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play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh

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MessageSujet: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyMer 16 Sep 2020 - 11:13

Play or not


Life isn't fair with your feelings




En rentrant en secondaire bien qu'ayant toujours une personne qui prends soin de lui, Hugo avait réussi à négocier pour obtenir un peu plus de liberté et des preuves qu'on lui fait confiance. Un besoin qui avait été mis en valeur lors de sa dernière consultation avec son psychothérapeute l'été dernier.
C'est ainsi qu'il avait été décidé qu'à partir de la rentrée qu'Hugo pourrait rentrer seul de ses entraînements de Hockey, lui permettant donc de se sentir responsabilisé. Une chose que le jeune garçon au regard amande sut rapidement remarquer et prendre en compte, se montrant responsable et fier de montrer qu'il en était capable.
Les entraînements n'étant plus mixte depuis cette année mettait par moment un peu mal à l'aise le jeune Kallista, sans qu'il n'en parle à personne, se disant qu'en grandissant donc les attentes des entraînements pour les garçons devaient être différentes que celles pour celui des filles. Une chose qui au final ne déplut pas au jeune garçon qui se retrouva très vite apprécié par toute l'équipe, se montrant tel la mascotte drôle de l'équipe, un sourire étirant toujours ses lèvres, même quand son regard inspire la malice.

L'entraînement de la semaine avait été décalé au vendredi car leur entraîneur avait un rendez vous le jour habituel de leur pratique sportive, le mardi, ainsi en arrivant sur le terrain estival, il s'avéra un peu boueux, donc l'équipe eut le choix d'aller pratiquer en salle ou dehors, mais si dehors douche obligatoire pour tout le monde après. Le soleil bien présent motiva toute l'équipe, après une journée enfermée en classe, à prendre l'option entraînement + douche, voulant profiter du soleil.
Après une bonne heure et demie, l'équipe des jeunes espoirs d'Ottawa était dans un état lamentable, tous couverts de boues de la tête aux pieds, c'est ainsi qu'ils se dirigèrent tous vers les douches. Quand à Hugo il se sentit légèrement mal à l'aise d'aller prendre la douche en même temps que les copains d'équipe, lui remémorant quelques souvenirs douloureux, mais il prit son courage et y alla comme tout le monde.

En se lavant en présence des autres garçons, il ne put s'empêcher de poser un regard sur leurs corps à eux, un simple geste de curiosité qu'ils eurent tous en se découvrant ainsi, habituellement la plupart d'entre eux attendent de rentrer chez eux pour la prendre, comme Hugo. Mais ce dernier sentit son corps réagir légèrement et décida de se dépêcher de terminer cette épreuve, pour rentre au plus vite à la maison.
Arrivant finalement à la maison, seulement 15 minutes après la fin de l'entraînement, alors qu'habituellement il met 20 minutes, il arrive légèrement essoufflé à la résidence, se dépêchant de gravir les marches le séparant de son sanctuaire, sa chambre. Fermant d'un coup plus vif et violent qu'il s'était imaginé la porte de sa chambre, il se jette sur son lit en fond en larmes, ne comprenant plus son corps ni son esprit. Se retrouvant blottit contre lui même en position fœtale de protection dans un coin de son lit, adossé au mur et la tête dans les genoux.

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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyMer 16 Sep 2020 - 12:38

play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle
i would have come for you. and if i couldn't walk, i'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. because that's what we do. we never stop fighting. @six of crows
la rentrée s'est faite dans des conditions vraiment étranges, les nouvelles règles sanitaires ayant désormais tout changé. en soi c'est bien, elle ne compte sincèrement pas ramener le virus dans le foyer qu'elle habite pour l'instant, et ne pourrait sincèrement pas se pardonner de contaminer hugo ou les parents, c'est juste vraiment différent. les cours sont organisés autrement, pas forcément mieux, et c'est si dur de suivre ceux à distance normalement. elle a une grande chambre, un accès à l'ordinateur, mais tellement de choses qui tuent son attention, toujours mille notifications. alors qu'elle avait l'habitude de prendre son cours à la main, c'est compliqué maintenant. bien sûr d'un autre côté ça lui fait plus de temps à la maison, et il a bien fallu occuper tout le monde pendant le pire de la crise, alors ça lui a bien été utile. mais pendant que le gamin a cours, et que tous ses proches en iran ne sont pas levés, les journées paraissent bien mornes et tendent à vraiment trop se ressembler.

les sorties avec ses proches ont été pour la plupart annulées, la vie associative presque étouffée, plus de sorties au théâtre et autres, et le lion en cage commence sincèrement à en avoir assez. espérant que les choses s'amélioreront mais n'y comptant pas pour cette année. pour combler son ennui, une playlist fait un petit peu d'effets, pas le courage de les accompagner de quelques pas de danse et surtout l'envie de tout nettoyer pour la troisième fois de la semaine, parce que ça la calme, et que c'est une des rares choses qui lui font encore de l'effet. la porte claque soudainement, à l'heure où hugo devait rentrer. les parents sont encore en train de travailler, et c'est seul pour lui que le chemin a été fait. relativement rapidement, elle doit se l'avouer. et si jamais avec ses parents elle n'aurait osé, le petit est toujours bien élevé, et doit bien avoir une raison pour sa toute récente envolée.

le corps se redresse rapidement, la baignoire à moitié plongée dans divers détergents qui sentent différemment qu'en iran, et elle se décide à voir ce qui a bien pu lui arriver. la porte de sa chambre est fermée, naturellement, et elle respecterait volontiers ce droit à sa vie privée, mais elle se doute que quelque chose se passe, et rien ne doit lui arriver - plus rien, en tous cas, des choses anciennes qui ont du se passer. hugo, qu'elle demande derrière la porte, alors que l'enfant ne répond pas, ce qui a le don de l'inquiéter. je vais rentrer, tu me permets? un doigt sur la poignée, visiblement la porte n'est pas verrouillée. je rentre, d'accord?, qu'elle annonce, alors qu'elle ne veut pas le surprendre et l'inquiéter plus qu'il n'a l'air embêté maintenant.

pas d'objection entendue, seulement des sanglots, et ça lui brise suffisamment le cœur, alors elle rentre plus rapidement. oh, qu'elle s'attriste, alors que son protégé depuis deux ans semble vraiment ne pas se calmer. pas envie d'empirer son cas en s'asseyant sur le lit ou autres comme les occidentaux le font souvent, choisissant une chaise et la rapprochant le plus possible, pour pouvoir au moins prouver qu'elle était là. tu veux me parler de ce qu'il s'est passé? à son âge c'est certainement des noms d'oiseaux, des imbécillités de garçons de son âge qui ont du le vexer, et elle connaît ça. trop étrangère en iran comme au kurdistan, souvent la cible de l'ignorance des autres, et ça ne change pas miraculeusement en quittant le pays. je peux te faire du thé ou un chocolat chaud, si tu veux, j'ai racheté du lait de cajou et du lait d'amande, c'est celui que tu veux. pour le thé ce sont toujours ses propres concoctions, les fleurs et plantes qu'elle-même à trouvé, avec leurs vertus médicinales qu'elle a soigneusement noté. le thé industriel n'a pas du tout le même goût que celui qu'elle avait précédemment quotidiennement goûté.

un regard à l'enfant qui ne bouge pas encore vraiment, encore trop encombré par ses propres pleurs, alors qu'elle attend patiemment ; chez lui ça finit toujours par passer, il est d'un naturel souriant. c'est difficile d'être émotif, mais ça au moins elle le comprend.

@made by ice and fire.
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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyMer 16 Sep 2020 - 14:43

Play or not


Life isn't fair with your feelings





Si les miroirs se ressemblants sont connectés à une conscience collective de miroirs, celui dans lequel se reflète prostré sur son lit le jeune Hugo, verrait son cœur se brisé en milles éclats. Le jeune garçon n'arrive pas à comprendre, la douleur d'il y a 7 ans était encore ancrée dans sa mémoire, mais il avait sentit son corps réagir, se sentant coupable, et là en posant les yeux sur l'un de ses meilleurs amis, Caleb, son corps a commencé à réagir à nouveau comme la dernière fois, il avait envie d'hurler, de frapper, mais il se retrouva comme paralyser, seulement capable de pleurer dans son lit.
Se sentant faible et à la merci des autres, trop occuper à aller se réfugier dans sa bulle, qu'il ne fit pas vraiment attention au bruit qu'il faisait, ni à ce que son aupair pouvait bien faire dans la résidence, il se devait de se protéger en tout premier lieu.

Alors que Sana vient s'enquérir de la situation, Hugo n'a pas la force de lui dire de le laisser tranquille, bien qu'il est besoin de son réconfort, dans l'idéal de son esprit, il voudrait qu'Eliana soit là, elle saurait quoi faire, elle n'aurait pas ses aprioris sur la culture occidentale comme il a souvent entendu parler celle qui est venu remplacer celle qu'il chérissait tel une grande sœur. Les  premiers jours avec Afsaneh avait été très difficile pour elle, Hugo ne se montrant clairement pas sous son meilleur jour, mais il avait appris à la connaître et lui faire une place dans sa vie et dans son cœur.

Alors qu'il la sent entrer dans sa chambre et prendre une chaise pour se mettre à côté de lui, il relève légèrement la tête vers elle et fonds à nouveau en larmes, prenant cette sorte de distanciation très mal, alors qu'il se souvient très légèrement que ce n'est pas dans les habitudes de la jeune femme de prendre directement dans les bras, alors qu'il en ressent cruellement le besoin.
Puis il finit par se calmer un peu et se rapproche d'elle en posant sa tête sur ses genoux, acquiesçant fébrilement à sa proposition de boisson chaude.
Chocolat chaud amande please Sana

Reniflant longuement avant de se redresser un peu, s'adossant à son lit, son regard prenant une teinte caramel alors qu'il le plonge dans celui de la jeune femme, un peu perdu et en panique.
Je suis un monstre, pas vrai ? Je suis tellement horrible, pourquoi ça me fait ça à moi... resserrant correctement ses cuisses, ayant peur que son corps réagisse en parlant de ce qu'il s'est passé. D'une nature assez souriante et ouverte et n'arrivant pas vraiment à refreiner ses pulsions et besoins de parler, il commença à raconter ce qui était arrivé.
Après l'entraînement boueux on devait tous aller prendre notre douche, et Caleb était là et moi aussi et tous les autres aussi. Mais je sais pas pourquoi mais on se regardait tous sous la douche et j'ai regardé Caleb, je me suis sentit mal, tu vois ? Je suis un monstre sur ses derniers mots il resserra encore plus ses cuisses, se demandant si elle comprenait ou pas, se sentant très mal d'avoir regardé son meilleur ami depuis la première année d'élémentaire. Il avait beau déjà être venu plusieurs fois et assez souvent à la maison, Hugo ne comprenait pas pourquoi il avait fait ça et réagis ainsi.

Sana j'ai peur, je ne veux pas être comme ça, je veux pas être un monstre comme lui, et c'est mon meilleur ami Caleb... Pourquoi
Il finit par venir poser sa tête contre son épaule en retenant ses sanglots

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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyMer 16 Sep 2020 - 16:46

play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle
i would have come for you. and if i couldn't walk, i'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. because that's what we do. we never stop fighting. @six of crows

le gosse a l'air terrorisé, mais suffisamment confiant pour lui accorder un minimum de crédit, et c'est déjà ça. deux ans qu'elle y travaille, et ça n'a pas été évident. coupable d'elle ne sait quel biais, certainement que ce n'est pas agréable de partager sa maison avec une personne choisie par ses parents, quelque part elle comprend. à téhéran les nourrices n'existent quasiment pas, certainement pas lorsqu'on fait partie d'une des communautés les plus pauvres de la ville, en tous cas. les seules personnes du domicile sont celles de la famille, et on ne la quitte jamais ; les générations s'entassent jusqu'au mariage, et même encore souvent après. catastrophique dans la sienne, une vraie pub pour l'abstinence et le divorce, pourvu que ses parents acceptent enfin. c'est assez rapidement qu'il se recroqueville sur ses genoux, et elle l'accueille calmement, caresse ses cheveux, en attendant qu'un mot arrive ; ça pourrait prendre une minute comme deux heures, elle resterait là, elle ne bougerait pas. il est tactile, plus qu'on avait pu la prévenir sur des sites spécialisés quand elle s'était renseignée sur les comportements des enfants traumatisés - la plupart restaient souvent inapprochables, et elle s'y serait fait. même si la proximité actuelle prouvait qu'elle faisait au moins quelque chose de bien, et que ça la satisfaisait. okay pour le chocolat chaud, mais elle sait très bien qu'il attendra. pas envie de le laisser seul dans une chambre dans cet état, et de disparaître quelques minutes qui peuvent s'avérer cruciales, où plein de choses pourraient arriver. pour l'instant elle resterait dans la chambre, jusqu'à ce qu'elle ait l'impression que tout irait bien - ce n'était pas le cas maintenant.

l'enfant se redresse, et les mots qu'il utilise la heurte brutalement. frisson dans le dos, bouche ouverte, regard alerte, à ne pas savoir quoi répondre à une telle abomination. quoi? mais non tu n'es pas un monstre, pourquoi tu dis ça? impossible de comprendre les termes qu'il utilise, sans doute que ça a un lien avec ce qu'on a du lui dire, elle ne sait pas. la fin de la phrase sème le trouble, mais reste compliquée à interpréter. pourtant son anglais est bon, toefl en poche pour le prouver - qui a avalé deux années de salaire dans les champs du kurdistan, il avait intérêt à payer et à lui garantir un accès à l'université. après réflexion peut être une nuance de langage ou une expression qu'elle n'avait pas encore entendu, mais ça lui arrivait rarement maintenant. heureusement l'enfant se clarifie après, sans avoir prêté attention à son blocage momentané. elle retient les douches, et le hockey.

comment ça tu t'es senti mal, il t'a fait quelque chose? qu'elle essaye de comprendre, assez perdue momentanément. le petit pleure de plus belle, et elle en vient à avoir peur qu'il se blesse ou autre, comme elle régulièrement gamine le faisait - sacré caractère qu'elle avait. la réponse est dans les gestes, elle vient enfin de le deviner. c'est le reste de ses paroles qui lui ont mis la puce à l'oreille, quand l'autre est mentionné. oh. cœur qui bat deux fois plus vite maintenant, elle doit se l'avouer. soupir le temps de trouver les mots, sachant qu'il faudra les utiliser extrêmement précautionneusement. rien de ce que tu fais, ou que tu feras, n'aura jamais rien à voir avec ce qu'il t'a fait. naturellement, elle savait. l'affaire avait été portée en justice, hugo voyait encore son psychothérapeute, c'était tous les jours dans son quotidien. ça le poursuivrait. elle avait compris rapidement, même si découvrir les véritables procès l'avait sincèrement satisfait ; il n'y a pas de ça en iran, pour ne pas déshonorer la famille, même si ça ne fait pas trop de doutes qu'avec des preuves qu'un abuseur serait pendu et torturé. en tous cas sa famille n'aurait jamais accepté, et elle se serait sans le moindre doute rendue coupable de tous les faits.

en soi, pour la conversation qu'elle s'apprête à avoir, qui en tous cas semble absolument nécessaire, rien ne l'a préparée. ses cours d'études du genre et sa socialisation féministe ont fait tout le travail plus que quiconque dans son entourage l'aurait jamais fait, mais personne ne l'aurait fait avec des termes compréhensibles par un enfant de treize ans, et se rater pourrait encore plus le faire paniquer. de ce qu'elle comprenait globalement, et il lui avait fallu quelques longues secondes pour être sûre de ne pas se planter, il s'agissait de réactions que l'enfant ne contrôlait pas, et du genre sensuelles, même si elle faisait absolument tout pour éviter d'y penser. le corps peut avoir plein de réactions qu'on ne contrôle pas, comme par exemple frissonner quand il fait froid. tu ne peux pas t'empêcher non plus de fermer tes yeux quand tu éternues, et plein d'autres choses non plus. c'est son fonctionnement normal, et il n'y a rien de mal à ça. parfois, les réactions qu'il décide sont plus intimes, et ont une certaine connotation sociale. quand tu trembles, d'autres personnes vont en déduire que tu as peur, etc. aucune idée de par où commencer pour la partie de la conversation la plus intense, mais elle s'en sortirait, elle le devait. et du coup je peux comprendre que ça fasse très peur, parce qu'on peut ne pas avoir envie du tout que les autres remarquent ça. les mains entourent le visage larmoyant du garçon, sèchent quelques larmes d'un revers de doigts fins, espérant que les bagues persanes ne lui fassent aucun mal, et étant d'autant plus douce pour le coup.

et quelques fois, quand on aime beaucoup la personne, le corps a des réactions aussi. il peut avoir des papillons dans le ventre, et elle suit ses gestes à sa parole, dirigeant sa main vers son ventre creusé et le sien, ou avoir des pupilles qui se dilatent. ou alors ça peut être autre chose aussi, et ce n'est pas grave. ce sont juste des réactions du corps, et elles n'engagent à rien. afsaneh qui tente de voir si le petit suit encore, si elle doit ralentir ou en venir directement au point. pour le moment il a l'air d'écouter. et les réactions qu'on a quand on aime fort quelqu'un peuvent parfois un petit peu ressembler à celle que le coach a eu, mais elles n'ont rien à voir du tout. d'un côté, il s'agit d'amour et de tendresse, et de l'autre, il s'agit de contrôle et de domination. la persane marque une pause, le temps de le laisser digérer. pas sûre des mots à explorer, mais tenant quand même à lui indiquer la différence immense entre les deux, d'un point de vue strictement humain comme de sa pensée.

si tu as des réactions envers quelqu'un, qui que ce soit, ça ne veut pas dire que tu vas lui faire du mal, et il n'y a pas de honte à avoir. ça fait juste partie de la vie, et tout le monde doit comprendre ça. une caresse dans les cheveux, le temps de les réajuster comme il le faudrait. s'allonger en position fœtale sur un matelas mou n'aidait sincèrement pas la coiffure que l'on tentait tous les jours de se donner. ce qu'il t'a fait, tu ne le feras jamais, et caleb le sait. pas sûr que le meilleur ami soit au courant de la situation, mais ce n'était au final pas ce qui comptait. tu veux descendre avec moi dans la cuisine pour que je te fasse ton chocolat chaud? d'ailleurs j'avais dit que j'essaierais de faire un tiramisu pour tes parents, i ho bisogno di un esperto. l'italien s'est appris assez naturellement, mais les phonèmes doivent être horribles à entendre, malheureusement. mais qu'importe, tant que ça pouvait lui changer les idées.
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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyMer 16 Sep 2020 - 21:28

Play or not


Life isn't fair with your feelings





Tous les mots sortirent de sa gorge fine et tremblante, tel un flot continu de ses émotions, ayant encore du mal à bien les gérer, se retrouvant assez souvent à fleur de peau, tantôt en colère pour un rien ou alors jovial. En mettant des mots sur ce qu'il lui est arrivé, les faits prirent une tournure différente dans son esprit, rendant cette situation encore plus réelle. Hugo avait appris au rythme des séances avec sa thérapeute que mettre des mots sur les choses était bien souvent bénéfique, lui conseillant même de retranscrire tout ça dans un petit carnet, une sorte de journal intime. Dans un soucis de fierté et d’ego, il avait refusé la première fois, mais Eliana avait su lui faire entendre raison et que ça resterait intime, un secret.
Sentant sa respiration s'accélérer, il essaye de se caler sur celle dont il prend l’épaule tel un coussin, l’écoutant avec attention. Essayant de comprendre chaque mots prononcés par cette dernière.

Déglutissant à plusieurs reprises, se sentant faible et misérables, mais ses mots le rassure légèrement, se mettent à frissonner alors qu’elle lui touche le ventre, repoussant très légèrement sa main, sachant qu’elle ne lui veut pas de mal, mais il refuse que certaines parties de son corps soit touchés, comme son ventre.
Il relève ses yeux embués vers elle, bien qu’elle ait su trouvé comment le rassurer, il se posait toujours une question. Mais pourquoi quand ça s’est passé ça a réagi, mais je voulais pas, je comprenais pas pourquoi et là c’était pareil, mais je n’ai pas aimé ! Vraiment pas aimé, je voulais pas. J’ai rien demandé, ça faisait tellement mal. Et cet après-midi je n’ai rien fait, je ne sais pas ce que ça veut dire...

Il sanglote légèrement de plus belle avant de comprendre ses sous entendus et se redresser instinctivement. Eh mais non ! C’est mon meilleur ami, je suis pas amoureux de lui, pourquoi tu dis ça ? En plus ça serait bizarre d’être amoureux avec un garçon

Il finit par frotter ses yeux et se lever de son lit avant de lui faire un câlin, acceptant sa proposition d’aller en bas. S’étirant un peu avant de rapidement aller refermé le tiroir de son bureau d’où pouvait s’apercevoir son petit carnet, qu’il n’a jamais montré encore à la persane. Estimant que c’est encore trop intime pour la laisser le voir, ayant inscrit beaucoup de choses sur ce qu’il ressent.

L’attendant sur le pas de la porte, il lui adresse un tendre sourire, une faculté que beaucoup ont du mal à comprendre, comment peut il passer des larmes au sourire en si peu de temps. Au début assimilé à certains troubles du comportement, les tests ont révélé qu’il n’en était rien, seulement une extraordinaire capacité à positivé, bien qu’en proie à de violentes crises de larmes et de colère, tel un enfant luttant pour essayer de surmonter ses épreuves douloureuses et passés. Sì e sono il migliore. Andiamo Sana bien que l’accent de la jeune femme pouvait laisser à désiré, il n’en dit rien sachant sa médiocrité en matière de prononciation de la langue maternelle de la jeune femme, alors que son accent italien à lui est parfaitement naturel et chantant.

Il finit par dévaler les escaliers jusqu’à la cuisine et s'assit au niveau du bar de la cuisine, jouant de ses doigts sur la surface.

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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyMer 16 Sep 2020 - 22:25

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c'est comme marcher sur des œufs de trouver quoi faire et quoi dire ces deux dernières années, mais elle s'accroche comme elle le peut. beaucoup de choses en dépendent, et elle ne laissera certainement pas un enfant être victime d'une potentielle ignorance de sa part, alors elle a tout lu dans la littérature anglaise, sur l'éducation qu'elle pouvait lui apporter. en général, c'est extrêmement différent de l'iran. les punitions surtout, si elle pouvait se permettre d'en rigoler. personne ne se serait permis de claquer la porte de cette façon, et une crise de larmes n'aurait été qu'intensifiée par de véritables raisons de pleurer. mais son job était différent, et ce qu'elle avait appris ici servirait toute sa vie, et certainement à ses enfants - si elle trouvait un jour à se marier, ce dont elle n'était vraiment pas pressée. au pays on la laisse totalement tranquille sur la question, certainement parce qu'il y n'y a aucun kurde dans son entourage ici, et parce qu'elle énerverait tous les hommes avec son niveau académique dans la ville de ses parents. les avocates humbles existaient, les autres étaient rapidement derrière les barreaux, elle le savait.

concentration sur le petit être en face d'elle, alors qu'il se débrouille pour quitter son lit et se diriger vers la cuisine, diligemment. soupir masqué qu'elle réussisse à en faire quelque chose malgré la crise récemment passée, et qu'il ne reste pas à déprimer dans un coin comme elle l'aurait sûrement fait dans ses plus jeunes années. cuisiner avait toujours aidé, et au moins ça l'occuperait. alors que la conversation a été mise en suspends le temps que l'enfant s'installe, elle se décide à la reprendre, se disant que ce n'est peut-être pas sa place, mais que les parents avaient certainement autre chose à faire que de l'éduquer sur un sujet important, et que de le garder dans l'ignorance de son corps n'était pas une solution pour autant. ça a été difficile d'entendre ses propos sur les rapports avec les garçons, et il y avait certainement beaucoup d'éducation à reprendre, mais elle ne se précipiterait pas pour autant.

c'est compliqué, parce qu'elle ne sait pas la position des parents sur la question, ils n'en ont jamais vraiment parlé. afsaneh a l'air dans la famille aussi hétérosexuelle qu'on peut l'être, et elle ne les a jamais vu à aucune manifestation. ça lui prend un certain temps de se rappeler que le canada a réglé la question du mariage il y a bien longtemps, et que les couples gay sont bien plus intégrés qu'ailleurs, et qu'elle ne risque pas grand chose sur la question. tout d'abord ce n'est pas bizarre d'être amoureux d'un garçon, pas la peine de le dire, on n'est pas en iran. il y a énormément de personnes qui aiment très fort quelqu'un du même genre, et ça se passe très bien, comme dans une relation hétérosexuelle. les gens se marient, peuvent même avoir des enfants. il n'y a personne avec des parents gay dans ton école? ce n'est pas une honte, et dans le temps c'était même plutôt commun, au canada sur la terre des natifs canadiens il y avait des tas de personnes homo, et au moyen-âge en europe aussi, tu sais. après les religions, surtout le christianisme, ont un peu changé les choses, en imposant une norme, et les autres grandes religions ont suivi. mais c'est en train de changer! quand tu seras adulte ce sera aussi normal de sortir avec une fille qu'avec un garçon, j'en suis sûre. ce ne sera pas le cas partout à ce moment-là, et certainement pas tout de suite là où elle vivra, mais elle se battra. certainement pas pour elle, mais les prochains, qu'ils ne connaissent pas la haine instruite par leurs parents.

à la fac, j'ai un ami, david, qui a rencontré son copain marco en débattant. ils étaient toujours l'un contre l'autre pendant les simulations, et ne me demande pas comment, ça les a rendus fous amoureux. ça fait un an maintenant. elle est presque sûre qu'il va lui poser une question sur comment ça se passe sexuellement, mais elle n'abordera pas le sujet sans qu'il vienne de lui sur ce plan. aussi parce que les parents l'enterreraient vivante en cas de mauvais propos, et qu'elle doit faire extrêmement attention. tu fais la génoise, je fais la crème, ça te va? tout est dans le frigo réservé aux produits végétaliens, la recette est sur mon téléphone, tu peux regarder.

un regard au môme qui s'affaire sagement, alors qu'elle ajoute les ingrédients.tu sais, avoir des réactions pour un garçon, ça ne veut pas dire obligatoirement que tu es gay. elle s'arrête le temps de capter son attention, puis reprend professoralement. tu pourrais juste avoir eu une réaction à l'eau, apparemment ça arrive. je ne suis pas experte en la question, naturellement. ça ne lui a jamais pris de poser des questions sur l'attirail de la majorité des garçons et de certaines filles et autres genres plus rarement, mais c'est difficile d'échapper à ce genre de connaissances, alors qu'elle se souvient très bien d'un pénis fracturé et autres dans les séries qu'elle a dès l'adolescence regardé. grey's anatomy avait fait des merveilles pour son apprentissage de l'anglais. et tu peux aimer les filles et les garçons aussi, l'un n'est pas exclusif de l'autre. tu as toute ta vie pour le découvrir, et ça peut totalement changer avec les années. en tous cas elle a prié pour la première année. et pour le bonheur du préadolescent, elle espérait sincèrement qu'il y aurait d'autres pensées.

dans ce pays il y a de la représentation absolument partout, ça l'étonne qu'il ne l'ait pas remarqué. puis après elle se rend compte qu'à treize ans sur les chaînes pour jeunes adolescents classiques, ce n'est sûrement pas le cas, certainement pour le bonheur des parents. caleb va continuer d'être ton meilleur ami tant que tu resteras gentil avec lui, et peut-être qu'un jour les choses vont évoluer! si je savais lire le futur je te le dirais. en tous cas ne laisse personne dire que l'amour est bizarre, parce que c'est le sentiment le plus naturel qui puisse exister. tu es né dans un pays où toutes les personnes ont le choix de savoir qui elles aiment, et c'est une chance infinie. et tous les jours des gens se battent pour que les choses restent ainsi. la crème est terminée pendant qu'elle finit de parler, et que le petit se débrouille apparemment plus ou moins avec le lait de soja. elle se déplace pour aller chercher un plat creux, le laisse à ses pensées, en espérant qu'il ne va pas faire une chose bizarre, du genre s'échapper. toujours à prévoir le pire parce qu'elle ne le connaît pas assez.
@made by ice and fire.
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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyJeu 17 Sep 2020 - 0:18

Play or not


Life isn't fair with your feelings





En prenant conscience que le dessert n’était pas encore fait, Hugo se permit de faire une légère moue, signe de son mécontentement et impatience, sentant son estomac gargouiller un peu, alors en soupirant légèrement il relève le regard sur la magnifique jeune femme face à lui, son regard amande caramélisé animé d’une lueur de défi. Si je t’aide, d’abord je mange un peu et je peux choisir le film de ce soir sans même attendre une réponse et l’ayant vu commencer sa préparation, il vient prendre dans le réfrigérateur une barquette de framboises et en mange quelques unes avant de sortir les ingrédients nécessaires.
Venant regarder sur le smartphone la fameuse recette pour pouvoir la commencer, mettant les ingrédients appropriés dans l’ordre et se servant un verre de lait de soja, le buvant aussi bien nature qu’aromatisé. Levant la tête vers elle, une moustache de lait alors qu’il l’écoute parler d’homosexualité, déglutissant légèrement alors qu’il réfléchit un peu à sa question Ah mais si, Lucas il a deux mamans je crois et Maxim, le cousin de Caleb, il a deux papa lui, après les autres je suis pas sûr. Mais jamais personne leur dit rien, enfin sûrement pas moi et j’ai jamais entendu les autres se moquer. En plus les Papas de Maxim sont super sympas, ils sont déjà venu à la maison il y a trois ans pour une petite fête je crois se grattant légèrement la tête pour essayer de s’en souvenir avant de piquer quelques framboises à nouveau.

En entendant le mot gay, Hugo ne put s’empêcher de serrer fort le manche du fouet, essayant de reprendre le contrôle sur sa respiration, avant de se replonger dans la préparation de la génoise. Je ne le suis pas ! C’est faux se frottant l’oreille alors qu’il a l’impression d’entendre la voix de celui qui l’a déshumanisé en le qualifiant de petite pute de gay, un gay c’est tout ce que tu es Hugo la petite pute mais il finit par se reprendre et termina la recette, non sans mal.
Relevant la tête vers elle en lui donnant le saladier C’est pas obligé que je sois Gay si j’aime les garçons ? Enfin dans l’hypothèse où c’est possible… et puis de toute façon Caleb c’est juste mon meilleur ami, on le sera pour toujours, non ? rougissant très subtilement en parlant de lui, avant de s’asseoir sur le plan de travail, son verre de soja en main.

Il la regarde faire admiratif, il devait avouer apprécier passer du temps avec elle, bien qu’elle ne soit pas Eliana elle a d’autres qualités. Il trempa son doigt dans la préparation de la jeune femme pour y goûter en se justifiant d’être le pro du testage de crème de Tiramisu.
Prenant le téléphone de la jeune femme, il se prend en selfie en la montrant en train de cuisiner, alors que lui sourit amusé. Tu pourras mettre en fond d’écran maintenant. Mais Sana tu penses que je pourrais être méchant sans le vouloir avec quelqu’un ? Je ne veux blesser personne moi… en réaction aux propos sur sa gentillesse envers Caleb, Hugo se sent soudain pris d’une peur de le blesser, ne voulant pas faire une pareille chose, il déglutit plusieurs fois et finit par s’essuyer sa moustache de lait, alors qu’en buvant à nouveau il s’en fait une nouvelle.


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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyJeu 17 Sep 2020 - 10:50

play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle
i would have come for you. and if i couldn't walk, i'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. because that's what we do. we never stop fighting. @six of crows

le petit décide d'avaler ce qu'il trouve le réfrigérateur, et ça ne saurait la déranger. le repas est dans un moment, sachant que les parents arriveront plus tard de la soirée, et il a eu sport, d'un autre côté. ses choix sont naturellement sains, grâce à son régime alimentaire, et c'est souvent plus satisfaisant à observer que de voir des américains engouffrés des barres chocolatées qui ont la valeur calorique d'un repas entier d'une seule bouchée. elle les compte trop, elle le sait. chacune d'entre elle doit être soigneusement dépensée, et son dernier voyage au kurdistan n'a pas aidé. tu as grossi, qu'on lui a dit gentiment, apparemment un signe de bonne santé. depuis, les kilos s'étaient envolés en quelques semaines, et elle n'était pas prête de s'arrêter. les goûters étaient loin derrière elle, et elle s'en satisfaisait. dommage pour le chocolat chaud, mais d'un autre côté il aurait certainement toujours de la place pour, étant donné l'effort précédemment fait.

elle ouvre un nouvel onglet sur son téléphone, sur les films avec une romance entre garçons qu'il pourrait éventuellement regarder. certainement que ça lui ouvrirait un peu l'esprit, et ça ne pourrait certainement pas le blesser. perks of being a wallflower est déjà hors de portée, elle a le souvenir d'une agression que le personnage principal a subi enfant, et elle ne veut pas déclencher un épisode malheureusement. il y a des films de ton âge avec des garçons qui ont des histoires avec des garçons, si tu as envie d'en regarder. je vois déjà love, simon, qui se passe dans un lycée, alex strangelove aussi. ils proposent moonlight, mais je ne ferais pas regarder ça à quelqu'un de ton âge quand même. en plus de la fatigue générale des films de sauveurs blancs, le synopsis l'avait fatiguée avant même qu'elle se soit donné la chance de le finir, en toute honnêteté. y a aussi plein d'autres films, tu as déjà des idées?

le mieux c'est de ne pas trop influencer des enfants, parce que les conséquences sont souvent misérables, elle a remarqué. en tant qu'au pair, elle aurait pu l'initier à plein d'autres cultures, mais elle avait vite remarqué sa totale imperméabilité. et non, il y a plein de termes, et plein de possibilités, comme je t'ai déjà expliqué. et même si une personne aime strictement les garçons, elle n'est pas obligée de se définir gay. elle peut dire plein d'autres mots, homo, queer, ou tout simplement dire qu'elle aime les garçons. ailleurs on n'a parfois pas le choix, mais dans son pays actuel il l'a. et caleb est ton ami depuis super longtemps, je doute que les choses vont changer.

elle songe à ses dernières phrases, se laisse le temps d'un chocolat chaud préparé et emmené sur le comptoir du bar familial pour y penser. pour être sûr de ne blesser personne, je te conseillerais de ne jamais faire aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse, et demander la permission dès que tu as un doute, ce n'est pas beaucoup plus compliqué. je me ferais du souci si tu avais des problèmes de violence ou autres, mais l'école ne m'a jamais appelé, et tes parents non plus, du moins depuis mon arrivée. il y a des choses qui te font douter, autres que la douche? c'est tellement facile de blesser les autres, elle le sait pertinemment, mais la plupart des gens ne font pas attention. les communications étaient tous les jours des choses rendues simples mais affreusement compliquées.
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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyMar 29 Sep 2020 - 19:19

Play or not


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Prenant le chocolat chaud déposé devant lui sur le bar de la cuisine ouverte du salon, il se surprends à laisser son regard se porter sur les affiches des films qu'elle lui proposait. Mais rapidement il quitte la page et mets la photo qu'il a prit d'eux deux en train de cuisiner en fond d'écran, comme une sorte de possessivité, d'un tempérament assez jaloux, il voulait comme marqué son territoire.
Préférant penser à autre chose plutôt que de resasser les évènements de la journée et d'imaginer les films selon les affiches, rien que l'idée de voir deux garçons s'embrasser le mit dans un sens mal à l'aise.

- Mais de toute façon Caleb c'est juste mon meilleur ami pour la vie, c'est tout !!! même si parfois j'aime bien être proche de lui, il a la peau douce, et il est gentil, mais on est juste meilleurs amis

Hugo se sent tellement effrayé à l'idée d'aimer un garçon qu'il se cherche des excuses et fait tout pour cacher ses émotions de lui même.

- Oui je sais on va regarder quoi, The Greatest Showman, tu connais ? J'adore les musiques dedans
Prenant une gorgée de sa boisson, qui lui fait une moustache au dessus de la lèvre supérieur.

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MessageSujet: Re: play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh play or not, quand le jeu n'en vaut pas la chandelle - ft Afsaneh EmptyDim 18 Oct 2020 - 12:56

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i would have come for you. and if i couldn't walk, i'd crawl to you, and no matter how broken we were, we'd fight our way out together-knives drawn, pistols blazing. because that's what we do. we never stop fighting. @six of crows

le gosse s'affaire sur son téléphone, et ça ne saurait la déranger. l'avantage d'en avoir un si tôt pour lui, c'était de ne pas être complètement dépendant de celui des autres, à demander des jeux tout le temps, comme certains petits avaient pu avant lui demander. il fait ce qu'il a à faire assez rapidement, repose le téléphone sur la table quasi directement. afsaneh qui le prend pour voir ce qui a été changé, et un sourire qui s'étend sur ses lèvres quand elle voit que le fond d'écran a été modifié. c'est mieux comme ça sans doute, plus personnel, et ça donne la véritable impression qu'elle a une vie quelque part, ici-même, sous ses pieds. elle ne se voit pas ailleurs, dorénavant. et le fait que le plus jeune fasse un pas de plus vers elle l'attendrit vraiment.

c'est compliqué, mais ça avance dans la bonne direction, et elle doit tâcher de se le rappeler. les débuts ont été plus compliqués, mais le geste signifiait quelque chose de puissant, maintenant. la brune tache de se faire un thé noir de son côté, ayant reposé le téléphone sur la table après sa découverte, n'en ayant pas vraiment l'utilité. la peau douce? bon pourquoi pas qu'elle sourit, espérant ne pas trop pousser ses boutons. c'est très bien si vous êtes juste meilleurs amis. tu as fini? ça va refroidir à force. pas sûr que ce soit le cas, en se penchant pour voir le contenu de la tasse. il y a le temps encore, mais se serait dommage de se contenter de quelque chose d'à peine tiède pour avoir passé trop de temps à se défendre sur ses types d'amitiés.

je ne connais absolument pas, qu'elle sourit, pas vraiment au courant de toute la culture cinématographique anglophone, excepté pour les séries télévisées qui avaient mondialement percé. pas beaucoup de films, malheureusement. ça parle de quoi? je peux le trouver où, tu l'as en dvd? ils sont équipés en tout les kallista, ça ne l'étonnerait pas qu'ils aient certains films en deux ou trois fois. et ça ne l'étonne pas vraiment qu'il regarde les mêmes films, vu son âge et son niveau d'anxiété habituel, rien de bien inquiétant.
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