrir ce que un restaurant a offrir mais, dans ce cas, un bar.

Son aveu, si on pouvait appeler cela comme ça, poussa Katherine dans de nouvelles questions et si Georgia y répondait bien volontiers, elle avait la désagréable sensation de se faire interroger. Mais soit, Katherine était sans doute une personne très curieuse et cela expliquait sa verve soudaine et son flot d’interrogations. Si néanmoins, il ne la dérangeait pas le moins du monde de parler de sa pratique de la danse, elle avait un accueil un peu plus réservé quant à ses conseils de demeurer prudente la nuit, Georgia était assez grande pour faire et savoir ce qu’elle voulait, elle n’avait pas besoin qu’on la mette en garde contre les dangers de quoique ce soit. Mais, encore une fois, c’était une attention tendre d’une femme maternelle et sans doute un peu trop maternante. La femme, après l’avoir mise en garde, contre quelconque danger, lui assura qu’elle pouvait par ailleurs la contacter à tout moment si elle se trouvait dans le besoin, puis, lui glissa son numéro, inscrit sur une feuille. Georgia, l’air plutôt circonspect, accepta le présent en la remerciant et rangea, après avoir jeté un coup d’œil au numéro marqué sur la feuille, le papier dans son sac à main. Elle croisa ensuite ses mains devant elle et sourit à la femme.

« Je suis un peu touche à tout, j’ai été formée à la danse classique à la base, mais après je m’en suis écartée pour faire du moderne, du hip-hop et ce que je préfère, du contemporain. » Répondit-elle. Elle avait vraiment un large panel de compétences en danse, électron libre elle naviguait assez facilement dans le milieu, passant avec aisance d’un style à l’autre. Sa formation première, de danse classique, l’avait laissée insatisfaite, la poussant à aller à la rencontre d’autres danses, d’autres façons de faire, découvrir de nouveaux univers. C’était grâce à cette curiosité artistique qu’elle avait découvert son idole et son modèle, la chorégraphe Pina Bausch, celle qu’elle voudrait être plus tard.

« Merci pour l’intention, c’est gentil. » Continua-t-elle en la remerciant pour ses conseils, même s’ils étaient un peu mal venus, et pour son numéro. Georgia cultivait les bonnes relations et aimait se faire de nouveaux amis alors elle était d’une façon heureuse d’avoir rencontré Katherine cette nuit. Même si elle semblait avoir quelques manières étranges, on ne pouvait pas être une mauvaise personne quand on se jetait au secours d’une inconnue comme elle l’avait fait. Cependant, sa remarque suivante, sur son accent, la fit légèrement tiquer et elle haussa un sourcil un peu surpris. Elle n’avait pas vraiment d’accent en particulier, à part peut-être celui de l’ouest du Canada, mais il ne lui semblait pas si différent de celui d’ici, elle n’était pas très bonne de toute façon pour reconnaître les accents. Elle décida de se concentrer sur la première partie de sa question, elle leva la tête, réfléchissant à comment elle pouvait décrire sa ville d’origine. Elle haussa les épaules finalement et poussa un petit soupir vaincu, il faut dire, il n’y avait pas grand-chose à dire d’Edmonton, ce n’était pas bien différent d’Ottawa…

« En réalité, la ville ressemble un peu à Ottawa, peut-être en un peu plus petit… Et les environs sont tout aussi jolies, il n’y a pas grand-chose à en dire… L’Alberta est surtout une région connue pour ses élevages de chevaux et pour ses grands espaces… il y aussi beaucoup de lacs, de montagnes de forêts… » Expliqua-t-elle. Elle aimait les grands paysages, se promener dans la nature, c’était autant un plaisir que de danser. Parfois, les paysages de sa région d’adoption lui manquaient, mais elle avait découvert grâce à Auva le charme des environs d’Ottawa, c’était aussi une très belle région dont elle était certaine avec le temps de tomber amoureuse aussi. Katherine lui demanda si elle avait faim et elle hocha la tête, sa répétition lui avait ouvert l’appétit et même si elle n’y avait pas prêté tellement attention elle devait avouer qu’elle ne dirait pas non à un bon repas. Elle récupéra un des deux menus qui avaient été abandonnés sur la table et fouilla à l’intérieur, à la recherche d’une subsistance acceptable, elle voulait bien manger, mais pas n’importe quoi.

« J’ai un peu faim, danser ouvre l’appétit, tu veux manger quelque chose ? » Lui demanda-t-elle. Elle repéra la catégorie dédiée aux salades, encore le repas le plus équilibré qui devait se trouver sur leur carte. « Je pense que je vais prendre une salade. » Dit-elle, plongée dans l’analyse méticuleuse des différents plats que proposait la carte.